Les mots de Mo (chapitre 7)
Vic s’absente de la terrasse pour revenir avec deux plaids :
— Tiens ! Ce sera plus sympa pour supporter ce froid.
— Merci ! répond Mo en s’emparant d’un plaid.
Le silence s’installe à nouveau.
Chacun regarde le ciel en jetant des coups d’œil furtifs à l’autre. Mo parce qu’il a peur que Vic le trouve bizarre à ne pas lancer de conversation. Vic parce que regarder Mo emmitouflé dans son plaid est un spectacle qui l’intéresse davantage que celui offert par le ciel.
(...)
— Dans le train où je t’ai rencontré, j’y ai aussi retrouvé mon frère que je n’avais pas revu depuis quatre ans…
(..)
[Vic] pensait que Mo n’allait lui offrir que du silence. Et, il se met à se confier tout naturellement. Vic en est très touché. Il voit en cela une marque de confiance. Une marque de confiance qu’il ne veut pas trahir.