PAtober - édition octobre 2023
- dark revenger
- Messages : 94
- Enregistré le : 01 oct. 2022, 15:58
- Contact :
Re: PAtober - édition octobre 2023
Danse de minuit (20/10)
- Comme ils chont mignons, on dirait des ratons ! Et comme ch'est bizarre à la fois. Ches choldats procèdent à une drôle de danche de minuit, se moqua Kalsetz.
De leur promontoire sylvestre, Griesedt et lui avaient une vue plongeante sur les soldats déambulant entre les troncs, cherchant je ne sais quoi.
- Kalsetz ! Que tu es moqueur ! Arrête, sois un peu sérieux des fois ! Tu ne trouves pas ça étrange qu'ils patrouillent dans cette zone. Surtout, dans la forêt des Grivres, qui n'est pas particulièrement appréciée par les Norskiens car il la croit maudite.
- Malgré mon ton badin, je l'ai tout à fait pris en compte, claironna-t-il, fier comme un launte. Il y a quelque chose qui cloche et ce n'est pas ma sonnerie de réveil préférée.
- Tu crois qu'il cherche notre repère ?
- Ah ouais ? Chat doit être chat. Je me disais auchi, énonça-t-il, l'air moins sardonique.
Leurs regards se rencontrèrent. Kalsetz détourna rapidement ses yeux à ce moment. Cependant, l'éclat de culpabilité que Griesedt avait lu dans ses mirettes lui avait mis la puce à l'oreille. Elle le bombarda de questions.
- Tu sais quelque chose ? Pourquoi le cherchent-ils ? Et comment ont-ils su où le trouver ?
- Douchement, douchement. Chela fait trop quechtions pour un chat. Et puis... Euh...
Il plissa les yeux comme s'il voulait voir plus loin ou juste le bout de son nez.
- Comme ils chont mignons, on dirait des ratons ! Et comme ch'est bizarre à la fois. Ches choldats procèdent à une drôle de danche de minuit, se moqua Kalsetz.
De leur promontoire sylvestre, Griesedt et lui avaient une vue plongeante sur les soldats déambulant entre les troncs, cherchant je ne sais quoi.
- Kalsetz ! Que tu es moqueur ! Arrête, sois un peu sérieux des fois ! Tu ne trouves pas ça étrange qu'ils patrouillent dans cette zone. Surtout, dans la forêt des Grivres, qui n'est pas particulièrement appréciée par les Norskiens car il la croit maudite.
- Malgré mon ton badin, je l'ai tout à fait pris en compte, claironna-t-il, fier comme un launte. Il y a quelque chose qui cloche et ce n'est pas ma sonnerie de réveil préférée.
- Tu crois qu'il cherche notre repère ?
- Ah ouais ? Chat doit être chat. Je me disais auchi, énonça-t-il, l'air moins sardonique.
Leurs regards se rencontrèrent. Kalsetz détourna rapidement ses yeux à ce moment. Cependant, l'éclat de culpabilité que Griesedt avait lu dans ses mirettes lui avait mis la puce à l'oreille. Elle le bombarda de questions.
- Tu sais quelque chose ? Pourquoi le cherchent-ils ? Et comment ont-ils su où le trouver ?
- Douchement, douchement. Chela fait trop quechtions pour un chat. Et puis... Euh...
Il plissa les yeux comme s'il voulait voir plus loin ou juste le bout de son nez.
- EryBlack
- Messages : 1492
- Enregistré le : 26 déc. 2017, 17:16
- Localisation : À l'auberge d'Azar Kazara
- Contact :
Re: PAtober - édition octobre 2023
19 octobre - Thé, café, chocolat chaud ou bière ?
20 octobre - Danse de minuitJe ne sais pas ce que je veux. Devoir choisir me colle des sueurs froides. J'essaye d'esquiver toutes les questions, toutes les alternatives qu'on me donne. Ça me rend la vie impossible, mais je gère. J'ai trouvé un équilibre. À une époque, me faire à manger ou sortir dans la rue était devenu impossible : pourquoi des pâtes et pas du riz ? pourquoi à gauche plutôt qu'à droite ? J'ai beaucoup travaillé sur moi et ça va mieux, depuis. Toute seule, en respirant bien fort, j'arrive à prendre ce genre de petites décisions sans importance (il a fallu des années de thérapie pour que j'accepte de prononcer ces mots, sans importance). Ça se corse si la proposition est faite par quelqu'un d'autre, ou s'il y a trop de choix, ou si j'ai plusieurs décisions à prendre en même temps... alors je m'organise pour éviter au maximum ces moments-là.
