PAtober - édition octobre 2023

Rapiapia
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Re: PAtober - édition octobre 2023

Message par Rapiapia »

6 Octobre - Feu follet
Brille, brille dans la nuit,
Cours, cours je te fuis,
Danse, danse dans les bois,
Me cache 'sitôt qu'tu m'aperçois,
Trébuche, tombe dans un crie,
D'ta maladresse tu es punie,
Mais dès que tu t'endormiras,
Ma vive lumière te guérira,

Joie, joie, heureux tu seras,
Mais à mon plus grand désarroi,
Feu follet, tu me nommeras.

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dark revenger
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Re: PAtober - édition octobre 2023

Message par dark revenger »

Tu veux mon doigt ?... (7/10)

- Tu veux mon doigt ?...
- Pourquoi ? s'exclamèrent Patriztcha et Sashmalhek à l'unisson.
- Pour creuser plus profondément dans votre plaie commune qui cicatrise à peine.
Les deux jeunes accusèrent le coup, comme pris en faute. La phrase qu'avait énoncée Griesedt avait été tranchante comme un couperet. La sorcière... (Pardon. Aïe. Coup de balai. Aïe. On dirait vraiment une... Aïeuh. Silence. ) L'enchanteresse, donc, sourit devant l'air pataud du dragonoïde qui avait fait tant trembler les foules par le passé.
- Bon ! Ne tardons pas plus ! Nous devons fuir avant que...
Elle ne put finir sa phrase. Une détonation tonitruante cingla leurs oreilles et brouilla l'atmosphère
d'une nuée grisâtre. Ce qui était caractéristique d'une entrée en force entre deux mondes différents dans un espace inter-dimensionnel.
- Allez ! Venez ! Nous n'avons plus le temps de rien.
Patriztcha et Sashmalhek la suivirent sans rechigner.

La barrière invisible se consuma, comme rongée par les flammes. Quelques temps après, il n'y avait plus rien. Drakken voyait enfin la véritable maison et l'agitation dedans.
- Dépêche-toi, Mélavt ! Défonce-moi cette porte !
Celui-ci ne perdit pas de temps et sa large épaule l'enfonça. Les ténèbres d'un intérieur éclairé par un feu chancelant les accueillirent.
- Où sont-ils ?! Bon dieu de Mashtroc !!
Un rai de lumière répondit à la question de Drakken. Son impression était confirmée. Des formes avaient bien mu au fond de la pièce et étaient sortis par cette porte dérobée à l'arrière, en ogive.
- Viens ! Nous devons les rattraper.

maanu
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Re: PAtober - édition octobre 2023

Message par maanu »

7 octobre - Tu veux mon doigt ?

- Mais si, allez, viens ! Tu vas voir, ça va être marrant de faire ça ensemble. Et comme ça, au moins, tu sauras faire les gâteaux.
- Pfff…
- Bon, allez. Je te lis la liste des ingrédients, et toi tu les mets dans le saladier. D’accord ? Alors… Pour commencer, 150g de farine.
- C’est où ?
- Dans le placard, là. Tu y es ?
- Oui, oui…
- Ensuite, 50g de sucre en poudre.
- Là. C’est bon, c’est fini ?
- Ah non, on commence à peine. Maintenant, deux œufs.
- Il faut les casser ?
- Oui, c’est mieux, quand même.
- Bon. Et après ?
- De l’huile.
- Combien ?
- Un doigt.
- …
- …
- Un doigt ?
- Oui. Un doigt.
- Mais… Qui viendrait de qui ?
- Ben, de toi, pardi !
- C’est-à-dire que… Ça ne m’arrange pas bien, ça…
- Et pourquoi ça ?
- Ben… Des doigts, j’en ai que dix. Si je commence à en distribuer un à chaque fois que quelqu’un a envie de faire un gâteau…
- Oh, misère… Et ma main dans ta tête en dédommagement, ça irait ?
- Ben… Non plus… Décidément, je crois que je l’aime pas beaucoup, ta recette…

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EryBlack
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Re: PAtober - édition octobre 2023

Message par EryBlack »

