Demande d'avis sur mon experience d'édition

[L'inconnue]

Bonjour,

Je voudrais avoir votre avis à propos d’une expérience que j’ai eu avec une maison d’édition.

Tout commence en 2022 quand j’envoie mon premier manuscrit à plusieurs maisons d’édition. Je n’obtiens qu’une seule réponse, de la part d’Hachette, qui me propose un contrat pour que mon roman soit publié chez eux et me demande mon adresse postale pour m’expédier le contrat écrit.
D’abord un peu septique, je fais quelque recherches pour apprendre que ce genre de contrat est courant. Je leur transmet donc mon adresse et reçois le fameux document. Je découvre avec déception que le contrat stipule que je paye x000€ (j’ai oublié la somme exacte) pour les frais d’impression (il se peut que le mail réponse le stipulait déjà, je ne me souviens pas).
Je ne sais trop pour quelle raison, j’ai commencé à faire des recherches et ai vite découvert que la maison d’édition Hachette appartient en réalité à Vincent Bolloré. Je sais pas comment je ne l’ai pas découvert pendant mes recherches pré-envois, mais à partir de là une théorie s’est formée dans mon esprit.

Pourquoi une maison d’édition aussi important qu’Hachette me proposerait un contrat de ce genre, surtout dés le premier envoi, un premier roman (une dystopie politique qui plus est), alors que je n’ai aucune notoriété… ? J’ai commencé à suspecter Bolloré d’appliquer la même politique que celle qu’il a utilisé pour Canal + : acheté l’ensemble pour en avoir le contrôle, mettre en avant ce qu’il veut et supprimer le reste à sa guise. Appliqué à Hachette cela voudrait dire : proposer ce type de contrat à toutes les personnes qui n’envoient pas un dictionnaire sur les champignons (et tout mon respect à ces dernières), pour pouvoir à loisir (et à moindre frais) dire qu’il publie les nouveaux talents, et ne diffuser les romans gênants que dans des librairies perdues au milieu de nulle part, créant de fait une sorte de censure.
N’ayant eu que cette réponse, ne disposant pas des x000€ nécessaires et n’étant pas en phase avec les valeurs de Vincent Bolloré, j’ai donc considéré tout cela comme un échec

Depuis j’ai trouvé une autre façon de faire connaître mon travail, je n’ai aucun regret ni aucune colère, mais c’est un autre sujet.

Venant en à la raison de ce post : il y a quelques jours, j’écoutais l’émission la Dernière, sur Radio Nova, dans laquelle passait Virginie Grimaldi, que j’adore. Là j’apprends que cette dernière a eu le même type de contrat que moi pour son premier roman. Je dois avouer ma surprise. Même si je ne prétend pas avoir son talent, je me pose à présent beaucoup de questions sur cette expérience que j’ai considéré comme un échec.

Je tiens à préciser : loin de moi l’idée de dire que la valeur d’un livre dépend du fait qu’il soit édité ou non, et de la réputation de la maison d’édition. Mais j’aimerais avoir votre avis sur le fait mon travail a « sincèrement » attiré l’œil d’une maison comme Hachette dés le premier envoi pour un premier roman, sans que ce soit une tentative de censure souterraine.