C'est sans compter sur Béatrice du boulot. Je suis sûre que n'importe qui la trouverait adorable, je sais qu'elle pense bien faire, mais purée, quand elle s'approche de mon bureau pour me proposer le sempiternel petit tour à la machine à café, j'ai des poussées d'urticaire. Elle pose toujours la question pareil : "Coucou Paula, je vais à la machine, tu veux quelque chose ? Thé, café, chocolat chaud ? Ou bien une bonne bière ?" (avec le geste du bras qui va bien). Proprement terrifiant.
Nuit noire
Les démons sont de sortie
La macarena a mal tourné
Re: PAtober - édition octobre 2023
20 : Danse de minuit
— Ça t’a plu, affirma Tony avec un petit sourire malin.
Il souffla sur sa tasse de café, provoquant un nuage de vapeur dans la nuit glacée du chalet.
— J’ai des cloques sous les pieds, sans doute quelques engelures, et des courbatures à des endroits où je suis à peu près sûre qu’il n’y a pas de muscles, répondit Méline.
Le feu de cheminée vrombissait, tout juste ranimé.
— Mais… je suis quand même triste qu’il faille déjà rentrer.
— Notre dernière nuit ici, approuva-t-il rêveur. Il est tard, mais… peut-être que tu voudrais faire une dernière chose ici avant qu’on se prépare au voyage du retour. Histoire de rendre ce weekend inoubliable.
Elle se caressa la lèvre avec son pouce, hameçonnée. Message reçu cinq sur cinq.
— J’ai bien une idée…
— Mmh mmh ?
Ses beaux yeux noirs brillaient et il avait posé sa tasse de café. Elle se leva et se rapprocha de lui d’un pas chaloupé.
— Je ne sais pas si tu as déjà entendu parler de…
— Dit toujours, approuva-t-il la voix rauque.
— La… danse de minuit, souffla-t-elle.
— Je brûle de connaitre.
— D’accord…
Elle attrapa son téléphone, joueuse.
— D’abord, l’ambiance.
Déjà, il posait les mains sur ses hanches. Soudain la musique qui s’échappa des haut-parleurs brisa le charme. Tony fronça les sourcils, choqué.
— Tu es sérieuse ?
Méline sautilla sur place, hilare avant de se mettre à chanter à tue-tête en levant les bras en l’air.
— Ils m’entrainent, au bout de la nuit ! Les ! Démons de minuit !
Il grommela et s’éloigna.
— Je vais dormir ailleurs…
— Il n’y a qu’une seule pièce ! se moqua-t-elle.
— Cette femme, bon sang…
Re: PAtober - édition octobre 2023
Jour 20
J’avais conduit Samaël jusqu’à une place déserte. En même temps, au milieu de la nuit, il ne restait que peu de monde dans les rues. De là où nous étions, nous surplombions le reste de la ville. Le spectacle était magnifique. Les bâtiments avaient été décoré pour leur donner un air de fête. J’avais oublié que le temps passait si vite.
Samaël n’avait toujours pas ouvert la bouche. Il devait être subjuguer par le spectacle. J’avais pris sa main dans la mienne.
– Je t’offre une danse de minuit, cher amour !
Surpris, il s’était contenté de hocher la tête. Pas besoin d’être sorcier pour comprendre qu’il était touché. Il était si romantique.
Sa tête était venue se poser sur mon épaule en douceur. Un sourire s’était dessiné sur mon visage. J’étais satisfait de la tournure que prenait la nuit.
J’avais conduit Samaël jusqu’à une place déserte. En même temps, au milieu de la nuit, il ne restait que peu de monde dans les rues. De là où nous étions, nous surplombions le reste de la ville. Le spectacle était magnifique. Les bâtiments avaient été décoré pour leur donner un air de fête. J’avais oublié que le temps passait si vite.