7 octobre - Tu veux mon doigt ?
J'ai éteint ma lampe depuis deux minutes et déjà les ombres s'animent. Ça cliquette, ça grince, ça souffle ; c'est toujours comme ça depuis qu'on a emménagé. Au fond de mon lit, je reste paralysée, les yeux grands ouverts dans le noir. Quelque chose passe au-dessus de moi, autre chose farfouille sous mon lit. Dans l'armoire les cintres se chamaillent. J'ai peur. J'ai peur, mais surtout : j'en ai marre.
"Tu veux quoi, à la fin ?!" je hurle.
Je me redresse, je balaye l'obscurité d'un grand geste de bras.
"Bouffe-moi si c'est pour ça que tu es là ! Tu veux quoi, hein ? Mes mollets ? mes cuisseaux ?"
J'envoie balader les couvertures et je me lève. Le cœur me bat à tout rompre, les bruits de la chambre ne se calment pas mais je fais plus de bruit qu'eux et tant que je crie, je tiens la peur à distance
"Tu veux me bouffer les yeux ou les oreilles ? Mais vas-y, viens, qu'est-ce que tu attends ?"
Je parcours la chambre en martelant des pieds partout, à tâtons je trouve la commode, j'ouvre et ferme rudement les tiroirs.
"Tu veux mes bras ? mes mains ? Tu veux mon doigt ? – AÏE !"
J'ai galéré à retrouver l'interrupteur. Mon index est tout violet. La chambre est silencieuse.

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Solamades
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Re: PAtober - édition octobre 2023

Message par Solamades »

1 : six pieds
Un deux trois, nous irons au bois
quatre cinq six pieds…
2 : Araignées et nez crochus
Comme vous pouvez le voir, madame, elle est extraordinaire, vous n’avez jamais vu une telle merveille de votre vie. Ce style, cette maitrise, cette élégance et surtout, surtout, cette originalité !  Cela représente évidemment des heures de travail, mais aussi une minutie à toute épreuve et du talent, beaucoup de talent !

Lui regarda sa femme qui s’extasiait devant les fils longs et délicats d’un ouvrage atypique, tordu, torsadé, noué… un peu trop alambiqué à son gout. Lui était plutôt du genre traditionaliste, voir minimaliste. L’originalité… bof. On s’en lasse vite.

— Mais… mais… comment est-ce possible ? demanda-t-elle. Je n’ai jamais rien vu de tel ! Qui l’a crée ? Comment ! 
— Une grande artiste assurément.
— Assurément, répéta-t-elle conquise.
— Chéri… soupira-t-il. Une toile pareille, ce ne sera jamais dans nos moyens.
— Oh, mais arrête ! gronda-t-elle. Je regarde, c’est tout !

Pourtant ça se voyait au fonds de ses huit yeux qu’elle crevait d’envie. Il soupira et laissa faire.

— Comment s’y est-elle prise, demanda-t-elle. C’est vraiment… fantastique !
— C’est une technique spéciale, ça s’appelle une toile en crochet. Crée par une araignée au nez crochu, cela va de soi.
— Oh… D’accord… Oui. Cela va de soi.
3 : Kraken
— Contact avec l’ennemi !

Le capitaine Dewie se précipita vers son poste de commandement. Devant lui, la console clignotait de toute part. Il se concentra sur l’écran de contrôle.

— Salle des machines, au rapport !
— Flanc bâbord touché par un harpon, mon capitaine, lui répondit une voix dans les haut-parleurs. Dommages mineurs. Voie d’eau en cours de colmatage. Le projectile a été dégagé par l’artillerie sept.

Un harpon ?

— Artillerie sept, vous l’avez ? demanda-t-il en sentant une joie mauvaise s’emparer de lui.
— Arme ennemie parée, mon capitaine.
— Et si nous leur rendions la politesse ? Ricana Dewie. Vigie, au rapport !
— Ici la vigie. Les perturbations viennent du nord nord-est à six pieds.
— Artillerie une à huit, en coordination avec l’artillerie sept ! Début de la manœuvre centrifuge ! 

Toutes les voix lui répondirent à l’unisson. La structure tout entière pivota dans un grincement satisfaisant. Le harpon jaillit et apparut sur les radars, petite étoile filante mortelle.

— Touché ! exulta la vigie.
— Salle des machines, donnez tout ce que vous avez, on lance l’assaut. Artillerie, un à quatre, en formation destructrice. Cinq à huit, formation dissuasive.
— Contact ! 

Dewie ferma les yeux, écoutant les tourbillons dans l’eau, les rouages de la mécanique, puis un long craquement qui lui procura des frissons de plaisir.

— Cible broyée, capitaine.
— Excellent travail. Repartez en chasse, il y a sûrement d’autres sous-marins dans les parages. Vigie ?
— Affirmatif. Ils tentent de nous encercler.
— Ah oui ? susurra le capitaine. Très bien. Ils cherchent le Kraken ? Ils vont le trouver.
4 : Souverain.e des citrouilles
— Mais si ! Je t’assure ! Je suis la souveraine des citrouilles ! 

Le fermier regarda la gamine minuscule qui se tenait debout sur la plus grosse des courges de son champ.

