[mention]Lyra[/mention] La philosophie ne m'est jamais autant restée incompréhensible que pendant mon année de Terminale. La philosophie, c'est quelque chose d'extrêmement personnel, en cela qu'il n'y a pas de bonnes réponses aux questions que l'on peut poser. C'est à toi de développer tes propres réponses à partir de ce que tu crois, de ce que tu penses.
Donc, ne lis jamais entièrement un philosophe parce qu'on te l'a recommandé. Tu peux les découvrir en lisant des extraits. Mais lis entièrement un philosophe uniquement parce que ce qu'il te raconte te parle à toi, personnellement.
Quand j'étais en Terminale, le seul livre de philosophie que j'ai pris la peine d'acheter, c'était "Ainsi parlait Zarathoustra" de Nietzsche parce qu'il me donnait l'impression de parler comme un homme de foi et par symboles, plutôt que comme un penseur logique et aride. Et ce livre, je ne l'ai toujours pas fini...
Ce n'est que quelques années plus tard que je me suis mis à lire quelques philosophes, et toujours de façon fragmentaire : Henri Bergson et son "Essai sur les données immédiates de la conscience", Nicolas Berdiaeff et son "L'Homme et la machine", et Gustave Thibon "L'ignorance étoilée".
Je ne lis un philosophe que quand je tombe dessus par hasard, et que les sujets dont il parle me parlent de façon totale et absolue.
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Lyra
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[mention]Sabi[/mention] On est bien d'accord qu'en terminale, c'est une matière assez peu.. attrayante.. 
>.<
on se sent rapidement stupide à côté des élèves qui (pour faire "genre" ou non.) lisent des livres de philo durant les interclasses. Mais bon =_=
Je te remercie énormément pour tes conseils qui me remontent le moral sur ce sujet et sont plus que pertinents^^ ça me donne du courage pour la suite ! C'est une façon d'envisager la philosophie qu'on devrait plus souvent retrouver dans nos salles de cours, plutôt que de se farcir la tête d'auteurs dont certains aspects de la philosophie nous font sauter au plafond ou sont tellement obscurs que même toutes les lampes du monde ne suffirait pas à les éclaircir à nos yeux de débutant
(sans parler du coef.8 pour 1 année de pratique qui pèse sur nos frêles épaules XD)
Cependant j'ai bien peur qu'il va falloir que je me mette un coup de pied aux fesses pour lire quelques classiques de philo, c'est exigé pour les CPGE..
. Mais sinon je vais faire comme tu me le recommandes, lire des extraits ! Je n'avais jamais envisagé de me forger une petite culture de cette manière
merciiiiiiii pour ta réponse !! 
J'aurais aimé qu'on me dise ça en cours !
>.<on se sent rapidement stupide à côté des élèves qui (pour faire "genre" ou non.) lisent des livres de philo durant les interclasses. Mais bon =_=
Je te remercie énormément pour tes conseils qui me remontent le moral sur ce sujet et sont plus que pertinents^^ ça me donne du courage pour la suite ! C'est une façon d'envisager la philosophie qu'on devrait plus souvent retrouver dans nos salles de cours, plutôt que de se farcir la tête d'auteurs dont certains aspects de la philosophie nous font sauter au plafond ou sont tellement obscurs que même toutes les lampes du monde ne suffirait pas à les éclaircir à nos yeux de débutant
(sans parler du coef.8 pour 1 année de pratique qui pèse sur nos frêles épaules XD)Cependant j'ai bien peur qu'il va falloir que je me mette un coup de pied aux fesses pour lire quelques classiques de philo, c'est exigé pour les CPGE..
. Mais sinon je vais faire comme tu me le recommandes, lire des extraits ! Je n'avais jamais envisagé de me forger une petite culture de cette manière
merciiiiiiii pour ta réponse !! J'aurais aimé qu'on me dise ça en cours !
