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Lily
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Message par Lily »

@laure Merci ! (*Dark* ?) Je ne connais pas cette série... Elle est sympa ? À mon avis, maintenant que j'y pense, l'influence vient plutôt de Stargate... (Un tit peu seulement.)

Par contre, pensez-vous que ce soit grave que mon prologue fasse pratiquement 10.000 mots ?
Ça me turlupine depuis trois bons jours...

@Olek Merci ! Ça pourrait aussi faire penser à Sioltà ; la naissance d'un monde... ;) J'avais bien aimé cette histoire (j'ai l'intégrale dans ma bibli...) Ca me fait penser que je n'ai jamais osé lire le dernier (la fin du monde), trop triste pour ma petite âme sensible... ^^'

Si jamais, je poste l'entièreté du prologue sur FPA (vous me motivez à finir la 3eme et dernière partie today !)

Bonne plume les plumes !

:star: D'autres extraits ! D'autres extraits ! D'autres extraits ! :musical_note:

Eilish
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Message par Eilish »

@Lily Ce prologue m'a l'air trop long en effet, comme si tu avais collé le premier chapitre avec. Quelle différence fais-tu entre le prologue et le chapitre d'introduction ? Il y a peut-être des informations qui pourraient être données plus tard.

Lily
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Message par Lily »

@eilish Merci pour ton aide !
Et bien en fait... Le prologue se déroule sur Terre et présente 4 personnages. Le premier chapitre -- et tous les autres -- se déroulera sur Tër, plusieurs siècles plus tard, avec, évidemment, d'autres personnages. Le rôle de ce chapitre de 10.000 mots est d'introduire Tër, d'argumenter les raisons qui ont poussé les Hommes à s'y engouffrer et... est en lien avec l'une des principales intrigues de l'histoire. Ça me semblait une bonne idée à la base - et ça me semblait plus logique - de démarrer par là. Je n'avais juste pas prévu que ma plume s'emballe. Mais tout s'emboite si bien au niveau du sens (je crois hein), que je me vois mal supprimer une partie...
Une bonne suggestion ?

Sinon... Je ne l'appelle plus prologue, je l'appelle juste partie 1 " TERRE " et la suite sera partie 2 " TËR "... ? ? ?

eauderose
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Message par eauderose »

