La confiance de l'auteur en son récit - Ou l'influence de l'individu sur l'histoire
Posté : 03 juin 2022, 15:51
Bonjour, Argentes Plumes !
J'aimerai ouvrir une petite discussion assez moindre, sur une thématique que je n'arrive pas à cerner, et qui probablement, est issue d'un caprice de ma part (car je suis chaotique et j'ai tendance soit à me jeter dans la cascade sans rame, ou soit avec la panoplie du survivaliste, accessoirisée d'un chapeau pastafarien). Je ne sais même pas si je suis au bon jardin pour planter ma fleur.
Bon, typiquement, je ne me connaît tellement pas et j'ai tellement tendance à ignorer mes besoins dans chaque histoires, que j'ai longtemps repousser, voir même damner, cette philosophie farfelue (parce qu'à quoi bon souffrir sur terre alors qu'on peut être masochiste ?). Mais voilà : à quel degré l'estime de soi, la confiance en ses capacités ou sa créativité, et notre rapport au monde et aux autres peut influencer un récit ? Bon déjà, rien que tout cela, je pense que ça donne la migraine, parce que c'est déjà un sujet assez vaste. Et même si j'ai commencer à poser la question à moi-même, pour moi-même, c'est aller dans des dimensions assez élevées, qui ont finies par toucher une question sur à peu près toutes les personnes qui écrivent. Parce que, oui, je suis tellement socialement inadaptée que je ne sais même quel est la norme des choses, qu'est-ce qui est récurent ou pas : allez savoir si ça vient du fait que je suis tyrannique et impardonnable envers moi-même, ou si cela vient du fait que cela fait seulement depuis mes vingt ans (j'en ai vingt-et-un, bientôt vingt-deux) que j'ai commencer à me stabiliser dans une certaine vision du monde. Et donc, oui, je peux vous en dire que j'en ai tuer, des histoires que j'ai commencer, à cause de moi-même.
Bon, j'arrête mon bavardage, et je me focalise. Selon vous et votre propre expérience, à quel degré de notre psychologie, notre caractère, notre confiance, et notre perfectionnisme (ect...), peut-on influençer une histoire que l'on écrit (de sa trame, aux personnages, jusqu' à l'écriture et notre perception de cette dernière) ? Pour citer ma propre expérience et ouvrir la discussion, je pense que cela peut être hautement variable selon la personne qui écrit.
J'ai toujours été très dure avec moi-même, et quoique je fasse, c'était toujours mauvais, et, au graal, passable. L'écriture sans exception. Sauf que, contrairement à elle, j'ai abandonner beaucoup de chose, car je ne me sentait pas digne et ridicule, comme la danse. Je ne le cache pas, je n'arrivai pas à dépendre de moi-même, et à chaques fois qu'on me disait que c'était bien ou génial, je n'y croyais pas, ou je me demandais si ce n'était pas un cas isolé, ou une personne qui voulait juste me faire plaisir. Dîtes vous, que, ce syndrome de l'Imposteur est présent depuis que je suis toute jeune, et me harcèle même dans l'écriture. Les répercussions ? Le plaisir d'écrire est défiguré à certains moments, me forçant à limite pleurer quand je regard ce que j'écris, et quand j'avance, ce que j'écris est pire qu'un brouillon à mes yeux. Je me harcèle au moindre détail, même si je rêve de mettre en lettre ce que j'écris et que j'adore m'y réfugiée. Mes histoires n'ont souvent rien à voir avec moi-même (attention néanmoins, je parle avec ma conscience seule, et je sais que lorsqu'on écrit, c'est une grande part de nous qui s'insinue même sans qu'on le veuille, quel qu'elle soit), quand je vois qu'un personnage qui possède ne serait-ce qu'une similitude avec moi-même, je le supprime abruptement, ou je le change en profondeur (je ne suis pas sûre, mais c'est la même chose avec une personne qui existe dans ma vie, car je me sens honteuse d'inclure quelque chose lui