PAtober - édition octobre 2023

[Raza]

8 octobre - annihilation

Elle regarda son œuvre avec satisfaction. Il n’en restait plus aucun. Elle les avait méthodiquement détruits, d’abord par paquets entiers, puis un par un, les derniers rescapés, jusqu’à l’ultime. Il l’avait défié, en s’accrochant au bord, il avait fui en dehors de son monde, mais elle l’avait retrouvé, et comme les autres, elle l’avait englouti. Cependant, cette annihilation ne lui suffisait pas. Elle tendit son assiette, et hurla :
— Encore ! Encore du riz !

[Ewen]

5 octobre – Le chemin était un cercle
En hommage à GeneralCoin du site jeuxvideo.com.

— Pom popom...
— Hé vous là ! Qu'est-ce que vous faîtes ?
— Pardon ?
— Ça fait quinze fois que vous passez devant chez moi, vous croyez que je vous vois pas ?
— Attendez, comment vous savez que ça fait quinze fois que je repasse, vous m'espionnez ?
— Mais c'est vous l'espionneur ! On passe pas quinze fois devant chez les gens sans avoir une idée derrière la tête !
— Et j'aurais quoi comme idée derrière la tête, selon vous ?
— Je sais pas, peut-être que vous voulez voler mon courrier par exemple.
— Mais pourquoi est-ce que je voudrais voler votre courrier ?
— C'est ce que font les espionneurs.
— …
— …
— Et vous, vous trouvez pas ça suspect de compter mes allées et venues ?
— Pas si vous allez et venez devant chez moi.
— Peut-être que j'habite dans le coin, vous en savez quoi ?
— Depuis trente ans que j'habite ici je connais toutes les têtes. Et la vôtre, elle me revient pas.
— Bon. Si je vous disais que je viens d'emménager dans le quartier, et que je fais des petits tours pour me familiariser avec les lieux, est-ce que vous arrêteriez d'être un fichu empêcheur de tourner en rond ?
— Moi, un empêcheur de tourner en rond ?
— Parfaitement.
— Ça, c'est le pompon sur le gâteau ! Vous vous rendez compte qu'à cause de vous j'ai passé l'après-midi à ma fenêtre au lieu de faire ce que j'avais à faire ?
— Je vous ai jamais dit de rester à votre fenêtre.
— Non, mais sans ça vous m'auriez déjà volé mon courrier.
— Mais j'ai jamais eu l'intention de voler votre courrier, bon sang !
— Alors pourquoi est-ce que vous venez de passer quinze fois devant chez moi ?
— ROOOH, BON, LE VOILÀ, VOTRE FICHU COURRIER !

6 octobre – Feu follet
Led
Bleue
Sur l’eau ;
Encyclie
Offerte à la lune
Lorsque le feu follet affleure

Spoiler

Ce poème-ci est un fib, c'est-à-dire un poème s'appuyant sur la suite de Fibonacci. En mathématiques, la suite de Fibonacci est une suite de nombres entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux précédents : 1 – 1 – 2 – 3 – 5 – 8 – 13 – 21 – 34, etc. C’est une suite liée au nombre d’or. Un fib est ainsi constitué de six vers dont la longueur équivaut aux six premiers nombres de la suite de Fibonacci (1 - 1 - 2 - 3 - 5 - 8). Certains possèdent un vers de plus, de 13 syllabes. Mais l’on peut évidemment expérimenter et aller encore plus loin dans la suite de Fibonacci en créant des vers de 21, 34, voire 55, 89 ou 144 syllabes !