qu?elle soit terminée. Et comment était la tienne?
? Elle n?est pas terminée, dit Lucas en arrivant à grandes enjambées.
Il enlaça les épaules de sa s?ur et déposa plusieurs baisers sonores sur son oreille. Caleb observa son geste avec une curiosité troublée, car Lucas le fixait dans les yeux au même moment : son regard vert lançait des flèches empoisonnées. Ava enfonça sa tête dans ses épaules par protestation.
? Arrête, tu sais que je n?aime pas ça, murmura-t-elle en se dégageant de ses bras.
? Alors va ranger des livres, un peu. Tu n?as rien fait de la journée.
Humiliée, Ava baissa la tête. Elle ne voulait pas que Caleb pensât qu?elle était lâche et fainéante. Elle se dépêcha de trouver un coin profond de la librairie où faire semblant de classer des romans, laissant son frère et Caleb seuls devant la porte d?entrée.
Lucas tira sur sa courte cigarette et attendit un moment avant de soupirer la fumée. Il dévisageait Caleb, qui évitait son regard perçant en observant les lieux : la librairie était immense, profonde; haute de deux étages, elle était toute faite de bois. Les livres s?étendaient à perte de vue, sur les dizaines d?étagères basses ou hautes et le long des murs. Il se sentait trop près de Lucas dans cet endroit trop grand pour trois personnes.
Maintenant quatre, car Arnold sortait de son bureau et descendait les marches. Ava cessa tout de suite de ranger pour aller chercher le manteau et celui de son frère, cachés sous le comptoir.
? Bon, bon, bon, fit Arnold en enroulant son écharpe autour de son cou. Quelle journée! Allons-y.
Ava les rejoignit et une fois dehors, Arnold verrouilla la porte. En chemin, Arnold discourait sur les commandes interminables de livres effectuées au courant de la journée, et Caleb hochait la tête par politesse. Devant eux, Lucas et Ava marchaient main dans la main. À un certain moment, Lucas regarda derrière son épaule, croisa le regard de Caleb. Il le tint bien en place. Puis il entrelaça les doigts de sa s?ur entre les siens, avant de baisser la tête vers elle et de lui sourire affectueusement. Elle lui sourit aussi, de la même manière.
Caleb cessa complètement d?écouter Arnold. Il ne comprenait pas pourquoi Lucas faisait cela devant lui, en le regardant ainsi. Mais il ne voulait pas lui donner raison, ou même donner raison à ses propres pensées.
? Caleb?
Arnold lui donna un coup de coude pour le sortir de ses pensées. Il remarqua alors qu?ils étaient déjà devant la maison.
? As-tu tes clés? J?ai oublié les miennes.
? Oui, oui. Oui je les ai.
Caleb s?avança vers la porte et sortit ses clés de sa poche, et lorsqu?il vint pour entrer la clé dans la serrure, il manqua son coup.
? Tout va bien? demanda Ava d?une voix douce.
? Oui. Pardon, je suis fatigué.
Ils entrèrent, se défirent de leurs manteaux. Ce soir, Lucas et Ava préparaient à dîner. Puisqu?Arnold n?engageait pas de domestiques ni de cuisiniers, ils devaient tout faire eux-mêmes. Heureusement, Ava adorait faire à manger.
Elle était, surtout, contente de cuisiner pour Caleb. Elle prévoyait intégrer à la recette ses ingrédients préférés, tout en y ajoutant une touche personnelle : elle espérait ainsi récolter des compliments de sa part et ressentir à nouveau le sentiment doux et sucré qui agitait son c?ur.

J'hésite. Après le « Oui. Pardon, je suis fatigué », devrais-je encore faire part des pensées de Caleb? Et par la suite dire qu'Ava et Lucas préparent à dîner? (Dans les paragraphes suivants, Ava parle à Caleb pour connaître ses préférences, ensuite Lucas et Ava préparent le dîner, ils mangent, par la suite il y a d'autres choses mais bon. Je prévois raconter leur soirée, avec d'autres actions étranges de la part de Lucas.)
Merci d'avance pour votre aide!

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Laure
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Message par Laure »

@Lily Dark c'est une série allemande sur Netflix. L'ambiance est un peu mystérieuse et effrayante et ça parle de voyages dans le temps. L'image de Dark à laquelle ton extrait m'a fait penser arrive au tout dernier épisode de la première saison alors tu vas attendre longtemps si tu décides de la commencer !

Je pense aussi que 10 000 mots est trop long pour un prologue traditionnel. Mais si c'est une autre partie carrément, avec des personnages et une histoire, ça peut aller je crois.

@Eauderose c'est un chouette extrait ! J'aime beaucoup la phrase "Le soleil étendait ses bras dorés sur les murs".
Pour ce qui est des pensées de Caleb, moi j'aime bien quand il reste du mystère et que les personnages mystérieux restent un peu secrets. Autant j'aime tout savoir ce qui se passe dans la tête de la personne qu'on suit, autant j'aime bien qu'on cache des détails chez les autres.

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Nascana
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Message par Nascana »

@eauderose je dirais qu'Ava est amoureuse de Caleb et que son frère est jaloux.

J'ai bien aimé ton extrait. C'était vivant.

Elia
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Message par Elia »

@eauderose cet extrait est vraiment très bien ! Fluide et vivant, j'ai vraiment aimé :rose:

**Edit** : comme il n'y a pas le droit au double post, je poste un extrait de Brume ici. C'est une scène supplémentaire qui n'était pas présente dans la première version. Alors l'héroïne, Elia, se fait passer pour Catherine Montgomery, une jeune lady disparue quelques semaines plus tôt dans un tragique accident. Elia et Catherine ne se connaissent pas, mais elles se ressemblent toutes les deux physiquement. Elia a endossé son identité, car elle a été découverte dans la forêt dans un sale état par le fiancé de Catherine (Ian), et son groupe de "Patrouillleurs". Comme elle a été accusée de sorcellerie et a perdu la trace de son fiancé, Elia a feint l'amnésie pour endosser l'identité de Catherine et a donc emménagé dans le manoir de Ian.