appartenant). Je me réfugie toujours dans des mondes qui sont défiants de ma réalité, et j'ai tendance à être un peu trop loin de cette dernière. Je pense que, quelque soit les changements apportés autre que orthographiques, je ne serais pas satisfaite d'une histoire, et je ressentirait une honte à la montrée comme telle. Cela fait que je n'ai jamais réussie à poursuivre, faire durer un récit : quelque chose, un détail, une particularité, ne me plaît pas, et ruine ce que je désire faire. Même des nouvelles, je ressent une envie de meurtre envers le monde que j'ai dresser, et que je trouve ''inférieur'' à ce que je lis ou ce que les autres font, et devinez quoi : c'est de là que viennent la plupart de mes ''pages blanches''. Pas par manque d'inspiration, mais car je tue directement ce que je juge indigne du papier, donc, une part de moi-même. Ce point est tel, que je deviens inconsciente des émotions que me prodiguent et que j'instaure en mes histoires. Je me souviens pourtant, d'avoir ressentie des sensations de paix, d'excitation, ou autres, lorsque j'arrivais un temps à me défaire de cela, mais c'est souvent temporaire, une entracte.
J'ai déjà gagner un concours adulte d'écriture quand j'étais au lycée, et le pire, c'est que je me souviens avoir ressentie une colère profonde et une estime extrêmement basse de ce que j'avais écrit, que j'ai trouver bâcler et sans intérêt. J'ai penser aux auteurs ''torturés'', qui écrivent avec leurs sang et leurs veine pour évacuer, mais chez moi, l'écriture fait de moi-même un tabou, alors qu'elle est à la fois une ronce et le plus doux des nectars. C'est une sorte de relation à la fois belle et malsaine. Par contre, rien n'est entièrement noir. L'écriture m'à aussi sauvée, et elle communique avec tout ce que je n'ai jamais pû donnée : mon trouble du spectre autistique à toujours fait que j'avais dû mal à communiquer, que je ne comprenait pas les règles sociales des autres enfants, leurs jeux et leurs habitudes. Dès que j'ai sû écrire, j'ai rêver au travers de cette dernière, je ressentais le besoin d'imposer ce que, je le savais, je ne pourrais jamais faire respirer dans ma vie quotidienne. J'adorais manier les mots, et je l'aime tout autant aujourd'hui, et j'aime aussi créer des univers et personnages, et j'ai l'impression que, tout ce monde que je n'ai pas réussie à assimiler, j'en créer un étrange reflet que même moi je peine à comprendre, et que j'incorpore dans l'écriture. Mon manque de confiance est dangereux cependant, draînant, et je me souviens d'en avoir fait des sujets de dépression. Et je pense que je suis moi-même hypocrite sur le fait que je n'accepte pas le Moi dans ce que je créer, car il est présent à différentes phases et formes, que j'ignore ou veux ignorer probablement. L'environnement.... je sais pas, à vrai dire. Je ne sais pas si je suis observatrice du monde, ou pas. Je ne sais pas si mes histoires sont inspirées de choses que j'ai vraiment vécues ou pas, dans un passé proche ou le présent. Peut-être que oui, que non, ou les deux, comme c'est souvent le cas avec moi.
Voilà. Je ne peux pas parler plus, car mon expérience s'arrête ici. Je n'ai jamais achever en continuité assez d'histoire pour me dire expérimentée sur le sujet d'un récit à long-terme. Excusez-moi si ce sujet est trop personnel pour vous, je sais que certains peuvent ne pas avoir envi de parler de cela, et je peux paraître trop omnibulée et lunatique sur ce point. Mais c'est une question qui m'intéresse beaucoup, et je me demande si d'autres personnes ont étudiées l'influence de leurs être sur ce qu'elles écrivent. Il se peut que je me sois écartée du sujet abordé dans ce topic : soyez libre de me le signaler et de me remettre sur le droit chemin.
