@Raza c'est cool cette énumération, ça donne des idées Est-ce que tu pourrais juste expliciter l'idée de syndrôme de l'imposteur et antagonisme, s'il te plaît ?
De mon côté, le méchant qui m'a le plus marquée n'en était pas vraiment un (et c'est sans doute pour ça haha !).
En gros, on est dans un monde en guerre classico-classique à la Seigneur des Anneaux où un grand méchant (d'ailleurs il a une tour aussi, c'est rigolo) essaie d'asservir tout le monde. Les héros passent 3 tomes à se battre contre cet antagoniste dont le nom est partout, mais qu'on ne voit JA-MAIS avant la toute toute fin du livre. Et là, affrontement final avec l'héroïne : le fameux méchant est d'un calme, d'une compassion et d'une douceur incroyable (je sais, c'est paradoxal avec la suite). Il explique à l'héroïne qu'il a prévu de détruire l'humanité (lui y compris) parce qu'elle est la plus grande menace sur cette Terre, vu la façon dont elle détruit tout. Qu'il fait ça par amour pour les autres formes de vie.
Bon, on est d'accord, tuer tout le monde c'est pas super moral, mais ça m'avait secouée cette façon de retourner la question. Qui est le monstre ? Qui est la menace ? Et je crois que c'est ça que j'ai trouvé terrifiant du haut de mes 11 ans (et je m'en souviens autant d'années après !), cette façon de retourner la question, de montrer au lecteur qu'il n'est pas forcément dans le camp des "gentils" tant dans le livre que dans la vraie vie.
Après ce pavé, je vous mets le nom de la série en spoiler, je sais pas si d'autres l'on lu, mais je voulais pas faire comprendre que c'était cette trilogie si jamais vous pensiez la lire un jour :