— Mais oui, mais oui. Maintenant, fiche le camp ou tu vas t’en manger une.
— Je ne te laisserai pas abimer mes précieuses protégées, je te préviens, je les défendrai !  affirma-t-elle de sa voix aigrelette.
— Oh bon sang, tu me fatigues.

Il la considéra, embarrassé. Elle avait quoi, quatre ans ? Cinq tout au plus. Elle portait un espèce de déguisement de fée en piteux état et il était à peu près sûr de ne jamais l’avoir vue trainer dans le coin. Les touristes seraient bien gentils de ne pas laisser trainer leur marmaille, il avait du boulot !

— Allez, descends, insista-t-il. Tu vas te faire mal.
— Non !
— Ah c’est comme ça ?

Il prit un air mauvais et donna un grand coup de fourche dans l’une des courges. La gamine hurla et il ricana intérieurement. Voilà, elle allait juste pleurer et s’en aller, ça lui avait couté une courge, il la ramènerait à sa femme pour qu’elle lui fasse une soupe.

Sauf que la gosse ne pleurait pas. Elle fulminait. Elle leva les bras vers le ciel et hurla : 

— Aux armes !  Vengez-vous !

Il grogna. Elle avait un grain, tout simplement. Il fallait qu’il trouve ses parents, il voulait pas qu’on l’accuse de quoi que ce soit et encore moins d’avoir brutalisé une petiote.

Un bruit incongru le coupa dans son élan. Il se retourna. La dernière chose qu’il vit, furent trois énormes citrouilles avec des dents acérées.

Debout sur la plus grosse, la souveraine pouffa.

— Je t’avais prévenu.
5 : Le chemin était un cercle
Le chemin était un cercle,
Qu’on parcourt pendant des siècles
On y tourne et on s’y perd
Et hop ! C’est déjà hier.
6 : Feu folet
Le comte des corbeaux attrapa les doigts délicats de sa femme et l’aida à descendre du carrosse. Dame Corneille fit quelques pas hésitant sans lâcher la main de son époux.

— Chéri, où sommes-nous ? demanda-t-elle.
— C’est notre nouveau logis, révéla-t-il.

Dame Corneille papillonna des paupières, surprise et enthousiaste.

— Dis-moi ! Est-ce que c’est un château ?
— Non, ma mie…

Il couva sa femme d’un regard tendre et admira la lueur blafarde de ses iris voilés. Il sourit.

— C’est un manoir.
— Oh, merveilleux ! Décris-le-moi !
— Il est de taille raisonnable, mais les toits sont noirs comme tes yeux et les murs blancs comme ta peau. Le jardin est immense et splendide, parsemé de fontaines et de ruisseaux, les roseaux qui oscillent ressemblent à tes cils, ma douce. Il est parcouru de feux-follets qui habitent chaque lanterne. Et les arbres… leurs branches sont semblables à tes ongles en forme de stylets. Je pense… je pense que nous y serons bien après quelques aménagements pour ton confort.
— Mais ça a déjà l’air merveilleux ! 
— Allons-y, approuva-t-il. Visitons l’intérieur.

Il réprima un soupir en s’avançant vers le taudis marécageux et branlant qui allait devenir son foyer.

— C’est incroyable, murmura-t-il. Il est splendide.
— Si seulement je pouvais le voir ! 

Elle le croyait toujours. Dans sa tête à elle, ce serait un paradis. N’était-ce pas l’essentiel ? Il devrait juste s’assurer qu’elle n’apprenne jamais la vérité.
7 : Tu veux mon doigt
— Heyyyy Meeeec……
— Ouiii…
— Yaaaa coooomne un trouuuu…
— Ooh… Mmmminccccce. Q’uessssssst qu’on fffffait…
— Faaaaaut le boucheeer…
— Tu vvvvveux mmmmon dddddoigt ?
— Ouaissss Aveeeec un peuuuu de bannnnnde.

La momie se sépara de son auriculaire qui semblait avoir la bonne taille et le tendit au zombie plombier.

— Ccccc’est boooon ?
— Paaaaarfaiiiiit.

TUSCARORA
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Re: PAtober - édition octobre 2023

Message par TUSCARORA »

