Bonjour,
@EryBlack , tu aurais dû me taguer ainsi que les autres plumes qui se sont inscrites pour des thématiques.
Mais je suis passée par là, je vais donc tenter de compléter ce que t’ont proposé les autres plumes.
Il est important de savoir de quel type de goélette il s’agit : trois ou quatre mâts, gréement aurique, bermudien ou encore à voiles d’étai, parce que les tâches ne seront pas les mêmes. Il y a beaucoup plus de travail sur une goélette traditionnelle que sur un voilier moderne.
Pour répondre à ta question,
un pont se brique tous les jours pour éviter que le sel s’accumule. S’il pleut, on profite de l’eau douce gratuite. Un cirée complet, des bottes et un chapeau permettent d’accomplir cette tâche sans soucis.
Mais tout ça dépend de plein de choses. Est-ce que le navire part pour une journée, un week-end, une semaine ou un mois sans toucher un port ?
La première chose qu’on apprend aux jeunes en général ce sont les nœuds. C’est indispensable d’en connaître au moins cinq :
Le nœud en huit, le nœud de chaise, le nœud plat, le nœud de cabestan et celui qui n’a pas d’autre nom que « le tour mort et deux demi-clefs » on dit d’ailleurs « un tour mort et deux demi-clefs n’ont jamais lâché ».
On peut aussi leur apprendre à faire une épissure pour, par exemple, réunir deux cordages ou réaliser un œillet.
En parlant de cordage, sais-tu que le mot « corde » est interdit sur un bateau ? Ça porte malheur. Les marins ont d’ailleurs quelques superstitions, comme ne pas quitter le port un vendredi ou se taper les poings pour trinquer parce que cogner les verres attire les vents dangereux. C’est bien d’en connaître quelques-uns pour ne pas subir le supplice de la cale
Je réfléchis pour d’autres trucs à faire avec les jeunes, mais si tu as des questions, n’hésite pas à me taguer, ce sera avec plaisir
