Je suis de la même catégorie que @Fannie et @Soah.Fannie a écrit : ↑27 nov. 2020, 19:55 Comme chez moi, les personnages précèdent l'histoire et la déterminent (sauf dans les nouvelles de concours et d'AT), ils n'ont pas de raison de se rebeller. Cependant, ça m'est arrivé de mettre en scène certains personnages en duo dans un dialogue... et ça n'a rien donné. Ils n'avaient quasiment rien à se dire. C'est comme dans la vraie vie : ils peuvent avoir plus ou moins d'affinités.
Si j'écris un roman, ce n'est pas pour l'histoire mais pour le ou les personnage(s) qui vivent cette histoire qui est la leur. Alors je les laisse être qui ils sont et faire ce qu'ils veulent ou doivent faire selon eux. Parfois, oui, j'imagine des scènes mais quand j'essaie de les écrire je peux sentir et voir si quelque chose cloche, si je raconte mal, si ça ne s'est pas passé comme ça. Les personnages se grippent, ils arrêtent de bouger ou de parler, ou essaie de s'échapper. Et c'est là que quelque chose se construit et prend vraiment du sens. Je sais pas si on peut dire ça, mais souvent je me sens davantage narratrice qu'autrice : je n'invente pas, je ne décide pas, je vois, je suis (suivre) les personnages et je raconte ce qui se passe.
Comme disait @Isapass ça laisse la part belle à l'inconscient, qui est bien plus méticuleux que nous ne pouvons l'être nous-mêmes et qui ne s'arrête jamais de créer des liens et des résonances. Parfois ça surgit dans l'écriture et je crois que c'est souvent profitable de pouvoir saisir la question que ça pose.
Bon, et après, y a Caleb aussi, mais lui c'est un c*nnard qui n'existe que pour foutre ma chronologie en l'air tous les six mois alors qu'il est mort depuis le début de l'histoire