Corriger sans (être) bless(é)r

Avatar du membre
Soah
Modératrice
Messages : 1036
Enregistré le : 31 oct. 2018, 14:49
Contact :

Corriger sans (être) bless(é)r

Message par Soah »

je pense pouvoir dire que je rejoins aussi bien @Flammy , @Audrey-Lys et @Litchie, cher @Isiniel ; pour moi, il n'y a pas de secret pour qu'une critique soit efficace il faut un élément clef : être disposé à être critiqué(e) - parce qu'au final, se soumettre au regard d'autrui c'est vraiment un exercice en soi.
Je pense qu'il y a plein de gens dans ce monde qui se disent être ouvert à la critique sans l'être et, dans ces cas là, même la plus pertinente et douce des critiques tombera à l'eau, manquera sa cible et froissera - probablement, l'ego de la personne qui la reçoit.

Du côté du critique, je pense que la meilleure attitude à adoptée est de dire les choses. C'est peut-être moi qui ait une sale mentalité mais j'ai tendance à penser qu'aujourd'hui, de peur de juger la valeur des gens (le fameux "de quel droit") on ose plus dire les choses, surtout les choses négatives. Pour moi, les ronds dans le dos n'ont jamais fait avancer quoi que ce soit, mais il faut savoir trouver les bons mots pour pousser quelqu'un à reconsidérer son travail. Juste un "c'est nul" ou un "j'aime pas" ne suffise pas. Il faut argumenter son point de vue/ressentit le plus possible afin d'étayer le propos.
Après, même la plus sympathique des critiques ça fait mal ; faut pas se leurrer, se remettre en question ça fait mal au popotin et jeter son travail à la poubelle aussi ! Mais y a là-dedans une "bonne" violence : celle que l'on se fait à soi-même pour aller de l'avant ! :)

Avatar du membre
Isapass
Modératrice
Messages : 6369
Enregistré le : 06 janv. 2018, 14:37
Localisation : Euh... je suis où, là ?
Contact :

Corriger sans (être) bless(é)r

Message par Isapass »

@Isiniel Je viens mettre mes deux gros pieds dans le plat du débat, mais pour moi, si tes arguments sont intéressants et si j'en partage certains, j'aurais tendance à dire qu'ils ne sont pas forcément adaptés au contexte PA.
La différence sémantique est peut-être ténue, mais sur PA/FPA, pour moi, il n'y a pas de critiques. Il y a des commentaires, des remarques, des réflexions, des avis, des conseils... Pour moi, la critique est asymétrique et potentiellement blessante si elle est prodiguée sur une oeuvre considérée comme terminée par son auteur.e. Or, la raison d'être de PA n'est-elle pas justement de soumettre des fictions en cours d'élaboration pour profiter du ressenti des autres, de leur expérience, de leurs connaissances ? Et ce, dans une recherche d'amélioration pour, justement, atteindre le point où on considérera la fiction comme achevée ?
Je ne peux pas parler pour tout le monde, mais je ne crois pas me tromper en disant que la plupart des plumes publient ET commentent dans cette optique : aider à la progression d'une fiction. Et c'est donc réellement en toute bienveillance que la plupart des commentaires sont postés.
Aussi, si on publie sur FPA une oeuvre dont on considère qu'elle est achevée et non vouée à subir de nouvelles modifications ou corrections, il me paraît prudent de le dire explicitement, car dans ce cas, les retours ne seront pas les mêmes.

Avatar du membre
Flammy
Messages : 1903
Enregistré le : 06 janv. 2018, 13:34
Contact :

Corriger sans (être) bless(é)r

Message par Flammy »

@isapass a dit dans [Corriger sans \(être\) bless\(é\)r](/post/56911) :
> Pour moi, la critique est asymétrique et potentiellement blessante si elle est prodiguée sur une oeuvre considérée comme terminée par son auteur.e.

