De la description des personnages ou les automatismes de l'imagination

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Audrey Lys
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De la description des personnages ou les automatismes de l'imagination

Message par Audrey Lys »

Je suis totalement d'accord @Draguel , parfois certains personnages ont besoin d'une description pour être vivants, parfois elles sont inutiles au récit^^, mais généralement j'aime bien en mettre quand même, même de manière légère en passant comme "elle passa sa main dans ses cheveux bruns"
Et @JDD oui bien sûr que je mettrais un perso musclé pour un forgeron, mais ce serait une femme, ou un gentil garçon timide par exemple. Et pour la bibliothécaire je mettrais un homme...C'est sûr il faut que ça reste cohérent^^, mais ça n'empêche pas d'essayer de bousculer un peu l'imaginaire collectif

Danan-Omeci
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De la description des personnages ou les automatismes de l'imagination

Message par Danan-Omeci »

Hello ^w^

Pour moi il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Tout dépend de ce qu'on veut écrire. Décrire des personnages ça peut être extrêmement utile pour éviter les répétitions de noms ou de pronoms, ou bien lors d'un mystère pour glisser un indice ici ni vu ni connu ( une technique que J.K. Rowling utilise beaucoup par exemple ; les cheveux gras, les lunettes rondes, etc) . Ne pas décrire ça permet de focaliser l'attention ailleurs aussi, mais pour une histoire focalisée sur un personnage, certains lecteurs auront besoin de plus de détails pour pouvoir s'immerger dans la lecture et développer de l'empathie.

Je pense qu'il faut réfléchir à ce que l'on veut transmettre, au public cible, etc. Comme d'hab quoi, c'est la beauté de l'écriture =D
(+1 pour ceux qui ont vu la référence non subtile =D )

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Soah
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De la description des personnages ou les automatismes de l'imagination

Message par Soah »

Je trouve que c'est un choix assez difficile qui en plus de s'articuler avec le style, doit aussi s'accorder à la cible. J'ai souvent remarqué que les livres pour enfants, avaient des descriptions un petit peu plus précises que les romans destinés aux ados/jeunes adultes et aux adultes.
Les enfants ont besoin de plus de stimulations pour imaginer les choses, puisqu'avant un certain âge, tous les livres qu'ils lisent sont illustrés. Lorsque l'on enlève l'image, mais qu'on ne la remplace pas avec une idée concrète, l'enfant doit sans doute perdre ses repères. Mais, je ne suis pas une pro des enfants, du coup, je peux tout à fait, faire erreur ^-^"

Lors de l'écriture de mon premier roman, lorsque je suis arrivée au moment fatidique de décrire mon héroïne, j'ai eu beaucoup de retour comme quoi, j'avais donné une image trop précise d'elle, qui ne laissait pas assez de place pour s'identifier à elle. En me relisant, bien que cela ne m'avait pas choquée plus que ça, j'ai décidé d'enlever des morceaux de descriptions qui s'attardaient sur des détails spécifiques et sur lesquels je ne pouvais pas m'appuyer pour la suite. On m'a tout de suite dit que c'était bien plus agréable, avec la possibilité de se projeter un peu plus.

Je pense que du moment qu'en tant qu'auteur et lecteur, on s'y retrouve, y a pas de recettes miracle pour faire une bonne tambouille :D

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Elora
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Re: De la description des personnages ou les automatismes de l'imagination

Message par Elora »

Je ne sais pas s'il faut le faire ou non, mais je dois dire que dans tous les cas, le lecteur est borné dans son idée du personnage, et que la description l'aide juste un peu à s'imaginer ce que l'auteur avait, lui, en tête ; car, certaines personnes l'ont avoué ;) , même si on décrit Intel en disant qu'il est blond, on se l'imagine brun, nos idées sont presque inébranlables.
Ce qui me dérange plus, par contre, c'est quand on voit un film, on arrive plus à s'imposer le personnage comme on l'imaginait avant, que ce soit pour le meilleur ou pour le pire. Même la voix change !