Re: Vos lectures du moment
... J'étais ce genre d'élève qui lit des livres de philo entre les cours
J'ai jamais pu piffer Nietzsche mais j'ai un faible pour Hume, Spinoza et Kant !Je vais peut être être la seule, mais moi j'ai adoré les cours de philo de ma terminale... Il faut dire que j'avais un très chouette prof, ça joue beaucoup (après, le reste de la classe n'était pas aussi passionnée que moi...). Il arrivait à rendre les notions de philo intéressantes, en les ramenant à des exemples très concrets de la vraie vie, ou à des films (Matrix, un vieux truc de Hitchcok dont j'ai oublié le nom, avec un monsieur à qui on invente une autre identité...
). Du coup c'était très parlant et pas obscur et poussiéreux. Mais bon, rendre la philo sexy c'est pas facile J'ai découvert que j'aimais bien la discipline et du coup j'ai décidé de continuer mes études là-dedans hihi Sinon en ce moment j'ai enfin pu commencer la lecture du dernier tome de la Passe-Miroir !!!
Re: Vos lectures du moment
[mention]Freagwen[/mention] Je ne détestais pas les cours de philosophie. Au contraire, je les aimais beaucoup parce qu'on pouvait échanger des idées sur des thèmes. Après, je me souviens surtout des cours sur les philosophies antiques, l'inconscient freudien, et... Karl Marx (mon prof était un communiste abonné au Front Ouvrier).
[mention]Lyra[/mention] J'avais coeff 8 en philo, et j'ai eu un 9, alors tu vois... Tout ça parce qu'au fond, je n'ai jamais vraiment compris l'intérêt des exercices de rédaction demandés en cours de philo.
[mention]Lyra[/mention] J'avais coeff 8 en philo, et j'ai eu un 9, alors tu vois... Tout ça parce qu'au fond, je n'ai jamais vraiment compris l'intérêt des exercices de rédaction demandés en cours de philo.
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Fauchelevent
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Re: Vos lectures du moment
Je pense qu'il y a un mythe autour de la philosophie qui ne lui facilite pas la tâche... Au lycée, c'est assez facile de la trouver lointaine, perchée voire complètement ennuyeuse, et pour peu que lae prof ne soit pas passionné.e ou passionnant.e, l'avis (négatif) que l'on peut en avoir se fait rapidement définitif. A titre personnel, j'ai vraiment commencé à m'y intéresser après le lycée et contrairement à certain.e.s ici, Nietzsche y est pour beaucoup. J'ai basculé dans Ainsi parlait Zarathoustra avec une sorte de fascination puis continué avec le Gai Savoir, Crépuscule des Idoles... Outre sa poésie toute personnelle et son recourt aux symboles, j'apprécie le fait qu'il puisse se contredire. Je le trouve très humain. Il montre que l'on est aussi fait de ça, de contradictions, et que la philosophie ne saurait être une quête de vérité ou de sagesse.
En fait je crois que c'est aussi ça qui gêne, plus jeune : cette sensation que l'on peut avoir que la philo est un (gros) truc à avaler tout entier, immuable, une sorte de vérité venue du fond des âges (grecs) et qu'il ne faut surtout pas questionner, dont il ne faut pas douter. Alors que c'est précisément tout l'inverse : la philosophie est faite pour douter de tout, de soi, tout le temps. Ce n'est pas une méditation qui viendrait nous éclairer sur ce dont nous sommes faits ou pas faits, c'est une propension à creuser sans cesse tout ce qui semble su, acquis et compris. Ca n'a rien de reposant, mais c'est aussi tout ce qui lui donne son sel.
Je crois aussi qu'on ne dit pas assez que la philosophie est partout : on la trouve dans les histoires, dans les livres, dans les séries, dans les films, quand on discute, quand on se demande quoi faire... Je suis profondément convaincue que l'on philosophe tous tous les jours sans s'en rendre compte, que les enfants même possèdent un regard sur le monde qui - par sa valeur essentiellement questionnante de tout ce qui nous semble à nous, adultes, couler de source - est naturellement plus philosophe encore que le nôtre. On désapprend à philosopher en grandissant, pour se montrer conforme, puis on tente de rattraper tout ce qu'on aurait pu garder. C'est vraiment frustrant de constater la part qu'on lui laisse dans les enseignements... (La part de moi la plus en colère ne peut s'empêcher de penser aussi qu'une personne qui raisonne et qui doute, c'est une personne apte à la rébellion. Et il y a beaucoup de gens qui ne possèdent pas le moindre intérêt à ce que les autres doutent.)