**La scène est du point de vue d'Elia :**

*Un soupçon germa soudain dans mon esprit. Je me figeai, enivrée par la méfiance. Et si Ian était mêlé à la disparition de ma jumelle ? Et s?il avait découvert ses allégeances païennes et l?avait fait disparaître, tout en rejetant la faute sur les responsables de ces meurtres ?
Je me rassis sur le lit, pensive. Ian était certes doux et prévenant, mais aussi autoritaire et profondément religieux. Si sa fiancée avait été démasquée, sa position au sein du village aurait été menacée.
Pourquoi se montre-t-il aussi prévenant et délicat ?
Chacune de ses phrases était ponctuée par une déclaration d?amour. Mon hypothèse s?effondrait, mais je devais en avoir le c?ur net. Par la fenêtre de ma chambre, je distinguai le jeune Lord occupé à donner des ordres à ses deux domestiques. Celles-ci buvaient ses paroles et je profitai de leur inattention pour me risquer dans le bureau de mon nouveau fiancé.
Dès mon retour, une règle d?or m?avait été rappelée : il m?était interdit de pénétrer à l?intérieur du bureau de son bureau. J?ignorais la raison d?une telle interdiction, mais j?avais eu le temps d?échafauder de nombreuses hypothèses, plus farfelues les unes que les autres.
Quoi qu?il en soit, s?il cachait quelque chose, ce ne pouvait être que là-bas. Le Patrouilleur gardant la clef accrochée autour de son cou, il me faudrait crocheter la serrure. Je ne connaissais guère l?art de la serrurerie, mais je me souvins des longues après-midis passées dans le domaine familial, à vagabonder avec mes cousins.
Un jour, nous avions réussi à crocheter la serrure d?une vieille remise. Si les souvenirs de ce moment étaient flous, les éclats de rire et d?excitation qui avaient suivi restaient vivaces dans mon esprit. Je me faufilai dans la cuisine et dérobai un couteau de boucher. Puis, m?assurant que le jeune Lord discutait toujours avec les domestiques, je me précipitai vers son bureau et enfonçai la lame dans la serrure.
Mon c?ur battait la chamade. L?idée que Ian ne découvre ma véritable identité me terrifiait, mais celle de le savoir responsable de la disparition de sa fiancée l?était plus encore. Et s?il utilisait mon amnésie pour me rendre docile ?
La serrure, après moults efforts, céda. Les pulsations de mon c?ur redoublèrent et je refermai délicatement la porte. La pièce était de taille modeste. Un portrait de la véritable Catherine trônait au-dessus de son bureau recouvert de feuilles volantes. Un crucifix veillait également, accompagné de l?insigne des Patrouilleurs. Un frisson parcourut mon corps et je balayai le bureau du regard, à la recherche désespérée d?une information intéressante.
Mes bras, dans ma hâte, manquèrent de faire tomber trois anneaux d?or suspendus près d?un chandelier. L?objet trembla et je le bloquai d?un geste. Les feuilles étaient pour la plupart remplies de gravures incompréhensibles, comme si l?on avait tenté de dessiner? un monstre.