7 octobre – Tu veux mon doigt ?
« Tu veux mon doigt ? »
Un jour, j’ai répondu oui. J’ai pris son doigt à mon père, mais au lieu de me curer le nez avec, je l’ai dévoré. Faut faire attention à ce qu’on dit, chez les cannibales. C’était son index, mais je l’ai mangé sur le pouce ! Ha ! Ça, pour sûr, il ne s’y attendait pas. Mais il l’avait cherché, à force de me piquer mon nez lorsque j’étais petit. Bon, c’est vrai que je lui cassais régulièrement les pieds. Mais mieux vaut ça que de les mettre dans le plat ! Ce serait un coup à avoir les talons dans l’estomac plutôt que l’inverse.
Le fait est que j’avais mangé son doigt tout cru. J’aurais pu le faire revenir à la poêle, mais je n’avais plus d’huile de coude. Bien fait pour lui ! Il n’avait qu’à pas me couper bras et jambes à longueur de temps. Mais au fond, il a eu de la chance : ça aurait pu lui en coûter un, de bras. D’ailleurs, ils lui en sont tombés ce jour-là ! Lui qui ne remuait jamais le petit doigt, mais avait la langue bien pendue, il a enfin compris qu’il ne faisait pas bon rester en travers de la gorge de son fils. Ça oui, il s’en est fallu d’un doigt !

8 octobre – Annihilation
Depuis toute petite je sème le chaos où que j'aille. Je me revois par exemple, à six ans, retourner tous les livres sur les étagères de la bibliothèque pour qu'on ne voit plus leur tranche. Au ciné, je ne prenais du pop-corn que pour être bruyante, alors qu'en vrai je n'aimais pas ça.
Aujourd'hui, quand j'ai une chanson nulle dans la tête, je la chante suffisamment fort dans le métro pour la mettre dans celle de tout le monde. Dans le bus, j'appuie sur le bouton "stop" avant chaque arrêt même si personne ne veut descendre. Et je me mets toujours à gauche dans l'escalator.
Lorsque je bossais au McDo, je ne mettais jamais les sauces dans les commandes. Puis j'ai fait un an à la Poste en ne laissant que des avis de passage dans les boîtes aux lettres.
Lorsque j'étais encore invitée chez des amis, je piquais des rouleaux de PQ neufs et je laissais un rouleau vide. En soirée, je mettais régulièrement une playlist de pubs avec juste une ou deux chanson de temps à autre. Si c'était pour l'anniversaire de quelqu'un, je lui offrais un livre acheté au pif en lui disant que ça m'avait fait penser à lui. Après je le laissais galérer pour faire le lien et me remercier. Sinon je lui offrais un truc qu'il avait déjà, genre un deuxième grille-pain.

Mais mon meilleur coup, ça a quand même été l'invention de "l'ouverture facile" (brevet déposé). Grâce à la thune que je me suis fait avec cette arnaque, j'ai encore plus de temps pour foutre le souk un peu partout.

Mon prénom ? Annie.
Annie Hilation.

[Carolyn]

PAtober 8 octobre - Annihilation

« Euh… Petit chapeau ! »
Les toits de la ville se truffèrent de chapeaux pointus, de chapeaux melon, de chapeaux de cowboy.
« Oh, non… Meilleur taux ! »
Sur chaque façade, de grandes affiches aux noms de compagnies d’assurances imaginaires apparurent.
« Ohlala… Hm, Stabilo ? »
Les carreaux des fenêtres se teintèrent de nuances de jaune, vert et orange fluorescents.
« J’vais avoir des ennuis, moi… Faux numéro ! »
De loin, le sorcier entendit tous les téléphones de la ville se mettre à sonner de concert.
Sa main se crispa autour de sa baguette.
« Quelle idée de faire des formules aussi compliquées… Je suis un génie du mal, pas un génie tout court ! Oh, one-man show ! »
Dans toutes les maisons, de grands éclats de rire éclatèrent.
« Non, non ! Tête de veau ! »
Tous les frigos se mirent à déborder de victuailles.
« C’est de pire en pire, j’aurais dû prendre des notes… Renault Clio ? »
Instantanément, tous les véhicules à moteur de la ville tombèrent en panne.
« Ah, c’est presque un poil mieux. Go commando ? »
Toutes les petites culottes, les strings et les tangas disparurent des armoires.
« Ouhla, oui, bon. Peut-être… No homo ? »
Aux bars et dans les salons, les meilleurs amis se lancèrent des regards équivoques.
« C’est un peu drôle ça, il faudra que je m’en souvienne. Oh, je l’ai ! Ex Nihilo ! »
Sous les yeux du sorcier maladroit, la vallée s’étendait, nue et fertile, comme si la ville n’avait jamais existé.

