Bah, à partir du moment où la règle est intemporelle dans le contexte de ton récit, ou si par exemple les personnages pensent que c'est le cas, il me semble que cela devient légitime d'employer le présent de vérité générale.
Si tes personnages se questionnent sur la règle, ou si tu veux insister sur son caractère daté, c'est une autre histoire...
Ex : il est obligatoire de s'arrêter au feu rouge, pourtant Buzz l'éclair n'avait pas l'habitude de ralentir quand il était lancé à pleine vitesse. Il grilla tous les feux de la ville.
Ex : il était obligatoire de s'arrêter au feu rouge, pourtant Buzz l'éclair n'avait pas l'habitude de ralentir quand il était lancé à pleine vitesse. Il grilla tous les feux de la ville.
Les deux sont possibles, mais dans le premier cas, tu insistes sur l'universalité de la règle, il y a plus de recul, voire un jugement. Dans le second, cas, cela devient une règle valable dans le contexte particulier que tu décris (peut-être valable juste dans cette ville à ce moment particulier). Ou on peut considérer sinone que tu exprimes la conscience qu'a le perso qu'il doit s'arrêter, c'est comme s'il se faisait la réflexion, mais il passe outre.
Du coup, le sens n'est pas le même...