J'aimerai ouvrir une petite discussion assez moindre, sur une thématique que je n'arrive pas à cerner, et qui probablement, est issue d'un caprice de ma part (car je suis chaotique et j'ai tendance soit à me jeter dans la cascade sans rame, ou soit avec la panoplie du survivaliste, accessoirisée d'un chapeau pastafarien). Je ne sais même pas si je suis au bon jardin pour planter ma fleur.
Bon, typiquement, je ne me connaît tellement pas et j'ai tellement tendance à ignorer mes besoins dans chaque histoires, que j'ai longtemps repousser, voir même damner, cette philosophie farfelue (parce qu'à quoi bon souffrir sur terre alors qu'on peut être masochiste ?). Mais voilà : à quel degré l'estime de soi, la confiance en ses capacités ou sa créativité, et notre rapport au monde et aux autres peut influencer un récit ? Bon déjà, rien que tout cela, je pense que ça donne la migraine, parce que c'est déjà un sujet assez vaste. Et même si j'ai commencer à poser la question à moi-même, pour moi-même, c'est aller dans des dimensions assez élevées, qui ont finies par toucher une question sur à peu près toutes les personnes qui écrivent. Parce que, oui, je suis tellement socialement inadaptée que je ne sais même quel est la norme des choses, qu'est-ce qui est récurent ou pas : allez savoir si ça vient du fait que je suis tyrannique et impardonnable envers moi-même, ou si cela vient du fait que cela fait seulement depuis mes vingt ans (j'en ai vingt-et-un, bientôt vingt-deux) que j'ai commencer à me stabiliser dans une certaine vision du monde. Et donc, oui, je peux vous en dire que j'en ai tuer, des histoires que j'ai commencer, à cause de moi-même.
Bon, j'arrête mon bavardage, et je me focalise. Selon vous et votre propre expérience, à quel degré de notre psychologie, notre caractère, notre confiance, et notre perfectionnisme (ect...), peut-on influençer une histoire que l'on écrit (de sa trame, aux personnages, jusqu' à l'écriture et notre perception de cette dernière) ? Pour citer ma propre expérience et ouvrir la discussion, je pense que cela peut être hautement variable selon la personne qui écrit.
J'ai toujours été très dure avec moi-même, et quoique je fasse, c'était toujours mauvais, et, au graal, passable. L'écriture sans exception. Sauf que, contrairement à elle, j'ai abandonner beaucoup de chose, car je ne me sentait pas digne et ridicule, comme la danse. Je ne le cache pas, je n'arrivai pas à dépendre de moi-même, et à chaques fois qu'on me disait que c'était bien ou génial, je n'y croyais pas, ou je me demandais si ce n'était pas un cas isolé, ou une personne qui voulait juste me faire plaisir. Dîtes vous, que, ce syndrome de l'Imposteur est présent depuis que je suis toute jeune, et me harcèle même dans l'écriture. Les répercussions ? Le plaisir d'écrire est défiguré à certains moments, me forçant à limite pleurer quand je regard ce que j'écris, et quand j'avance, ce que j'écris est pire qu'un brouillon à mes yeux. Je me harcèle au moindre détail, même si je rêve de mettre en lettre ce que j'écris et que j'adore m'y réfugiée. Mes histoires n'ont souvent rien à voir avec moi-même (attention néanmoins, je parle avec ma conscience seule, et je sais que lorsqu'on écrit, c'est une grande part de nous qui s'insinue même sans qu'on le veuille, quel qu'elle soit), quand je vois qu'un personnage qui possède ne serait-ce qu'une similitude avec moi-même, je le supprime abruptement, ou je le change en profondeur (je ne suis pas sûre, mais c'est la même chose avec une personne qui existe dans ma vie, car je me sens honteuse d'inclure quelque chose lui appartenant). Je me réfugie toujours dans des mondes qui sont défiants de ma réalité, et j'ai tendance à être un peu trop loin de cette dernière. Je pense que, quelque soit les changements apportés autre que orthographiques, je ne serais pas satisfaite d'une histoire, et je ressentirait une honte à la montrée comme telle. Cela fait que je n'ai jamais réussie à poursuivre, faire durer un récit : quelque chose, un détail, une particularité, ne me plaît pas, et ruine ce que je désire faire. Même des nouvelles, je ressent une envie de meurtre envers le monde que j'ai dresser, et que je trouve ''inférieur'' à ce que je lis ou ce que les autres font, et devinez quoi : c'est de là que viennent la plupart de mes ''pages blanches''. Pas par manque d'inspiration, mais car je tue directement ce que je juge indigne du papier, donc, une part de moi-même. Ce point est tel, que je deviens inconsciente des émotions que me prodiguent et que j'instaure en mes histoires. Je me souviens pourtant, d'avoir ressentie des sensations de paix, d'excitation, ou autres, lorsque j'arrivais un temps à me défaire de cela, mais c'est souvent temporaire, une entracte.