[Rapiapia]

8 Octobre - Annihilation

Un soir de pleine lune, les animaux de la forêt s'étaient réunis dans un champ autour d'un monticule gigantesque de citrouille. Une grenouille s'y tenait tout en haut. Le petit lapin du terrier prêt du gros chêne observait avec crainte les centaines de citrouilles percées d'yeux et de bouche ainsi que cette mystérieuse grenouille encerclée par la lune derrière elle.
- Le grand moment est arrivé mes amis, dit alors l'amphibien. Je n'irai pas par 6 pieds !
- 4 chemins corrigea une souris, surement sont assistante, une citrouille plus bas.
- Hum, oui, 4 chemins. Cela fait bien trop longtemps que ces bipèdes nous font tourner en cercle et nous menace de leur tube de feu. En plus d'avoir le nez plus gros que la bouche ...
- Yeux plus gros que le ventre, corrigea à nouveau la souris.
- Tu es sur ? Ça faisant sens que le nez sois plus...
- Je suis sur Souveraine.
- Bon et bien. En plus d'avoir les yeux plus gros que le ventre, ils détruisent nos maisons sans aucun regret ! Alors il est temps ! Avec mon armée de citrouille nous allons trouver chacun de ces bipèdes et nous allons tous les annilil..., analina, non, anilili ... roohh, comment on prononce ce mot déjà, demande la souveraine en se retournant vers son assistante.
- Anni-hi-ler.
- ...nous allons tous les annihila...rooohhh. Nous allons nous venger!!!
La souveraine se mit à rire d'un rire diabolique tandis que des citrouilles se mirent déjà en marche en rebondissant.
Un éclair retentit et le petit lapin se réveilla dans son terrier aux côtés de ses frères et sœurs endormies. Il pleuvait des serpents dehors, mais le petit lapin était satisfait, il répéta tout bas.
- Annihimilé...

[dark revenger]

Tarot (9/10)

La vie est du pur hasard. Derrière l'ombre des mystères, quelqu'un tire les cartes d'un ancien jeu de tarot. Peut-on savoir si on aura la Roue de la Fortune ou la Mort ? Personne ne le sait. Cela en va du maître du jeu.

Avant de se retourner, Patriztcha sur son épaule robuste telle une équerre de bois, Sashmalhek décocha un regard entendu à Griesedt : '' Je compte sur toi. Reste en vie.''
Cette dernière ne se le fit pas sous-entendre deux fois et hocha la tête, partant dans la direction opposée.

Les cumulus dérivèrent quelque peu. Juste après, elle vit deux silhouettes qui approchaient. Un grand homme aux orbes acajou s'approcha d'elle. Elle se mit en garde pendant qu' un châtain aux yeux verts lui coupait toute retraite.
- Voilà une surprise, dis donc ! Une sorcière. Les dragonoïdes ne sont plus ce qu'ils étaient. Celui-ci a des alliés. Quelle lavette ! se moqua Drakken en lançant un regard complice à son frère.
- Je suis une enchanteresse !!! Les assassins ne sont plus ce qu'ils étaient. Je constate que vous avez l'air bien fins, vous deux, nargua-t-elle.
- C'est ce qu'on va voir.
Il voulut se propulser vers elle. Néanmoins, ses pensées gelèrent et ses actions n'existèrent pas. Il observait la scène, immobile.
- Tu es une Penseuse des Glaces. Je reconnais la puissance des Hargreeves. Cependant, cela ne m'arrêtera pas.
Ses yeux brillèrent comme deux feux de Bengale et ses idées défilèrent de nouveau. Il avança pas à pas, les mains embrasées, sous le joug du pouvoir qu'il essayait de contrer avec difficulté.
- Impossible ! Vous êtes des Sauroctones.