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Lohiel
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Re: De la description des personnages ou les automatismes de l'imagination

Message par Lohiel »

Coucou 🐁

C'est ce ce terme "identifier" qui jette le trouble, ça n'a jamais été le bon. Même racine qu'identique et identité. On voit le hiatus.

En fait, tout ce qui importe c'est de réussir à écrire des personnages dont "le lecteur se soucie".

(pas de moi, c'est une réflexion que j'ai entendue plusieurs fois de la part d'auteurs expérimentés)

Nenuit 🌺

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eysselia
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Re: De la description des personnages ou les automatismes de l'imagination

Message par eysselia »

Hey,

Je rejoins Lohiel sur le fait que le terme identifier pose problème. Qu'est-ce qu'on veut dire réellemnt quand on dit s'identifier à un personnages ? Ça varie, et parfois le mot a vraiment pas l'air d'être le bon, Lohiel souligne pourquoi.

À titre personnel (ça va être ma façon de voir et de définir, pas une vérité) je dirais qu'il faut différencier projection, identification et empathisation/attachement. Pour moi se qu'on retrouve souvent quand on utilise le terme s'indetifier à un personnage correspond plus soit à la capacité de se projeter dedans soit à la capacité d'être empathique avec lui. Oui bon c'est très beau mais de manière plus clair qu'est-ce que j'essaye de dire.
D'abords se projeter dans un personnage, est le fait de se voir à la place du personnage, ou la capacité à projeter notre ressenti sur le personage. Alors un des outils pour faire ce genre de personnage en jv était e le rendre muet, j'espère que l'exmple aide. De mon point de vue, autant dans certain jv c'est quelque chose que j'aprécie même que je demande, d'avoir un personnage sur lequel je peuc me projetter facilement, mais pas toujours. Autant au niveau roman, je n'aime pas ça, hormis les vous êtes le héros ce n'est pas quelque chose que je recherhce, du coup en ce qui concerne la description je ne vois pas ou est le débas, il peut en avoit des couches et des couches c'est pas un problème car même si ça bloque la projection, c'est pas ce que je recherhce.
Ce que j'entend pas s'identifier à un personnage (ou même irl que ce soit avec une personne ou un animal d'ailleurs), c'est quand ce que vit l'autre nous est perceptible, ou plutôt s'impose à nous. Pendant un instant on n'est plus nous on est l'autre. En sois c'est rare et pas un phénomène qui dure longtemps (encore heureux sinon j'imagine même pas les dégât), et non c'est différent de l'empathie, on n'est pas triste pour lui, on ressent véritablement sa tristesse à lui. La nuance est subtile, mais importante car en soit la edscription n'aide ni dessert l'idendfication, elle n'a absolument aucuen influence dessus. Alors oui c'est pas à ça que pense les gens quand il parle d'indentification le plus osuvent du temps.
Du coup pour finir empathie/attachement, je met les deux enssembles mais c'est deux chose à la base différente. Être capable de s'attacher, de compatir à un personnage, ça c'est quelque chsoe que je recherche en lisant.

Et c'est là ou la presécence et l'absence de description, même phisyque peut jouer. Je vais enfoncer une des plus grande porte ouverte au monde, mais ça dépend des cas.
Une description mal placé peut fragilisé le lien d'attachement ou au contraire le renforcer. Dans certain cas une description phisyque n'aure strictement intérêt (mais c'est pas dommageable pour l'attachement pour autan, c'est un autre cast) et dans d'autres... Je vais prendre The House in the Cereluean Sea comme exemple la description physique ds personnages est souvent utile ça aide à visualiser les personnages et dans ce cas cette visualisation aide à s'attacher à eux, ça et j'adore quand Linus s'attarde sur les chaussettes d'Arthur (dis comme ça c'est étrange, mais en fait c'est assez mignon et ça sert pour qualifier arthur aussi).
Et oui je pense que les description peuvent aussi mettre un holà sur les automatisme de l'imagination et qu'elle soient très précise n'est pas un problème du tout, du moment ou ça ne casse pas mon lien avec le personnage. Mais je m'arrète là
sinon je vais trop répéter ce qui a déjà été dis et en moins bien.

En tout cas c'était très instructif et ça pousse à la réflection alors merci ^^.

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