Je ne peux que vous recommander chaudement les podcasts des Chemins de la Philosophie présentés par Adèle Van Reeth, sur France Culture. Ca parle de tout, les thématiques sont très variées, il existe à l'occasion des émissions philosophiques sur de grands phénomènes de la pop-culture (GOT, Westworld, HP...). Vous pouvez aussi vous tourner vers les livres de Marianne Chaillan, une prof de philo qui a d'ailleurs beaucoup décortiqué GOT (philosophiquement et littérairement parlant, notamment avec tous les parallèles que l'on peut faire avec Shakespeare), HP, Disney, etc. C'est je crois une bonne façon d'aborder tout ça avec un œil différent, peut-être un peu moins poussiéreux.
D'ailleurs à la base j'étais venue parler ici de mon amour profond pour le Livre de l'Intranquillité de Fernando Pessoa, que je suis en train de découvrir tardivement et qui est un concentré de fiction, de poésie et de philosophie. J'en suis à corner et annoter une page sur deux (oui, je fais partie de cette team ignoble de gens qui annotent leurs livres) et à prendre des extraits en photos pour les conserver avec moi. C'est d'une beauté, c'est bouleversant. Je vous en note un extrait ici (Bernardo Soares, l'avatar de Pessoa et narrateur du livre, est alors dans la rue et disserte sur le dos de l'inconnu qu'il suit) (rien de bien passionnant a priori) :
"Mes yeux revinrent au dos de cet homme, fenêtre par où j'entrevis ses pensées.
Mon impression était exactement semblable à celle que l'on éprouve devant un homme endormi. Tout ce qui dort se retrouve à nouveau enfant. C'est peut-être qu'en dormant on ne peut rien faire de mal, qu'on n'a pas conscience de la vie - en tout cas, le plus grand criminel, l'égoïste le plus fermé sur lui-même est sacré, de par une magie naturelle, aussi longtemps qu'il dort. (...)
Or le dos de cet homme dort. Cet être qui marche devant moi, d'un pas égal au mien, dort intégralement. Il marche, inconscient. Il vit, inconscient. Il dort, parce que nous dormons tous. La vie tout entière est sommeil. Nul ne sait ce qu'il fait, nul ne sait ce qu'il veut, nul ne sait ce qu'il sait. (...) C'est pourquoi je ressens, si je pense avec cette sensation, une tendresse immense et informe pour cette humanité infantile, pour cette vie sociale endormie, pour tous et pour tout. (...) Je les vois à travers une compassion de seul voyant, eux tous ces pauvres diables d'hommes, ce pauvre diable d'humanité. Qu'est-ce que tout cela fait ici ?
Tous les mouvements, toutes les intentions de la vie, depuis la simple vie des poumons jusqu'à la construction des cités et les rivalités entre empires, je les considère comme une somnolence, comme des choses proches du rêve ou du repos, qui se déroulent sans le vouloir dans l'intervalle situé entre une réalité et une autre réalité, entre un jour et un autre jour de l'Absolu. Et, comme un être abstraitement maternel, je me penche la nuit sur mes enfants, les bons comme les méchants, réunis dans ce sommeil où ils sont miens. Je m'attendris et me dilate comme quelque chose d'infini."
(Centième message et c'est une tartine, youhou.)
En fait je crois que c'est aussi ça qui gêne, plus jeune : cette sensation que l'on peut avoir que la philo est un (gros) truc à avaler tout entier, immuable, une sorte de vérité venue du fond des âges (grecs) et qu'il ne faut surtout pas questionner, dont il ne faut pas douter. Alors que c'est précisément tout l'inverse : la philosophie est faite pour douter de tout, de soi, tout le temps. Ce n'est pas une méditation qui viendrait nous éclairer sur ce dont nous sommes faits ou pas faits, c'est une propension à creuser sans cesse tout ce qui semble su, acquis et compris. Ca n'a rien de reposant, mais c'est aussi tout ce qui lui donne son sel.