J?ignorai quoi chercher. Des indices sur Catherine ? Ou sur mon fiancé ? Mes doigts tremblaient et j?avais la sensation de perdre le contrôle.
? Que faites-vous ici ?
Mon c?ur effectua un bond contre ma poitrine et mes mains lâchèrent les feuilles que je tenais. Sur le seuil de la porte, Ian me fixait avec incrédulité. Il ramassa le couteau que j?avais utilisé pour forcer l?entrée et posa de nouveau son regard océan sur moi.
? Je? je? je suis désolée.
Mes joues s?incendièrent sous l?effet de l?angoisse et de la honte. Je jetai un regard peu amène en direction du couteau. Ian s?avança vers moi et demanda d?une voix posée :
? Que faites-vous ici, Catherine ? Ne vous avais-je pas rappelé les règles de cette maison ?
Je voulus inventer une histoire valable, un mensonge capable de justifier ma présence dans ces lieux secrets. Mais à la place, je baissai la tête, telle une enfant prise en faute. Mes joues se teintèrent de rouge et j?attendis que l?orage s?abatte. Les bras de Ian restèrent pendus le long de son corps et lorsqu?il leva la main, je tressaillis.
Au lieu de me frapper comme je m?y attendais, elle se posa sur ma joue. Il vrilla mon menton pour l?obliger à soutenir son regard.
? Je, je? je n?aurais pas dû venir ici, bafouillai-je.
Son pouce caressa ma joue et un sourire tendre s?étira sur ses lèvres.
? Que faisiez-vous ici ? répéta-t-il avec patience. Pourquoi avez-vous crocheté la serrure ? Y-a-t-il quelque chose que vous me cachez ?
Son regard trahissait une sincère surprise.
Il ignore tout des allégeances de sa fiancée, songeai-je.
? Je? je croyais que vous me cachiez quelque chose, confessai-je, le visage brûlant. Vous vous obstiniez à ce que la vie reprenne son cours, pour m?aider comme le médecin l?a suggéré. Et? je me suis inquiété, je? j?ai imaginé le pire et je vous ai désobéi.
Il resta silencieux quelques secondes, avant de m?inviter à sortir. Il tenait encore la manche du couteau dérobé et soupira en constatant que la serrure était inutilisable.
? Ian, je?
? Tout va bien, Catherine. J?aurais dû vous consulter avant de prendre les décisions à votre place. Je? j?imagine que ceci est difficile à vivre et je me sens impuissant face à votre amnésie.
Il posa le couteau sur un petit meuble et me serra dans ses bras. La chaleur de son corps m?entoura d?un voile protecteur et rassurant.
? Je ne sais plus où j?en suis, murmurai-je en laissant les larmes couler. Je? je me sens vide, sans passé et sans avenir.
? Je suis là, mon amour. Même si nous ne sommes pas encore mariés, je veillerai sur vous comme un époux.
J?acquiesçai en silence, incapable de me défaire de ses bras possessifs. Telle une poupée de chiffons, je me laissai bercer, ignorant comment me défaire du mensonge dans lequel je m?étais enfoncé. Le souffle chaud du Patrouilleur caressa mon oreille. Dans un souffle, il me murmura :
? Je ne voudrais pas me mettre en colère contre vous. L?idée de vous faire du mal me serait insupportable, alors ne vous avisez plus jamais de me désobéir, Catherine.
Fuir, il me fallait fuir.*

