PAtober - édition octobre 2023

[Sorryf]

Jour 29 : un mauvais miracle

Spoiler

je rage parce que :
1. C'est juste en tournant les portes que je me suis rappelée que mon dessin était au dos d'une page de texte
2.je me rends compte que j'aurais pu faire du relief sur toute la partie du jardin non seulement ça aurait été stylé mais en plus ça aurait résolu le problème de conception du mur du jardin qui donne l'impression que le kraken est au dessus d'un promontoire alors qu'en fait elle était enfermée je suis dépitée je suis a ça de tout recommencer

[Raza]

29 octobre – un mauvais miracle

Etait-ce un mauvais miracle,
Ou bien une bonne malédiction ?
A deux doigts d’une débâcle,
Il avait eu une prémonition.

Il la savait colérique,
Et souvent impétueuse,
Devant son portique,
Il se l’imaginait tueuse.

Effrayé il revint sur ses pas,
Il ne voulait pas rencontrer son trépas.
Bien que confus par sa prédiction,
Il se félicita de son émancipation.

Surtout quand il la trouva le lendemain,
En première page du journal local,
Aux côtés d’une tête dans un bocal,
Et son visage caché de la main.

[Herbe Rouge]

29/10/2023 : Un mauvais miracle

Je lui avais pourtant dit et répété que je ne voulais pas faire de vœu, que je n’avais besoin de rien. Mais il insistait, il insistait ! Super saoulant. Je l’avais prévenu, qu’il prenait un risque. Mais non, mon génie de mari n’en fait toujours qu’à sa tête ! Il avait absolument voulu m’offrir trois vœux pour mon anniversaire et avait refusé d’en démordre.
Alors j’en ai fait un. De vœu je veux dire. Et je ne pourrai plus jamais en faire d’autres.
Parce que maintenant qu’il s’était transformé en poisson rouge suite à mon vœu, tout ce qu’il pouvait faire, c’était des « bloub bloub », et c’était bien fait pour lui. Avec tous ces siècles d’existence, il aurait bien dû le savoir, qu’il faut toujours écouter sa femme.

[maanu]

30 octobre – Cannelle et gingembre

C’est la catastrophe. Les invités arrivent dans quelques heures, je n’ai presque plus rien dans le frigo et tous les magasins sont fermés. Comment est-ce que j’ai pu ne pas réaliser qu’on était dimanche ?! J’ai vraiment de la soupe dans la tête – si seulement j’en avais aussi dans ma casserole.
Tout ce que j’ai c’est trois patates pour six, une salade qui fait la tronche et des petits-suisses. Ah, et un bâton de cannelle et une racine de gingembre. Je les ai achetés la semaine dernière parce qu’il y avait une promo chez l’épicier. Je m’étais dit que ça ferait chic pour mon dîner, justement.
Même si j’arrive à leur préparer la tisane la plus épatante de leur vie, pas sûr que ça sauve la soirée…

[Solamades]

30 :  Cannelle et Gingembre

La cale du bateau puait la moisissure. Nathan avait été enfermé dans une cage, à côté des trésors, de l’or à ne plus savoir qu’en faire et des tonneaux qui n’attendaient que d’être ouverts.

Et lui, il faisait la sieste. Rien de tout ça n’était grave. Il suffisait d’être patient… Au levé du jour, il se tourna vers la serrure et en fit son affaire. Il ressortit dans la cale et fouilla un peu. Les tonneaux ne lui résistèrent pas bien longtemps non plus. D’autres trésors. Des épices, de la cannelle, du gingembre, pas si vieux que ça, preuve que l’équipage était encore actif.

Mais pour l’heure, rien ne valait la liberté. Il sortit sur le pont et découvrit que le bateau était retourné à son port. Il se remit à l’œuvre pour le sortir de là et suivit les contours de l’île jusqu’à retrouver les débris d’épave de son propre navire… puis le capitaine, installé sur la plage avec une bouteille de rhum rejetée par les vagues. En le voyant arriver, ce dernier éclata de rire et l’accueillit les bras ouverts.

— Nathan, Nathan, Nathan ! Tu es incroyable !
— Alors vieux crouton, qui avait raison ?
— Moi, affirma le capitaine en lui passant un bras autour des épaules. Je suis resté assis sur la plage et tu m’as rapporté mon trésor ! 
— Ton trésor ?
— Bien sûr… je suis le capitaine de ce vaisseau et je le cherche depuis que mon équipage s’est mutiné et que je l’ai maudit.

Ce fut la dernière chose qu’il entendit avant de s’écrouler, assommé par la crosse d’un pistolet, tenu par une main putréfiée.