Samaël n’avait toujours pas ouvert la bouche. Il devait être subjuguer par le spectacle. J’avais pris sa main dans la mienne.
– Je t’offre une danse de minuit, cher amour !
Surpris, il s’était contenté de hocher la tête. Pas besoin d’être sorcier pour comprendre qu’il était touché. Il était si romantique.
Sa tête était venue se poser sur mon épaule en douceur. Un sourire s’était dessiné sur mon visage. J’étais satisfait de la tournure que prenait la nuit.
- Herbe Rouge
- Messages : 508
- Enregistré le : 19 sept. 2020, 22:03
- Contact :
Re: PAtober - édition octobre 2023
20/10/2023 : Danse de minuit
Il dansait sous la pleine lune, seul avec ses pensées, tourbillonnant sans discontinuer. Il dansait sous la pleine lune, ses poils ébouriffés luisants de sueur sous l’effort procuré. Il dansait sous la pleine lune pour oublier et s’efforcer de contrôler les pulsions bestiales qui l’envahissaient.
Il dansait à minuit sous la pleine lune, et demain matin, il redeviendrait suffisamment humain afin de pouvoir rentrer chez lui. Enfin. La faim au ventre, mais le cœur soulagé d’avoir dansé et non tué.
- Raza
- Messages : 600
- Enregistré le : 10 sept. 2020, 16:04
- Localisation : Quelque part entre les mondes
- Contact :
Re: PAtober - édition octobre 2023
20 octobre – Danse de minuit
Il regarde sa montre. Trente secondes avant l’heure. Dans son nez, l’odeur de mousse. Dans ses mains, l’humus de la clairière. Le vent court dans les branches. Il ne sait pas quelle impulsion l’a amené là, mais il est convaincu d’être au bon endroit, au bon moment.
Minuit. Il prend son violon, et entame le rythme qui le hante depuis des jours.
Un, deux trois, un, deux trois, un, deux trois… L’arbre le plus proche prend corps, bientôt, le voilà qui se met à danser. La frénésie gagne les pierres et les esprits de la forêt s’échauffent à la musique endiablée. Il ne comprend rien, et en même temps il comprend quelque chose. Son archer n’a jamais été aussi doué, son son jamais aussi pur, sa mélancolie, jamais aussi forte… Combien de temps cette folie durerait-elle ? Il ne veut pas y penser. En attendant, il joue, et le monde danse…
Modifié en dernier par Raza le 21 oct. 2023, 13:53, modifié 1 fois.
- dark revenger
- Messages : 94
- Enregistré le : 01 oct. 2022, 15:58
- Contact :
Re: PAtober - édition octobre 2023
Le lit vide (21/10)
Encore à moitié avachi sous la couette, il se leva et les suivit, laissant le lit vide, qui fut sa couche, parmi d'autres désertés depuis longtemps.
- Qui êtes-vous ? Je ne vous connais pas et pourtant, vous ressemblez drôlement à Amarok.
- Sash ! Décidément, ne sois pas aussi impoli. Cela ne se fait pas !! Même si...
Patriztcha le visa dans sa ligne de mire, avec l'air mauvais, prête à le fusiller sur place.
Le froid du dehors le cueillit et, sous le frisson, ses poils se hérissèrent. Il réajusta son manteau de fourrure crème et noir sur ses habits rembourrés.
- Ne vous en faîtes pas, jeune fille ! Je n'en suis point offensé. Oui, en effet, je lui ressemble beaucoup car je suis son petit frère. Je m'appelle Amaguq, ponctua-t-il, un fin sourire aux lèvres et les yeux réduits à deux fentes.
- D'accord. Je me disais aussi. Presque des jumeaux mais si dissemblables en caractère... J'ai l'impression.
- Ah ! Vous êtes un fin observateur.
Ils continuèrent. Leur marche les mena au coin de petits feux de camp qui avaient été avant l'immense brasier lors de la veillée nocturne.
- Vu votre état encore déplorable, misons pour un mélange de bière,...
- Pas pour moi. En fait, cela ne me réussit pas trop.
Trois chaudrons de différentes tailles y mijotaient. Amaguq s'y baissa pour y prélever plusieurs louchées dans deux bols.