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Mart
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Message par Mart »

de découvrir sur quoi vous travaillez. En fait j'aurais envie de tout ajouter à ma PAL... Mais j'ai encore bien du boulot de mon côté aussi!
Je viens de corriger un passage de *Hurler à la mort* parce qu'on m'a souvent reproché le manque d'émotions de mon héros devant la mort de ses parents. J'espère avoir pallié à ce problème.
Pour un peu de contexte : *Greg est un jeune homme en vacances avec ses parents. Il a toujours été hanté par ce même cauchemar récurrent où quelque chose le poursuit dans la forêt. Et dernièrement, la chose en question se rapprochait de plus en plus. Greg avait menti à ce sujet à ses parents. Ceux-ci lui mentaient depuis sa naissance, mais il venait de découvrir que sa mère est en fait capable de se transformer en loup, alors qu'ils étaient en camping dans la forêt.*

>Je me réveille une fois de plus trempé par la sueur, mais cette fois il y a autre chose aussi, je n?arrive pas trop à saisir ce que c?est. Une odeur bizarre flotte dans l?air et ça me fait comme un goût de fer dans la bouche. Du sang !
Lorsque je m?extrais de mon sac de couchage et me lève, je retombe presque, pris de vertige. Dès que le monde a fini de tourner autour de moi, je me précipite dehors en essayant de ne pas trop tituber. Je suis encore en slip, mais je m?en fous, la pudeur attendra que je sois rassuré quant à l?origine de cette odeur de sang. De plus en plus inquiet à mesure que l?odeur s?intensifie pendant que j?approche de la tente de mes parents, j?essaye de me rassurer ; ce sont peut-être juste mes sens qui me jouent des tours ? Mais quand j?écarte les pans de la tente de mes parents je peux tout juste me retenir de vomir : il y a du sang partout et celui qui sortait de la jugulaire de mon père n?a pas encore entièrement coagulé?
Comme en transe, j?avance dans la tente, le sang battant dans ma tête étrangement vide de pensées. Je garde les yeux fixés sur le corps de mon père sans réellement le voir. Après quelques pas, je reste figé sur place. Ce n?est pas possible, ça ne peut être arrivé, je vais me réveiller, comme chaque fois? Mais je n?ai jamais eu ce genre de cauchemar. Je sais que je ne rêve plus. L?odeur est bien trop forte, les bruits de la forêt ne se sont pas tus. C?est bien réel.
Je tombe à genoux devant le cadavre de mon père, puis trouve enfin le courage de regarder à droite. Mon estomac se révulse, et je me retrouve à recracher mon repas de la veille.
Quand je relève la tête, la gorge brûlante et des larmes plein les yeux, je regarde à nouveau.
Le corps de ma mère est méconnaissable. Son visage est tout gonflé et couvert de traces de griffures et de morsures. Ses cheveux sont en bataille et collent par plaques à ses joues tuméfiées. Ses bras sont figés par la mort, levés vers sa gorge comme si elle essayait toujours de la protéger. Ses poignets sont couverts des mêmes griffures, et il lui manque des doigts.
Toute force m?a abandonné quand je commence à sangloter, silencieusement mais complètement secoué. Je ne sais pas combien de temps je reste ainsi, recroquevillé par terre, la tête sur ce qui reste du buste de ma mère, ça n?a pas d?importance. Tout ce qui importe c?est que mes parents sont morts et aux poils gris que je trouve sur le cadavre de ma mère quand je lève les yeux, je suis pris d'un terrible doute : serait-ce ma faute ? Me serais-je transformé, dominé par la bête de mon cauchemar ? Non, ce n'est pas possible, je ne me serais pas réveillé dans mon sac de couchage, et puis même sous forme de bête, je n'aurais pas pu faire ça à mes parents? Ou bien si ? J'aurais dû leur parler de mon cauchemar? Mais non, je ne peux pas l'avoir fait ! Il est impossible que je me transforme?
C?est l'âme en peine et l?esprit assailli par le doute et la culpabilité que je m?habille et vais chercher la pelle qu?on utilise pour creuser nos latrines. Pourquoi je n?appelle pas le service mortuaire? Pour leur expliquer qu?un loup a tué mes parents dans une forêt d?où ils ont disparu depuis longtemps? Non, je préfère creuser, en plus ça m?occupera l?esprit.

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Nascana
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Message par Nascana »

@Elia C'est très fluide comme extrait. J'ai vraiment eu peur pour Elia. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression qu'il y a quelque chose de pourri dans cette maison. Y a une tension, qui me donne envie d'en savoir plus.

@Mart un extrait effrayant. J'ose même pas imaginer l'état dans lequel doit être ton personnage. Je me demande qui les a tué et quel sera la suite.

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Isapass
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Message par Isapass »

@mart Ah ben là, pas de souci : on la sent bien l'émotion du héros ! Si tu voulais mettre l'accent là-dessus, tu as réussi !
Sinon, c'est pour un public quoi ? 8-10 ans ? ;)

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