@Gabhany : Je crois que je me mets trop la pression de partout... Même quand je regarde une série, je suis du genre "il faudrait que je finisse la saison avant ci, avant ça" alors que... euh... c'est pas le but de se mettre la pression quand on regarde une série...
Ca me renvoie aussi à des périodes pas cool où on m'interdisait d'aller mal, d'avoir des coups de mou, que c'était pas normal d'être fatigué...etc. Je sais que ça vient de là cette image rabaissée que j'ai de moi.
Au boulot, je me mets la pression parce que, forcément, je veux bien faire, je veux être au top, tester de nouveaux trucs sans me planter non plus. Sauf que bah... si je me plante, je me plante. C'est la vie... Je sais que je peux rebondir (normalement).
Côté sport, je suis aussi tiraillé entre l'envie d'en faire et ce blocage que je fais sur les cours collectifs. Je crois que depuis ce matin, je suis parti pour ne fait que de la salle, tout seul dans mon coin. Et au pire, je ferai du gym ball, de la boxe, du step, dans mon salon ! (regardez-moi ouvrir une salle de sport à domicile bientôt...)
Tout ça pour dire qu'en fait, quand je suis dans cet état d'esprit, j'ai même peur de relire mes histoires. J'ai peur d'avoir un regard trop "ça va être nul" et que ça me dégoute de l'écriture. Mais, j'aime l'idée de garder un pied à l'étrier.
Courage pour tout ce que tu as à gérer toi aussi !
On l'aura, un jour, la couette avec la pancarte. Ce serait trop stylé, en vrai !
@itchane : Le truc, c'est que quand je vois tout en noir comme hier, je n'arrive à rien faire. Comme si ça me dévorait au point de me paralyser. Je ne sais pas comment expliquer... Mais, aujourd'hui, je n'ai rien fait. J'ai tout mis sur pause. Ce soir, si je peux faire un bilan, c'est que je me sens déjà un peu mieux. Ce n'est pas non plus la grande forme, mais je vois moins les choses tout en noir.
Pour l'écriture, je vais reprendre Ornikar déjà. Je pense que le fait que Mo me fasse remonter des trucs pas joyeux ne m'aide pas beaucoup en ce moment... C'est super axé sur la famille, la relation fraternelle. Et quand je regarde de mon côté, c'est catastrophique. J'ai l'impression qu'avec ce roman, je dépeins ce que je voudrais comme relation avec mon frère. Et, au final, ça fait quand même beaucoup, beaucoup mal...
Ornikar, c'est déjà plus léger. Peut-être que ce sera plus facile à gérer. A voir ! Si jamais ça ne marche pas, j'essaierai de relire, garder un pied dans l'écriture, comme vous me l'avez gentiment conseillé. Encore merci d'ailleurs !