[Solamades]

9 : Tarot

Si tout le monde est d’accord, voici ma participation.

Tarot Patober

I Isapass
II Nascana
III Carolyn
IV Sorryf
V Seja
VI Ewen
VII Ichtane
VIII Audrey Lys
IX EryBlack
X Raza
XI Herbe Rouge
XII Dédé
XIII ClaraDiane
XIV Maanu
XV Sifoell
XVI Hortense
XVII Gabhany
XVIIICocochoup
XIX Ewen
XX Rapiapia
XXI Dark Revenger
XXII Tuscarora

Reste à savoir comment l’interpréter.

[Cocochoup]

JOUR 9 : TAROT


La sorcière prit la main de la jeune fille. Dans sa paume, les lignes se croisaient et décroisaient.
- Je vois... je vois un grand malheur! Le sinistros plane sur vous, annonça la sorcière.
- Hey dit donc la vieille, on est pas dans Harry Potter, pouffa la jeune fille.

La sorcière posa un jeu de tarot sur la nappe bleu nuit, et en sortit deux cartes. L'une présentant une tour en ruine, et l'autre un homme pendu à une corde.


- Ah! Vous allez vivre un grand malheur, fanfaronna la sorcière en pointant les cartes du bout de son doigt crochu.

La jeune fille éclata de rire, se leva pour sortir et oublia la marche juste derrière la porte. Elle chuta de toute sa hauteur. Une bosse pointa le bout de son nez sur le front de la jeune fille.

- Je vous l'avais bien dit, ricana la sorcière.

[maanu]

8 octobre - Annihilation

Le bataillon n°8 est une troupe d’élite. Quand elle se met en formation, elle impressionne. Six rangs bien serrés, comprenant chacun quatre soldats disciplinés, à l’allure athlétique et aux épaules carrées, qui font bravement front commun. Ils ont tous été formés ensemble. Façonnés dans le même moule, pour ainsi dire. Ils sont tous inséparables, solidaires les uns des autres. Ils sont comme frères et tant qu’ils sont ensemble tout va bien.
Pourtant, depuis qu’ils se sont retrouvés à découvert, ils ont peur. Il y a eu un grand fracas, une sorte de froissement gigantesque dans l’atmosphère, tout autour d’eux, et juste après une lumière aveuglante qui a explosé partout. Aussitôt, la première ligne a été emportée. C’était si soudain que les autres sont restés figés, incapables de comprendre ce qui venait d’arriver et de quelle nature était l’ennemi.
Et puis ça a recommencé. Le monde sans dessus dessous, la lumière chaotique, le bruit et la peur. Et quand ils ont pu reprendre leurs esprits, un rang de plus manquant à l’appel. C’était un cauchemar. L’horreur absolu.
Il y a eu un répit, plus long que le premier. Ils se sont demandé si tout était terminé. Mais ça a recommencé et c’était encore pire.
Cette fois, un seul soldat a disparu. Mais il avait été, aurait-on dit, mal emporté. Il restait encore des morceaux de lui, éparpillés par terre ou encore accrochés à ses frères les plus proches.
Un par un, sans pouvoir rien y faire, ils ont disparu. À la fin de la journée, il ne restait plus rien de la tablette de chocolat.

