Des livres qui m'ont mis une vraie claque, il y en a peu, en vrai. Je suis très exigeante en matière de lecture donc pour que je m'accroche à ce point-là, il faut y aller.
Cela dit, il y a quand même
Et que le vaste monde poursuive sa course folle de Colum McCann. Il y a Colum McCann tout court, à vrai dire, et je trouve ça toujours aussi injuste qu'un auteur aussi bon soit si sous-côté. S'il y a un maître de l'introspection et du travail sur les personnages, c'est bien lui. Si tu veux commencer par quelque chose de court, pour te faire une idée, la nouvelle
Ailleurs, en ce pays est merveilleuse. Elle raconte l'histoire d'une adolescente et de son père, dont la jument est bloquée dans une fosse et dont ils n'arrivent pas à la faire sortir. Je ne vais pas en dire plus pour ne pas spoiler, mais niveau baffe, ça se pose là.
Mais bref, revenons à nos moutons. Voila le réusmé Babelio de
Et que le vaste monde poursuive sa course folle
7 août 1974. Sur une corde tendue entre les Twin Towers s’élance un funambule. Un événement extraordinaire dans la vie de personnes ordinaires.
Corrigan, un prêtre irlandais, cherche Dieu au milieu des prostituées, des vieux, des miséreux du Bronx ; dans un luxueux appartement de Park Avenue, des mères de soldats disparus au Vietnam se réunissent pour partager leur douleur et découvrent qu’il y a entre elles des barrières que la mort même ne peut surmonter ; dans une prison new-yorkaise, Tillie, une prostituée épuisée, crie son désespoir de n’avoir su protéger sa fille et ses petits-enfants...
Une ronde de personnages dont les voix s’entremêlent pour restituer toute l’effervescence d’une époque. Porté par la grâce de l’écriture de Colum McCann, un roman vibrant, poignant, l’histoire d’un monde qui n’en finit pas de se relever.
Il n'y a pas vraiment d'histoire à proprement parler, tout du moins pas comme on l'entend d'habitude, parce que Colum McCann, les histoires, ça ne l'intéresse pas, il veut raconter des gens. Et du coup, tu te retrouves au plus près des personnages, de leur réalité et c'est vraiment bouleversant. Pour autant, j'avais eu les larmes aux yeux en arrivant à la fin du
Hobbit de Tolkien, autant, ce roman-là, j'ai dû le poser pendant cinq bonnes minutes parce que je pleurais comme un bébé. Ca secoue à ce point-là.