Je vous partage une autrice que j'aime énormément aussi.
Extrêmement prolifique, je ne dirai pas que j'apprécie tous ses romans, mais elle est une référence japonaise pour moi en fantastique - avec les deux Murakami- .
Son écriture selon moi est simple et efficace, poétique et imagée. Ses personnages sont parfois très originaux. Il y a un ton dans ses romans, une voix nostalgique, douce, qui peut être à contrario très dure, cruelle par son récit, sa narration.
Yôko Ogawa
biographie wikipédia
Spoiler
Ogawa est diplômée de l'université Waseda en lettres. Après avoir obtenu son diplôme, elle se lance dans l'écriture. Elle est l'auteur de nombreux romans — courts jusqu'en 1994 — ainsi que de nouvelles et d'essais.
Ogawa est inspirée par son écrivain préféré, Haruki Murakami, par les écrivains japonais classiques comme Jun'ichirō Tanizaki, mais également par des auteurs américains comme F. Scott Fitzgerald, Truman Capote et Raymond Carver. Elle apprécie aussi Marguerite Duras ou Yasunari Kawabata. Pendant ses études en littératures anglaises/américaines, son professeur, Motoyuki Shibata (qui a fait la première traduction d'Ogawa en anglais) lui fait connaître Paul Auster, dont il est le traducteur en japonais, et dont le roman Moon Palace a eu une grande influence sur Ogawa.
Elle a remporté le prestigieux prix Akutagawa pour La Grossesse en 19913, et également les prix Tanizaki, prix Izumi, prix Yomiuri, et le prix Kaien pour son premier court roman, La Désagrégation du papillon. Elle est particulièrement populaire en France.
Ogawa est inspirée par son écrivain préféré, Haruki Murakami, par les écrivains japonais classiques comme Jun'ichirō Tanizaki, mais également par des auteurs américains comme F. Scott Fitzgerald, Truman Capote et Raymond Carver. Elle apprécie aussi Marguerite Duras ou Yasunari Kawabata. Pendant ses études en littératures anglaises/américaines, son professeur, Motoyuki Shibata (qui a fait la première traduction d'Ogawa en anglais) lui fait connaître Paul Auster, dont il est le traducteur en japonais, et dont le roman Moon Palace a eu une grande influence sur Ogawa.
Elle a remporté le prestigieux prix Akutagawa pour La Grossesse en 19913, et également les prix Tanizaki, prix Izumi, prix Yomiuri, et le prix Kaien pour son premier court roman, La Désagrégation du papillon. Elle est particulièrement populaire en France.
Le petit joueur d'échecs
Résumé Babélio:
Un petit garçon né avec les lèvres scellées vit aujourd'hui avec un léger duvet sur la bouche, une hypersensibilité à tout déplacement d'air. Après la disparition de sa mère, il passe de longs moments sur la terrasse d'un grand magasin, là où serait morte l'éléphante Indira. On dit que ce bel animal, mascotte d'un lancement promotionnel, devint un jour trop gros pour quitter les lieux.
Un matin, cet enfant solitaire découvre le corps d'un homme noyé dans le bleu d'une piscine. Et c'est en cherchant à savoir qui était ce malheureux que le gamin rencontre un gardien d'usine, un être obèse installé dans un autobus immobile et magique. Dès lors se dessinent entre eux une confiance quasi filiale, une relation toute familiale, un désir de legs, une envie d'héritage.
L'homme, passionné par les échecs, va faire du gamin son héritier de coeur, il va lui enseigner la stratégie du jeu, tout un art auquel le jeune garçon ajoute une spécificité : il joue tel un aveugle, sans voir son adversaire, sans voir les pions...
Retrouvant dans ce livre le motif du vieillard et de l'enfant, celui du lien issu d'une passion partagée, Yoko Ogawa poursuit l'exploration du sensible pour interroger, tel un écho silencieux, l'attachement à ceux qu'on aime, éternel.
Si vous voulez commencer doucement, vous pouvez lire en une soirée
La mer,
un recueil de petite nouvelles.
Résumé:
Sept nouvelles parues entre 2001 et 2006 réunies dans un recueil envoûtant où se côtoient un camion de poussins multicolores, des lettres de plombs comparées aux ailes des papillons par un imprimeur ou le récit d'une rencontre entre un petit garçon et un vieil homme qui invente des titres pour les histoires... Tendresse, poésie, onirisme, étrangeté : toute l'esthétique de Yoko Ogawa.
Et vous quels livres avez-vous aimé ?