Je crois aussi qu'on ne dit pas assez que la philosophie est partout : on la trouve dans les histoires, dans les livres, dans les séries, dans les films, quand on discute, quand on se demande quoi faire... Je suis profondément convaincue que l'on philosophe tous tous les jours sans s'en rendre compte, que les enfants même possèdent un regard sur le monde qui - par sa valeur essentiellement questionnante de tout ce qui nous semble à nous, adultes, couler de source - est naturellement plus philosophe encore que le nôtre. On désapprend à philosopher en grandissant, pour se montrer conforme, puis on tente de rattraper tout ce qu'on aurait pu garder. C'est vraiment frustrant de constater la part qu'on lui laisse dans les enseignements... (La part de moi la plus en colère ne peut s'empêcher de penser aussi qu'une personne qui raisonne et qui doute, c'est une personne apte à la rébellion. Et il y a beaucoup de gens qui ne possèdent pas le moindre intérêt à ce que les autres doutent.)
Je ne peux que vous recommander chaudement les podcasts des Chemins de la Philosophie présentés par Adèle Van Reeth, sur France Culture. Ca parle de tout, les thématiques sont très variées, il existe à l'occasion des émissions philosophiques sur de grands phénomènes de la pop-culture (GOT, Westworld, HP...). Vous pouvez aussi vous tourner vers les livres de Marianne Chaillan, une prof de philo qui a d'ailleurs beaucoup décortiqué GOT (philosophiquement et littérairement parlant, notamment avec tous les parallèles que l'on peut faire avec Shakespeare), HP, Disney, etc. C'est je crois une bonne façon d'aborder tout ça avec un œil différent, peut-être un peu moins poussiéreux.
D'ailleurs à la base j'étais venue parler ici de mon amour profond pour le Livre de l'Intranquillité de Fernando Pessoa, que je suis en train de découvrir tardivement et qui est un concentré de fiction, de poésie et de philosophie. J'en suis à corner et annoter une page sur deux (oui, je fais partie de cette team ignoble de gens qui annotent leurs livres) et à prendre des extraits en photos pour les conserver avec moi. C'est d'une beauté, c'est bouleversant. Je vous en note un extrait ici (Bernardo Soares, l'avatar de Pessoa et narrateur du livre, est alors dans la rue et disserte sur le dos de l'inconnu qu'il suit) (rien de bien passionnant a priori) :
"Mes yeux revinrent au dos de cet homme, fenêtre par où j'entrevis ses pensées.
Mon impression était exactement semblable à celle que l'on éprouve devant un homme endormi. Tout ce qui dort se retrouve à nouveau enfant. C'est peut-être qu'en dormant on ne peut rien faire de mal, qu'on n'a pas conscience de la vie - en tout cas, le plus grand criminel, l'égoïste le plus fermé sur lui-même est sacré, de par une magie naturelle, aussi longtemps qu'il dort. (...)
Or le dos de cet homme dort. Cet être qui marche devant moi, d'un pas égal au mien, dort intégralement. Il marche, inconscient. Il vit, inconscient. Il dort, parce que nous dormons tous. La vie tout entière est sommeil. Nul ne sait ce qu'il fait, nul ne sait ce qu'il veut, nul ne sait ce qu'il sait. (...) C'est pourquoi je ressens, si je pense avec cette sensation, une tendresse immense et informe pour cette humanité infantile, pour cette vie sociale endormie, pour tous et pour tout. (...) Je les vois à travers une compassion de seul voyant, eux tous ces pauvres diables d'hommes, ce pauvre diable d'humanité. Qu'est-ce que tout cela fait ici ?
Tous les mouvements, toutes les intentions de la vie, depuis la simple vie des poumons jusqu'à la construction des cités et les rivalités entre empires, je les considère comme une somnolence, comme des choses proches du rêve ou du repos, qui se déroulent sans le vouloir dans l'intervalle situé entre une réalité et une autre réalité, entre un jour et un autre jour de l'Absolu. Et, comme un être abstraitement maternel, je me penche la nuit sur mes enfants, les bons comme les méchants, réunis dans ce sommeil où ils sont miens. Je m'attendris et me dilate comme quelque chose d'infini."
