L'extrait mystère

[Alice_Lath]

@Renarde Je te le laisse dans ce cas, tu as mérité la victoire ❤

[Renarde]

Ah non, une bonne réponse sur deux ce n'est pas assez

Et ça m'apprendra à lire PA sur mon téléphone pendant le travail et à tout faire à la va vite

[Soah]

C'est en effet Les équilibres de @Zig !
A vous pour le prochain extrait

[Alice_Lath]

Boooon, je prends la main alors @Renarde hahaha



Pétard se gratta la tête, semblant chercher ses mots, puis il regarda Bleue et dit :

« J’ai comme un petit problème. Je pense pas que vous pourriez vraiment m’aider, mais bon. Ça va me faire du bien d’en parler avec vous, Fleur. »

Il n’ajouta alors rien de plus, attendant peut-être de la part de la très professionnelle Fleur Bleue une réponse constructive et digne d’une psychiatre. Il vient de m’appeler par mon prénom là ? Elle prit alors une inspiration et parvint à lui repondre :

« Quel genre de problème, Pétard ? Je peux…

— C’est OK si je vous appelle FLeur ? Normalement vous acceptez que les patients vous appellent comme ça après quelques séances.

— Et bien…

— Moi ça m’a pris trois ou quatre séances la dernière fois. Donc je me suis dit qu’on pouvait aller plus vite cette fois-ci. »

Un court silence passa. Pétard s’enfonça dans son fauteuil et Bleue fronça les sourcils, pensant alors avoir trouvé enfin un patient plus intéressant. Je crois que c’est mon premier mythomane en quatorze années de carrière. Elle déglutit, puis s’avança :

« Que voulez-vous dire par la dernière fois ?

— La dernière fois que l’on s’est vu. Mais vous ne pouvez pas vous en souvenir, parce que ça ne s’est pas encore passé pour vous. »

Alors Pétard Mouillé se pencha en avant, la posture déterminée et le regard trouble, dissimulant un ensemble de sensations complexes et profondes, de pensées bien trop bizarres et réelles pour quelqu’un de son âge. Fleur Bleue eut à peine le temps de penser qu’elle avait enfin trouvé son psychopathe quand celui-ci lui dit :

« En fait, je peux remonter dans le temps, et ça commence sérieusement à me casser les couilles.»

[Gabhany]

Je n'ai jamais lu ça mais j'ai hâte que quelqu'un trouve pour rajouter cette oeuvre à ma PàL

[Kévin GALLOT]

Je n'ai jamais lu ça mais j'ai hâte que quelqu'un trouve pour rajouter cette oeuvre à ma PàL

Ouaiiiis pareil ! la chute de ce passage est formidable !

[Shangaï]

Je sais !!!! Enfin j'espère ne pas me tromper pour une fois que je trouve

C'est l'une des premières histoires que j'ai lu sur PA et j'avais adoré

"Le Branleur du Temps" de Le Saltimbanque !

[Alice_Lath]

Hahahahahahaha bravooo @Shangaï ! T'as gagné!

C'est bien "Le Branleur du Temps" de Saltimbanque

[HP]

Ca a l'air génial !!

[Shangaï]

Voilà l'extrait que j'ai choisi !

Les prénoms ont été changé en Gnagna !

Gnagna regarde la femme et je regarde Gnagna, qui s'interrompt car la femme me regarde. La femme me regarde et le noeud remonte un peu plus dans ma gorge, pouce par pouce.
Sans y accorder une vraie attention, sa main maigre et blanche se referme sur le flacon et j'ai soudain la sensation que mon cou, ce petit cou noué, est un flacon de verre bleu. Mon air s'est enfui en courant et ses cheveux-serpents tressautent.
– Désirez-vous autre chose, Mademoiselle ?
Pour la première fois, le silence d'ici se fait flasque et lourd - il s'assoit mollement sur ma poitrine à mesure que la femme se rapproche. Elle paraît un temps vouloir frôler ma joue du bout des doigts, se ravise, ôte une poussière de mon épaule d'un revers de main que je n'attendais pas. Je vacille, et elle rit. C'est comme si la poussière, c'était moi. Son rire est aigu, cinglant, hideux. Il salive comme un vieux monstre.
– Il est inhabituel, cet enfant.
– En effet.