[Sorryf]

Jour 30 : cannelle et gingembre

Spoiler

normalement ce jour aurait du lever le mystère sur les 6 traces de pied du jour 1, avec des pieds cuits a la marmite avec la cannelle et le gingembre mais je me suis dégonflée : pas de gore dans mon beau dessin (et je voyais pas comment dessiner le contenu d'une marmite en vue latérale) le mystère reste donc entier

[Herbe Rouge]

30/10/2023 : Cannelle et gingembre

— Alors tu vois, si tu mixes le gingembre et que tu l’étales en couche bien épaisse sur le dessus de ta tête, cela t’aidera à lutter contre ta calvitie !
— Et faut faire ça souvent ?
— Tous les soirs !
— Et la cannelle ?
— La cannelle, tu la fais bouillir dans de l’eau avec un peu de citron, et ça te fera une super tisane qui t’aidera à dormir malgré ton crâne puant le gingembre.

[Dédé]

30 octobre :

30. Cannelle et gingembre
— Thé, café, chocolat chaud ou bière ?
— Monsieur l’Agent, un café à la cannelle ou un thé au gingembre.
— Je peux vous servir les deux, Moussaka. Patober ne va pas tarder à revenir.
— D’accord…
— Votre sœur ne vous manque pas trop ?
— Oh ! Si, monsieur l’Agent… Je crois même que c’est pour cette raison que Patober m’a invitée. Il ne veut pas que je reste seule.
— Mon petit Patober a le cœur sur la main.
— Oui. Ma sœur a de la chance de l’avoir comme ami.
— Il est aussi votre ami, Moussaka, vous savez…
— Vous croyez ?
— Oui.
— C’est tout de même terrible ce qui arrive à Paëlla…
— Tout aussi affreux que ce qui est arrivé à Rizotto.
— C’est vrai.
— Alors, thé à la cannelle ou café au gingembre ?
— J’hésitais entre le café à la cannelle et le thé au gingembre, monsieur l’Agent.
— Ah ! Oui ! Exact. Où avais-je la tête…
— Sans doute encore perdue dans cette affaire.
— Sans doute.
— Vous croyez en la culpabilité de Paëlla ?
— Et vous ?
— J’ai posé la question la première, monsieur l’Agent.
— Je crois en la justice. Je ne fais qu’écouter ce qu’elle a à dire. Je n’ai pas à donner mon avis sur les affaires.
— Je comprends.
— Mais… Imaginer Paëlla empoisonner un plat avec de l’amanite vireuse. C’est curieux…
— Ah bon ? Je croyais que c’était avec de l’amanite phalloïde...
— Comment savez-vous cela, Moussaka ? Ce détail n’a pas été révélé au grand public. Seulement, le Bureau, Patober et Paëlla étaient au courant.
— Euh… Paëlla a dû m’en parler.
— Elle m’a certifié n’en avoir parlé à personne. Prenez donc un thé au gingembre avant de passer aux aveux !

[ClaraDiane]

21 octobre – le lit vide
- Ô mon aimé, comme je me languis de ton absence, comme les nuits sont longues sans toi, comme le soleil est morne, comme le…
- Bon, t’as fini oui ? On dirait que je suis parti depuis des semaines ! Je suis sûr que tu en profites pour étaler tes affaires partout.
- Et comment, et pour dormir au milieu du lit !

25 octobre – ville fantôme
Je vérifie d’abord les commerces. Rien. Puis les maisons. Rien. Le parc, la bibliothèque, l’allée derrière le supermarché… Rien, rien, rien !
Merde, il était juste censé faire disparaître mon ex, ce sort !

27 octobre – forêt oubliée
Lentement, en silence et en toute discrétion, le champignon s’épanouit. D’abord en poudre noire et collante puis, une fois que ses filaments ont poussé assez loin, en une forêt de fines tiges. Il rêve de l’humidité des sous-bois et de la brume du matin, des pluies d’automne et des feuilles qui tombent.
Tout ce qu’il a, c’est cette poire au fond de la coupe. Il ne faut pas traîner : dès que l’humaine s’apercevra qu’elle a pourri, il finira au compost !

30 octobre – cannelle et gingembre
Je claque la porte de ma voiture comme j’ai envie de claquer ce demeuré de client qui pense que je vaux moins que mon collègue. Je marche d’un pas rageur comme si je piétinais ledit collègue qui a estimé qu’aujourd’hui était le festival de la beauferie et de la misogynie. J’ouvre la porte de l’appartement à la volée comme pour…
L’odeur m’accueille, m’enveloppe, me câline. Elle me promet un moment de sérénité, une tasse de tisane et de douce chaleur. Ma femme sait toujours quand j’en ai besoin.

[Nascana]

Jour 27

Sur ma monture, je chevauche à travers les bois. Un lieu qui porte le nom de « forêt oubliée ». D’après les renseignements que j’ai obtenus, la moitié de cette étendue boisée est invisible pour les simples humains. Un repère de magie et de créatures surnaturelles.
Par chance, elles ne me cherchent pas de noises puisqu’elles ne m’assimilent pas à de la nourriture, mais a un prédateur. Dans certains cas, cela a du bon d’être un vampire.

Jour 28

Pourquoi faut-il que la vie après nous avoir malmené tente de nous amadouer ? J’ai perdu mon père… Je vais devoir gérer le ranch seul et là apparaît un arc-en-ciel, comme un signe divin pour me motiver à continuer.