(Centième message et c'est une tartine, youhou.)
Modifié en dernier par Fauchelevent le 16 juin 2020, 18:00, modifié 2 fois.
Re: Vos lectures du moment
[mention]Fauchelevent[/mention] J'ai beaucoup de respect pour Nietzsche. La seule raison pour laquelle je n'ai pas terminé "Ainsi parlait Zarathoustra", c'est qu'il était trop touffu et mastoc pour moi à l'époque. "Le Gai savoir" que je commence m'a tout de suite paru plus abordable, allez savoir pourquoi.
Je trouve que la philosophie de la profondeur obtenue par la souffrance chez Nietzsche est particulièrement vraie. Accepter tout type d'expérience bonne comme mauvaise, et en tirer des conclusions, me semble fort judicieux.
Je trouve que la philosophie de la profondeur obtenue par la souffrance chez Nietzsche est particulièrement vraie. Accepter tout type d'expérience bonne comme mauvaise, et en tirer des conclusions, me semble fort judicieux.
Re: Vos lectures du moment
J'aimerai tellement connaitre mieux les philosophes !
Pour moi la philosophie est hyper importante culturellement, et aussi dans la vie de tous les jours en ce qu'elle permet de prendre du recul, de se poser des questions, et d'essayer de savoir qui on veut vraiment être, d'ailleurs, je pense que si elle était plus enseignée aux jeunes, je me dis que les choses seraient mieux ! On a tellement de problèmes de société qui sont dus au fait que les gens ne sont tout simplement pas assez... je sais pas, j'ai l'impression qu'ils ne savent pas comment être heureux, parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils veulent, et que la philo aiderait pour ça. J'ai tellement de choses à dire sur la société que des fois j'ai envie de hurler... j'essaie de pas trop le faire sur le forum...
Et pour écrire, je trouve ça hyper intéressant de connaitre la philo (il suffit de voir les influences de JK Rowling ou Pullmann dans la conception de la mort dans leurs textes, c'est ouf !!)
Mais pour le coup, je suis incapable de m'atteler à ce genre d'ouvrages... Il faudrait peut être que j'achète des versions annotées, mais c'est tellement de boulot, j'ai trop de choses à faire tous les jours pour avoir le temps et l'envie de me plonger là-dedans...
De la même manière, j'ai étudié un tout petit peu la psychologie quand j'étais à la fac : on a eu des explications sur les mécanismes de l'échec et du décrochement scolaire, et ça m'a fait comprendre tellement de choses ! Comprendre les mécanismes de groupe, des comportements humains, de ce que les gens disent ou ne disent pas... leurs réactions, les relations de domination au sein de la société... Je n'ai jamais eu cette "intelligence sociale" mais quand on écrit, c'est essentiel, ça permet de créer des personnages complexes dans lesquels les lecteurs se retrouvent !
Pour moi la philosophie est hyper importante culturellement, et aussi dans la vie de tous les jours en ce qu'elle permet de prendre du recul, de se poser des questions, et d'essayer de savoir qui on veut vraiment être, d'ailleurs, je pense que si elle était plus enseignée aux jeunes, je me dis que les choses seraient mieux ! On a tellement de problèmes de société qui sont dus au fait que les gens ne sont tout simplement pas assez... je sais pas, j'ai l'impression qu'ils ne savent pas comment être heureux, parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils veulent, et que la philo aiderait pour ça. J'ai tellement de choses à dire sur la société que des fois j'ai envie de hurler... j'essaie de pas trop le faire sur le forum...
Et pour écrire, je trouve ça hyper intéressant de connaitre la philo (il suffit de voir les influences de JK Rowling ou Pullmann dans la conception de la mort dans leurs textes, c'est ouf !!)
Mais pour le coup, je suis incapable de m'atteler à ce genre d'ouvrages... Il faudrait peut être que j'achète des versions annotées, mais c'est tellement de boulot, j'ai trop de choses à faire tous les jours pour avoir le temps et l'envie de me plonger là-dedans...