- D'accord. Alors pour toi, cela sera seulement du café, du thé et du chocolat chaud. Vous en aurez bien besoin pour la suite des événements.
- Quelle suite ?
- Tu verras, fit le musculeux Amaguq, sur un ton goguenard, avec un sourire carnassier.
Encore à moitié avachi sous la couette, il se leva et les suivit, laissant le lit vide, qui fut sa couche, parmi d'autres désertés depuis longtemps.
- Qui êtes-vous ? Je ne vous connais pas et pourtant, vous ressemblez drôlement à Amarok.
- Sash ! Décidément, ne sois pas aussi impoli. Cela ne se fait pas !! Même si...
Patriztcha le visa dans sa ligne de mire, avec l'air mauvais, prête à le fusiller sur place.
Le froid du dehors le cueillit et, sous le frisson, ses poils se hérissèrent. Il réajusta son manteau de fourrure crème et noir sur ses habits rembourrés.
- Ne vous en faîtes pas, jeune fille ! Je n'en suis point offensé. Oui, en effet, je lui ressemble beaucoup car je suis son petit frère. Je m'appelle Amaguq, ponctua-t-il, un fin sourire aux lèvres et les yeux réduits à deux fentes.
- D'accord. Je me disais aussi. Presque des jumeaux mais si dissemblables en caractère... J'ai l'impression.
- Ah ! Vous êtes un fin observateur.
Ils continuèrent. Leur marche les mena au coin de petits feux de camp qui avaient été avant l'immense brasier lors de la veillée nocturne.
- Vu votre état encore déplorable, misons pour un mélange de bière,...
- Pas pour moi. En fait, cela ne me réussit pas trop.
Trois chaudrons de différentes tailles y mijotaient. Amaguq s'y baissa pour y prélever plusieurs louchées dans deux bols.
- D'accord. Alors pour toi, cela sera seulement du café, du thé et du chocolat chaud. Vous en aurez bien besoin pour la suite des événements.
- Quelle suite ?
- Tu verras, fit le musculeux Amaguq, sur un ton goguenard, avec un sourire carnassier.
Re: PAtober - édition octobre 2023
21 : Le lit vide
Méline
J’ai peur, j’ai la trouille, je crois que je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie, et pourtant… j’en ai vécu, des choses. Mais ce qu’il m’arrive chamboule tout. Et en même temps, je l’avais désiré… mais pas comme ça, pas… non, pas comme ça. Preuve, s’il en est, qu’il vaut mieux se méfier de ce que l’on souhaite, n’est-ce pas ?
Je voulais trouver une jolie fille pour qu’elle devienne un joyau de plus à ma vie. Une femme charmante et distinguée, pas une écervelée qui aime les autobus. Une femme fière et honorable que tout le monde envie… pas une nana qui geint au bout de dix minutes de marche. Une femme qui soit là pour moi, qui réponde à mes désirs, qui s’occupe de moi, pas une furie qui me tourne en ridicule avec des chansons stupides. Au moins, tu es une jolie fille…
Pourtant quand mon réveil a sonné ce matin et que j’ai découvert le lit vide à côté de moi, ça a été vraiment déroutant, et même douloureux. Tu n’es jamais venue ici, dans mon appartement, tu n’as jamais dormi dans ces draps. Mais en un weekend, tu fais comme… déjà partie des meubles. Quand tu n’es pas là, je te cherche. Pour combler ton absence, j’ai envie de t’écrire, mais je ne le fais pas parce que je redoute ce que je pourrais lire. Tu es si pénible… mais tu me manques. Tu m’obsèdes. Et je sais que je t’obsède aussi.
Et j’ai peur, affreusement peur, que si je te demande de m’épouser… juste pour m’emmerder, tu répondes oui.
Tony
Re: PAtober - édition octobre 2023
Jour 20 : danse de minuit


Re: PAtober - édition octobre 2023
21 octobre – Le lit vide
Lit vide.
Dans ce décor
Gelé, voilé, sombre,
Je les vois, les ombres ;
Danse des corps
Livides.
Lit vide.
Dans ce décor
Gelé, voilé, sombre,
Je les vois, les ombres ;
Danse des corps
Livides.
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités