Le décor, un personnage comme un autre ?

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HarleyAWarren
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Re: Le décor, un personnage comme un autre ?

Message par HarleyAWarren »

Je pense qu'effectivement, ça dépend beaucoup de ce qu'on cherche dans un récit. Personnellement, je penche beaucoup vers les récits qui se basent sur l'introspection et les rapports entre les personnages et où, du coup, les éléments "physiques" vont finalement être secondaires, d'où le fait que je passe très rapidement dessus quand je lis en règle générale et que j'ai même tendance à les oublier, tout simplement parce que ça ne m'intéresse pas. C'est aussi beaucoup moins important si, comme moi, sans être aphantasique non plus, on ne visualise pas spécialement ce qu'on lit.

Si effectivement, l'élément de visualisation est plus important, la mention d'éléments visuels et leur "application" dans l'imagination du lectorat devient bien plus important.

Bref, c'est comme beaucoup de choses, ça dépend de ta façon de lire et d'écrire, il n'y a pas une bonne et une mauvaise façon de faire, ça tient à ce que tu veux tirer de la littérature.

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Fannie
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Re: Le décor, un personnage comme un autre ?

Message par Fannie »

Je suis d'accord avec la dernière intervention de @Zlaw.
À quoi bon lire un livre si on en zappe la moitié et qu'on la réinvente à sa façon ? A priori, un roman qui n'est pas interactif n'est pas comme un dessin à colorier, mais c'est une œuvre terminée. Si l'auteur a sué sang et eau pour ciseler des paysages et des visages, et qu'on ne s'y intéresse pas, c'est un peu comme si on arrachait la moitié des pages de son livre.

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HarleyAWarren
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Re: Le décor, un personnage comme un autre ?

Message par HarleyAWarren »

Fannie a écrit : 11 août 2021, 17:41 Je suis d'accord avec la dernière intervention de @Zlaw.
À quoi bon lire un livre si on en zappe la moitié et qu'on la réinvente à sa façon ? A priori, un roman qui n'est pas interactif n'est pas comme un dessin à colorier, mais c'est une œuvre terminée. Si l'auteur a sué sang et eau pour ciseler des paysages et des visages, et qu'on ne s'y intéresse pas, c'est un peu comme si on arrachait la moitié des pages de son livre.
Comme je disais plus haut, ça dépend de la façon dont on va lire un texte. Pour moi, qui ne visualise pas forcément, me dire qu'un personnage est blond, c'est un peu comme me dire qu'il vit au 24, rue Trucmuche. À moins que ce soit un élément important et que l'auteur appuie particulièrement dessus, je ne vais pas forcément m'en souvenir ou alors je vais me tromper et me dire qu'il est brun ou qu'il vit au 45, rue Machin, sans que ça n'entrave rien de l'intérêt du texte. Dans certains cas, l'élément est important (ce serait un contre sens monumental d'imaginer Quasimodo beau gosse, par exemple) mais si c'est un détail comme ça, mentionné en passant pour poser une ambiance au sein d'une scène, on ne peut à mon sens pas reprocher au lecteur de l'occulter ou de ne pas en tenir compte. Changer dans sa tête la couleur des yeux ou des cheveux du personnage, c'est comme changer la couleur du canapé mentionné en page 45. Certes, ça change le texte mais ça n'a pas une importance fondamentale non plus.

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