Point très intéressant, et je me permets d'en rajouter une couche ! Il faut, à mon sens, vraiment faire la différence entre la critique littéraire, comme j'ai pu en faire pendant mes études et des commentaires. Je ne sais pas pour les autres Plumes, mais moi personnellement, je n'ai pas vocation à faire du Voltaire ou du Proust, du coup, je pense que si on faisait une critique littéraire de mon texte, cela serait une catastrophe. N'ayant pas cette vocation, je n'ai pas eu tout le travail de réflexion qu'il peut parfois y avoir derrière chaque mot et métaphore filée sur 6 chapitres, et construction en miroir... Bref, je pense que ça serait bien pauvre. Mais en même temps, vu que ce n'est pas mon but, serait-ce pertinent ? Pour certaines Plumes, je sais que ça serait déjà plus le cas et donc plus utile, mais pour moi ?

Du coup, je pense qu'il faut vraiment faire attention à la différence entre critique et commentaire, et peut-être réservée les critiques aux Plumes qui le demandent, qui sont mentalement préparée et surtout, pour qui une analyse aussi poussée serait pertinent, car version finale, car réflexion poussée dans l'écriture, etc...

Bon, j'ai un peu dérivée, mais j'ai beaucoup aimé l'intervention d'Isa donc voilà ^^

Avatar du membre
Eulalie
Messages : 318
Enregistré le : 21 mars 2019, 10:34
Contact :

Corriger sans (être) bless(é)r

Message par Eulalie »

@Isiniel je suis touchée par ton commentaire. Tu vis vraiment la critique d'un texte comme une relation de pouvoir entre le critique et l'auteur. Je suis d'accord avec toi quand tu dis vouloir désacraliser la critique. Mais pour tout le reste, j'ai un avis différent du tien et du coup, j'ai envie de mieux te comprendre. À commencer par une question qui me tracasse : pourquoi fais-tu de la critique de textes ? Je n'imagine pas que tu te complais dans la violence, ni que tu souhaites disposer des auteurs que tu commentes en leur imposant ta sensibilité. Mais du coup, je me sens perdue concernant tes intentions.
Je voudrais également comprendre ce que tu entends par bienveillance parce que je ne crois pas définir le terme de la même façon que toi.
Accepterais-tu de m'éclairer ?

Avatar du membre
Renarde
Messages : 1970
Enregistré le : 15 juin 2019, 22:39
Localisation : Suisse
Contact :

Corriger sans (être) bless(é)r

Message par Renarde »

Je rejoins complètement @Isapass sur ce point. Si je ne souhaitais aucun commentaire/critique, j'aurais auto-édité mon livre et terminé, inutile d'en discuter.

Quant au rapport de force, si on veut vraiment en chercher un, il pourrait également se trouver du côté de l'auteur. Parce que la personne qui prend du temps, parfois même beaucoup, pour écrire un commentaire argumenté et précis histoire de partager son ressenti, s'attend à être lu. A être écouté. Mais c'est l'auteur qui a le dernier mot. Entre "ce que tu as écrit est nul" et "ce que tu penses est nul", je ne vois pas grande différence.
Lorsque quelqu'un passe des heures à écrire une critique et qu'il n'y a aucun retour, aucune réaction, qui tient le couteau par le manche ?

Avatar du membre
Rachael
Modératrice
Messages : 2912
Enregistré le : 06 janv. 2018, 15:00
Contact :

Corriger sans (être) bless(é)r

Message par Rachael »

Le point de vue d'@Isiniel sur la critique me fait réagir, car j'ai de mon côté une vision trèèèès différente que je vais essayer d'exposer. Pour autant, ceci n'est pas une critique de son point de vue, qui est aussi valable que le mien, et je le rejoins sur le fait qu'il faut désacraliser la critique (mais elle ne me semble pas sacralisée sur PA... et ne devrait pas l'être).