De la même manière, j'ai étudié un tout petit peu la psychologie quand j'étais à la fac : on a eu des explications sur les mécanismes de l'échec et du décrochement scolaire, et ça m'a fait comprendre tellement de choses ! Comprendre les mécanismes de groupe, des comportements humains, de ce que les gens disent ou ne disent pas... leurs réactions, les relations de domination au sein de la société... Je n'ai jamais eu cette "intelligence sociale" mais quand on écrit, c'est essentiel, ça permet de créer des personnages complexes dans lesquels les lecteurs se retrouvent !
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Shangaï
- Messages : 634
- Enregistré le : 08 avr. 2020, 18:33
- Localisation : France - Pays de la Loire
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Re: Vos lectures du moment
[mention]Eryn[/mention] je suis bien d'accord avec toi ! Je trouve moi aussi la philosophie passionnante, pourtant je n'ai pas forcément envi de lire ce type d'oeuvre, je me dis que chacun à son niveau est capable de philosopher et de se poser des questions ! Car finalement pour moi c'est ça l'essentiel, ce poser les bonnes questions !
Bon sinon pour ma lecture du moment moi je suis plutôt sur Tolkien avec le seigneur des anneaux
depuis le temps que je voulais lire ce classique de la littérature fantasy !
Bon sinon pour ma lecture du moment moi je suis plutôt sur Tolkien avec le seigneur des anneaux
depuis le temps que je voulais lire ce classique de la littérature fantasy !Re: Vos lectures du moment
Ah Tolkien, incontournable !!
Je suis en train de lire Vango, j'ai adoré le premier et je cale dans le 2e là... Et de toute façon j'ai plein d'autres trucs à faire alors...
Je suis en train de lire Vango, j'ai adoré le premier et je cale dans le 2e là... Et de toute façon j'ai plein d'autres trucs à faire alors...
Re: Vos lectures du moment
[mention]Eryn[/mention] et [mention]Shangaï[/mention] je vous rejoins totalement sur la philo ! J'avais tellement adoré mes heures de philo en terminale (au début, puis mon prof ne faisait que des redites des trois premiers mois 
) Si vous avez des ouvrages à suggérer, pensez à les partager 
Shangaï, apprécies-tu ta lecture du Seigneur des Anneaux ?
Eryn, je te comprends pour Vango ! Moi aussi j'ai eu plus de mal, j'ai trouvé que c'était trop dense et trop rapide. J'avais largement préféré Tobie Lolness ! Sinon, il y a Alma qui vient de sortir, du même auteur, mais je ne l'ai pas lu.
J'ai lu La Fileuse d'argent de Naomi Novik dernièrement ; un one-shot qui reprend la base d'un conte.... pour le détricoter et en faire un fabuleux livre totalement différent, avec des personnages très forts (notamment trois jeunes femmes ). Naomi Novik est la seule autrice dont j'ai lu tous les livres et que j'ai tous appréciés ! Pour celleux qui ont aimé Déracinée (son précédent livre), j'ai encore plus aimé La Fileuse d'argent !
) Si vous avez des ouvrages à suggérer, pensez à les partager 
Shangaï, apprécies-tu ta lecture du Seigneur des Anneaux ?
Eryn, je te comprends pour Vango ! Moi aussi j'ai eu plus de mal, j'ai trouvé que c'était trop dense et trop rapide. J'avais largement préféré Tobie Lolness ! Sinon, il y a Alma qui vient de sortir, du même auteur, mais je ne l'ai pas lu.
J'ai lu La Fileuse d'argent de Naomi Novik dernièrement ; un one-shot qui reprend la base d'un conte.... pour le détricoter et en faire un fabuleux livre totalement différent, avec des personnages très forts (notamment trois jeunes femmes
). Naomi Novik est la seule autrice dont j'ai lu tous les livres et que j'ai tous appréciés ! Pour celleux qui ont aimé Déracinée (son précédent livre), j'ai encore plus aimé La Fileuse d'argent !Qui est en ligne
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