Spoiler

Désolée @Raza, je viens de voir que j’étais partie un peu dans la même direction que toi pour cette histoire d’annihilation, mais je n’ai malheureusement pas le temps de refaire un autre texte aujourd’hui…

9 octobre - Tarot

Un ange, perché là-haut, regardait le monde. Le soleil ne lui en laissait voir qu’un morceau – mais c’était bien assez – et la lune, de temps en temps, passait le saluer. Les étoiles, partout, très loin, se fichaient pas mal de lui.
Il regarda longtemps, et il vit une tour. Il savait que c’était là que vivait le diable inconstant qui, à la nuit tombante, ne sortait jamais avec la même compagne. Ce jour-là, il n’avait pas voulu de la tempérance et c’est la mort qu’il avait à son bras. Ils passèrent et laissèrent derrière eux un pendu.
L’ange le vit, s’attrista, puis oublia. C’est là la force des anges.
La roue de la fortune est ainsi faite, se dit l’ermite qui regardait aussi du haut de sa montagne. Elle est bancale et fait tressauter la justice dans le chariot qu’elle soutient. Parfois, même, elle la fait basculer à terre. Et tandis que certains pendent aux branches sous le clair de lune, des amants se retrouvent sous les mêmes rayons. Des papes et des empereurs gouvernent sous le soleil, des impératrices et des papesses se tiennent droites dans la pénombre, le bateleur ricane de tous ceux-là et le fou regarde ailleurs.

[Herbe Rouge]

09/10/2023 : Tarot

La voyante face à moi commença à me tirer les cartes. C’était la première fois que je faisais ça, et c’était ma première fois tout court. Je ne savais pas trop comment m’y prendre. On m’avait dit qu’il fallait que je mette la personne à l’aise, afin que je puisse l’emporter facilement et paisiblement. Alors bon, je m’étais assis face à elle, comme n’importe quel client.
Sauf qu’elle s’était mise à hurler à mort une fois les cartes retournées !
J’ai appris par la suite que c’était un bizutage typique chez les jeunes faucheuses et faucheurs. Bandes d’imbéciles. Non seulement j’ai eu beaucoup de mal à lui extraire son âme vu sa panique, mais en plus de ça, je me suis retrouvé au poste de police en tant que témoin d’une crise cardiaque « suspecte ».
Pauvre femme. Et ils trouvaient ça drôle, là-haut.

[Nascana]

Jour 9

– Le tarot de l’amour ?
Curieuse, je fixe la vieille femme qui me fait face. Installé sur un petit stand aux couleurs vives, elle porte une robe violette des plus simples. Son chignon empêche ses cheveux gris de tomber sur ses épaules. Lorsqu’elle bouge ses boucles d’oreilles produisent de petits tintements métallique.
J’ignore pourquoi, mais je ne parviens pas à détourner mon attention de sa personne. Malgré sa petite taille, elle possède un charisme fou.
D’un geste, elle me présente les cartes sur la table.
– Choisissez-en trois !
Je me prends au jeu et retire du paquet trois cartes.
Habile, mon interlocutrice retourne la première.
– Vous avez vécu des histoires d’amour peu satisfaisante qui vont on amène à perdre confiance en l’amour.
Avant que je n’aie eu le temps d’ouvrir la bouche, elle m’interrompt d’un geste de la main. La deuxième carte se révèle.
– Vous avez fait le choix d’un amour risqué, qui pourtant vous comble.
Je ne peux m’empêcher de penser à Cliff que j’aime tant.
– Intéressant !
Elle reste silencieuse quelques secondes. J’ai l’impression qu’elle veut dire quelque chose d’important.
– Vous garderez cet amour jusqu’à la fin de votre vie.
Étrange revirement. Cependant, j’avoue que ça me fait plaisir. Pouvoir vieillir au côté de mon amour me rend heureuse.
Je tire un billet de mon porte-monnaie, mais la femme m’arrête.
– Gardez-le pour vous faire plaisir !
Avec mon argent à la main, je me sens un peu bête. Mais comme elle refuse de le prendre, je dois faire avec. Après des remerciements et un salut, je la quitte. Que voulait-elle me dire ? Je chasse cette pensée. Ça ne devait pas être important.