* Pour moi **le commentateur est au service de l'auteur**. Si l'auteur a déposé son texte sur la plateforme, c'est pour qu'on le lise, évidemment, mais surtout pour qu'on l'aide à l'améliorer. En ce sens, je ne vois pas d'asymétrie ou de violence du côté du commentateur, mais au contraire une mise au service du commentateur au bénéfice de l'auteur. Pour moi tout commentaire doit avant tout **viser à aider l'auteur**, selon plusieurs dimensions (orthographe, grammaire, efficacité narrative, clarté du sens, profondeur des persos, etc). En ce sens, la bienveillance du commentateur est importante, elle est présente de manière évidente sur PA et en constitue une des spécificité. (elle l'est moins sur d'autres forums que je ne citerai pas...)

* Le savoir et le savoir-faire du commentateur ne sont pas forcément "supérieurs" à celui de l'auteur, mais le commentateur a d'une part une vision extérieure et neuve de l'oeuvre, et d'autre part une sensibilité différente. Il reçoit l'oeuvre d'une façon qui lui est personnelle. Il peut par exemple ne pas comprendre quelque chose qui parait évident à l'auteur et fera oeuvre fort utile en le lui signalant. Donc quelqu'un qui est novice peut commenter de manière pertinente comme quelqu'un de plus "aguerri" (mais probablement selon d'autres modalités).

* Dans cette relation qui est pour moi **non hiérarchique**, la critique est une vision extérieure et non un absolu à suivre. J'en veux pour preuve que sur nombre de textes des avis divergents apparaissent et donnent lieu à des discussions souvent intéressantes et importantes pour l'auteur, car il voit comment son intention peut être reçue par différents lecteurs.

* Non, je ne trouve pas que "La critique propose, l?auteur dispose" soit un mensonge complaisant. La critique éclaire l'auteur sur la façon dont son texte est reçu par différents lecteurs, et comme il est le seul à connaitre sa véritable intention en écrivant, je le crois capable de profiter des critiques pour améliorer l'adéquation entre son intention première et l'effet produit par son texte.

Je vais m'arrêter là, mais je trouve que cette discussion pose une question de fond qui est la nature même du commentaire ou de la critique. Qu'est-ce qu'on en attend, que devrait-elle comporter, ne pas comporter. Si vous avez des idées, des désidaratas sur la question, ce serait intéressant de donner la parole aux auteurs !
Qu'attendez-vous d'un "bon" commentaire?

Avatar du membre
Dédé
Messages : 2438
Enregistré le : 26 déc. 2017, 16:25
Contact :

Corriger sans (être) bless(é)r

Message par Dédé »

J'ai déjà eu un commentaire sur FPA assez traumatisant dans lequel la lectrice disait souffrir à la lecture et qu'il n'y avait rien à sauver. Et ce genre de commentaires sur plusieurs chapitres. C'était assez violent et pas très constructif...
Mais je pense que ceci est exceptionnel sur FPA. Pour ma part, tant que le tact et la bienveillance sont là, toute remarque ou critique me va. Et je rejoins un peu l'avis de @Rachael sur la relation auteur/commentateur.

Avatar du membre
Renarde
Messages : 1970
Enregistré le : 15 juin 2019, 22:39
Localisation : Suisse
Contact :

Corriger sans (être) bless(é)r

Message par Renarde »

@Dédé J'avoue que je ne comprends pas ce genre de critique. Quel est le but ? J'ai déjà commencé une histoire sur FPA et au bout du premier chapitre, je savais que ce n'était pas pour moi. Je n'ai pas posté comme commentaire "ampoulé et mortellement ennuyeux", j'ai juste fermé le tout et laissé à d'autres plumes peut-être plus réceptive le soin de commenter le récit.
Je ne sais pas vous, mais je viens de réaliser que je ne commente que les histoires et/ou les auteurs que j'apprécie. Avec le risque de lire tout d'une traite plutôt que de commenter (ça m'est arrivé plus d'une fois...).

Elia
Messages : 1346
Enregistré le : 06 janv. 2018, 13:38
Contact :

Corriger sans (être) bless(é)r

Message par Elia »

@renarde je suis tout à fait d'accord. On peut ne pas accrocher à une histoire pour X raison (et ça m'est déjà arrivé), donc en général, quand je n'aime pas, je ne commente pas. Quand je m'arrête sur une histoire, c'est surtout parce que j'accroche au style et s'il m'est arrivé de laisser un commentaire mitigé (je crois que c'est arrivé une fois :joy:, c'est parce que malgré tout l'histoire avait un très gros potentiel et d'ailleurs en lisant la suite, je n'ai presque rien eu à redire !

Mais tout ça pour dire que je rejoins certains arguments : il n'y a pas de critique, mais plutôt des commentaires constructifs et qu'il faut savoir accepter la critique en retour !

Isiniel
Messages : 39
Enregistré le : 25 mai 2019, 21:58
Contact :

Corriger sans (être) bless(é)r

Message par Isiniel »

Ah, ah, je dois vous avouer que j'ai une vision assez pessimiste sur cette relation *(rire gêné)*. Ceci dit, je pense avoir exagéré en choisissant le terme d'"adversaire". Je n'en reprendrais que l'idée d'un antagonisme, car cette position légitime alors que l'auteur puisse défendre les choix qu'il a réalisé au cours de l'écriture. Et elle me paraît être la seule position où auteur et critique se traitent en égal. Accueillir la critique à la manière d'un adversaire modifie les postulats de départ qui forment cette relation. La position de la critique est avantageuse : @Audrey-Lys, par exemple, tu estimes que le but d'un commentaire est de faire avancer l'auteur. @Litchie, tu avances que la critique peut remettre en question le choix d'écriture, comme une piste de réflexion. Tu poses le problème qu'on puisse ne pas accepter commettre une erreur. Je suis d'accord avec vos assertions. Toutefois, elles expriment aussi le postulat suivant : "la critique peut avoir raison". Ce postulat me paraît dangereux, car elle suppose que toute critique, à sa conception, est "présumée bonne" ou "présumée bonne à prendre".

Attention, je ne dénigre pas le contenu des critiques. Je n'ai pas l'arrogance de juger les critiques de mes pairs. Toutefois, je souhaite mettre en exergue la légende qui entoure la critique, malgré elle ou non.

Adopter le postulat que la "critique peut avoir raison" n'est pas un pis-aller : elle est un fonctionnement acceptable qui reste probablement viable. Mais elle entraîne une conséquence qui est l'inversion de la charge de la preuve. Comme la critique est supposée bonne, c'est à l'auteur d'apporter les preuves que son choix est correct.

C'est pour cette raison, et je me montre en désaccord avec toi @Soah (mais d'accord sur le reste ! *(rire)*) que même un "C'est nul", ou un "Je n'aime pas" provoque un remous, malgré la petitesse de ces commentaires. Et je suis prêt à parier que des deux, l'auteur a été souvent amené à davantage se justifier que la critique. La bienveillance de forme est nécessaire, je ne m'en dédis pas. Vous avez raison en soutenant que cette gentillesse reste nécessaire. Mais elle dissimule mal la violence de fond du fait de ce postulat. Que la critique est "présumée bonne" ou "bonne à prendre" entraîne nécessairement le postulat selon lequel, l'écrit "peut être incorrect" et amplifie la violence des positions.

En ce sens, vos messages me font revenir sur ma position initiale : il n'est pas tant question des contenus des critiques que la forme actuelle des relations.

J'ignore le fonctionnement le plus optimal. Toutefois, vos points de vues demeurent intéressantes et me font préciser ma gêne.

Je reste en désaccord avec toi, @Isapass. Même si tu as agréablement raison sur la relation critique-critiqué dans le cadre des romans terminés, je ne partage pas ton point de vue sur les oeuvres en devenir. Tu utilises de nombreux termes mélioratifs pour qualifier le travail de la critique : "profiter", "expérience", "connaissances", "amélioration", atteindre le point", "achevée", "aider à la progression".
Je ne dis pas que ces éloges sont immérités. Tu es une des piliers de ce forum : l'expérience et le témoignage parlent pour toi. Toutefois, je me méfie de ces termes qui justement élèvent et maintiennent la critique dans ce postulat. Et par voie de conséquence, ces mots dangereux me semblent créer une culpabilisation de la défense. "La critique aide ; si on refuse son aide (du moins, si on refuse les modifications proposées, à tort ou à raison), c'est qu'on était pas disposé à être critiqué". L'atmosphère qui baigne la critique rend le refus des modifications difficile, puisqu'elle suppose de son auteur qu'il ne serait qu'un "réfractaire" ou une "personne qui refuse la remise en question", et nie les "améliorations" de son texte. Il existe donc une sanction morale implicite pour celles et ceux qui défendraient leur texte en vue de refuser les modifications.

Toutefois, j'accepte la contradiction : je proviens de forums d'écritures différents de PA. Si vous estimez que la critique n'est pas sacralisée sur PA, je me range à votre avis.

Je suis d'accord avec toi @Renarde. La moindre des politesses reste de répondre à la critique. Mais j'exprime mon désaccord vis-à-vis du fait que "L'auteur a le dernier mot". Cette phrase en vérité constitue le moteur invisible de la relation asymétrique : "puisque l'auteur aura le dernier mot, alors de quelque type que sera la relation, cela n'aura pas d'importance".
Le déni de la critique constitue une forme de violence de l'auteur vers la critique. Je ne te contredirais pas là-dessus. Toutefois à partir de cet état de fait-là, la relation n'existe pas puisque l'interaction est tronquée dès sa base.

Ton point de vue me paraît intéressant @Rachael, et quelques-uns de tes arguments font mouches : la discussion aplanit la violence de la critique, en effet. Mais au point d'en effacer toute hiérarchie ? Cela égalise-t-il réellement la posture de la critique ? Les discussions littéraires demeurent indispensables, je suis d'accord. Toutefois, quel est le garde-fou qui permet à l'auteur de se prémunir contre "la moyenne pondérée des styles" ? Ton argument semble en vérité poser la non-hiérarchie et le non-absolu des commentaires sur la responsabilité de l'auteur (pardon, il se peut aussi que je ne t'ai pas compris ; et comme je suis un peu idiot sur les bords... *(visiblement gêné)*). Il perçoit comment son texte est reçu par différents lecteurs et profitent de ces critiques pour améliorer son texte, je suis d'accord. Mais quel garde-fou, a posteriori ? L'auteur, uniquement ? Alors, il me paraît bien esseulé.

@Eulalie, en vérité, je poursuis un peu l'idée du topic et des idées que vous avez déjà tous émises, et que je ne fais que probablement répéter *(rire gêné)* : quelle est la forme la plus complète et la plus sincère de la critique ? Quelle est la forme idéale de la relation ? La bienveillance de forme est un premier pas ; mais est-il suffisant ?
La critique est une Réaction à l'Action de l'écriture. Si celle-ci amène son critiqué à ne plus rien écrire, alors notre critique devient mauvaise, car elle aura crée du néant à la place d'un surplus de vie. Cela résume bien ma pensée : La critique est un nihilisme. Elle ne peut s'échapper du nihil que si l'auteur "Sur-vit" à la Réaction. In fine, la survie du critiqué ne dépend pas de nous, même si nous sommes à l'origine de cette situation. La critique est donc aussi irresponsable. Elle me devient donc une pratique haïssable.
J'adore critiquer et discuter des choix. Toutefois, ces pensées me rendent ce penchant nécessaire de la littérature détestable. Le but est égoïste : rechercher une forme idéale de la critique, c'est aussi rechercher à dépasser le nihilisme inhérent à cette pratique.

Vos points de vue sont intéressants, remettent en question certaines de mes pensées, et j'espère vous avoir tous répondu dans la globalité ; mais si jamais je ne l'ai pas fait, n'hésitez pas à le souligner !

Répondre

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 4 invités