J'ai déjà gagner un concours adulte d'écriture quand j'étais au lycée, et le pire, c'est que je me souviens avoir ressentie une colère profonde et une estime extrêmement basse de ce que j'avais écrit, que j'ai trouver bâcler et sans intérêt. J'ai penser aux auteurs ''torturés'', qui écrivent avec leurs sang et leurs veine pour évacuer, mais chez moi, l'écriture fait de moi-même un tabou, alors qu'elle est à la fois une ronce et le plus doux des nectars. C'est une sorte de relation à la fois belle et malsaine. Par contre, rien n'est entièrement noir. L'écriture m'à aussi sauvée, et elle communique avec tout ce que je n'ai jamais pû donnée : mon trouble du spectre autistique à toujours fait que j'avais dû mal à communiquer, que je ne comprenait pas les règles sociales des autres enfants, leurs jeux et leurs habitudes. Dès que j'ai sû écrire, j'ai rêver au travers de cette dernière, je ressentais le besoin d'imposer ce que, je le savais, je ne pourrais jamais faire respirer dans ma vie quotidienne. J'adorais manier les mots, et je l'aime tout autant aujourd'hui, et j'aime aussi créer des univers et personnages, et j'ai l'impression que, tout ce monde que je n'ai pas réussie à assimiler, j'en créer un étrange reflet que même moi je peine à comprendre, et que j'incorpore dans l'écriture. Mon manque de confiance est dangereux cependant, draînant, et je me souviens d'en avoir fait des sujets de dépression. Et je pense que je suis moi-même hypocrite sur le fait que je n'accepte pas le Moi dans ce que je créer, car il est présent à différentes phases et formes, que j'ignore ou veux ignorer probablement. L'environnement.... je sais pas, à vrai dire. Je ne sais pas si je suis observatrice du monde, ou pas. Je ne sais pas si mes histoires sont inspirées de choses que j'ai vraiment vécues ou pas, dans un passé proche ou le présent. Peut-être que oui, que non, ou les deux, comme c'est souvent le cas avec moi.
Voilà. Je ne peux pas parler plus, car mon expérience s'arrête ici. Je n'ai jamais achever en continuité assez d'histoire pour me dire expérimentée sur le sujet d'un récit à long-terme. Excusez-moi si ce sujet est trop personnel pour vous, je sais que certains peuvent ne pas avoir envi de parler de cela, et je peux paraître trop omnibulée et lunatique sur ce point. Mais c'est une question qui m'intéresse beaucoup, et je me demande si d'autres personnes ont étudiées l'influence de leurs être sur ce qu'elles écrivent. Il se peut que je me sois écartée du sujet abordé dans ce topic : soyez libre de me le signaler et de me remettre sur le droit chemin.