LE CHEMIN ETAIT UN CERCLE

Abbie se rendit soudain compte qu’elle était seule. Intriguée par cette plante qu’elle avait repérée près d’un rocher, elle était sortie du sentier pour l’examiner. Elle avait toute l’apparence d’une mandragore mais il était étrange de la trouver en ce lieu. Elle prit une photo et décida de rebrousser chemin pour rattraper son groupe. Elle suivit une petite sente qui, pensa-t-elle, rejoignait le sentier principal mais personne en vue. Elle continua en accélérant le pas mais le sentier la ramena à son point de départ là où elle s'était arrêtée pour observer la plante. Celle-ci semblait l’attirer dans son cercle et posséder une aura magique. Certaines légendes racontent que les tertres habités par les fées se présentent ainsi. Foutaises, se dit-elle. La nuit allait tomber. Il fallait qu’elle retrouve son chemin à tous prix. Elle n’entendait aucun bruit, pas même l’écho de la voix d’un randonneur s’étant aperçu de sa disparition. Elle sentit l’angoisse étreindre sa poitrine. Elle fit un effort pour se souvenir par où elle était arrivée jusqu’ici. Elle chercha ses traces de pas et crut distinguer des empreintes qui ne correspondait pas aux siennes. On aurait dit celles d’un animal griffu. En levant la tête, elle perçut comme le scintillement d’une flaque. Elle ne se rappelait pas avoir remarqué un point d’eau. Elle s’y dirigea et aboutit au bord d’un petit lac aux eaux translucides. Lorsqu’elle se pencha au-dessus, elle fut prise d’un sentiment de terreur. Ce qu’elle voyait n’était pas elle mais la silhouette d’un… loup ! Elle voulut crier mais elle n’émit qu’un sinistre hurlement qui monta jusqu’à la lune attentive et pleine qui s’épanouissait au-dessus de sa tête.
Modifié en dernier par TUSCARORA le 07 oct. 2023, 21:47, modifié 3 fois.

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Raza
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Re: PAtober - édition octobre 2023

Message par Raza »

7 octobre — tu veux mon doigt ?
Le petit garçon assistait à la cérémonie de la distribution. Le Grand Planaire venait les gratifier de sa bénédiction, en ce jour ensoleillé. Le vaisseau descendait lentement, les couvrant d’une ombre bienvenue. Le sas s’ouvrit, et il apparut. Sa silhouette fine se détachait du fond acier.
Alors que les Planaires honoraires déchargeaient les caisses, une femme se leva, et courut vers le Grand Planaire, avec une intention belliqueuse.
Le petit garçon sentit la main de sa mère le lâcher. Elle se jeta contre l’attaquante et engagea le combat. Le Grand Planaire avait déjà été frappé, mais il saignait à peine, comme tous les Planaires. L'enfant restait tétanisé devant le féroce affrontement, mais les gardes vinrent rapidement sauver sa mère. La coupable fut emmenée au loin, tandis que le Grand Planaire regardait son doigt coupé, au sol. Il avait repoussé sur sa main. Il s’en saisit, puis s’avança vers le garçon.
— Ta génitrice a été courageuse, elle sera récompensée. Pour toi, qui a obligé d’être témoin de cet acte abominable, je peux te donner un cadeau précieux. Tu veux mon doigt ?
Respectueusement, il prit la chair du Grand Planaire. Celle-ci serait une bénédiction pour l’enfant et ses descendants.

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Sorryf
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Re: PAtober - édition octobre 2023

Message par Sorryf »

Jour 7 - tu veux mon doigt?

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Herbe Rouge
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Re: PAtober - édition octobre 2023

Message par Herbe Rouge »

07/10/2023 : Tu veux mon doigt ?
- Non merci, répondit l’enfant poliment.
Je le regardais, assez interloqué par ce refus. Comment ? Mon fils n’aimait plus cet appendice dont chacun savait qu’il n’était que pur délice ?
- Et pourquoi donc ? Il n’a pas l’air bon mon doigt ?
- Ce n’est pas ça papa, mais je t’avais demandé de le garder pour la toute fin, la grande faim.
- Oh. J’avais oublié.
- Je sais. Ce n’est pas si grave. Mais du coup, je n’ai plus trop envie. Elle ne va plus pouvoir me faire de jolis dessins sans son index, la petite humaine. Ça m’a coupé l’appétit.
L’ogre regarda son fils avec affection. Qu’ils étaient mignons à cet âge, et tellement sensibles !

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Nascana
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Re: PAtober - édition octobre 2023

Message par Nascana »

7 octobre

– Hé ! Tu veux un coup de main ?
Varya me jette un regard interrogateur. Avec fierté, je sors une main en plastique de derrière mon dos. Ça l’agace. Elle lève les yeux au ciel.
– Ma chérie, je peux te demander ta main !
Je suis hilare. Varya ne prend même pas la peine de répondre. Elle était pourtant bonne ma blague. Je suis déçu. Il faut que je trouve un truc.
Je me frotte le menton pour réfléchir.
– Chaton ! Tu veux mon doigt ?
Pourquoi elle dit ça ? Je ne me cure pas le nez, pourtant…
Un doigt en plastique apparaît dans mon champ de vision. Je sursaute.
– Il ne te plaît pas mon doigt ?
Est-ce que mon humour déteint sur le sien ?

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