Ah bah alors là raison de plus pour le lire quand il paraîtra !
Corriger sans (être) bless(é)r
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@elikya Ouf ! XD
Ah bah alors là raison de plus pour le lire quand il paraîtra !
(en plus j'ai toujours voulu trouver un moment où caser cet émoticone, et il est tout à fait à sa place ici).
Ah bah alors là raison de plus pour le lire quand il paraîtra !
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C'est toujours un plaisir de lire ces échanges, je me disais que j'allais rajouter des choses, mais vous abordez les problèmes (ressenti, attente, etc...) avec tant d'enthousiasme que je me permets juste de vous dire merci.
la bise
la bise
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Je n'ai pas eu le courage de lire tous vos posts dans le détail mais j'avais envie de rajouter mon grain de sel. Je suis assez nouvelle dans le monde de l'écriture littéraire mais je côtoie la traduction (universitaire) depuis assez longtemps. Quelque chose qui m'a beaucoup aidé pour assouplir ma façon de commenter (qui se rapprochait un peu de celle d'@Olek, ;-)) c'est la CNV (Communication Non Violente).
Je ne résiste pas à l'envie de vous livrer quelques principes de base :
- parler de soi (dire *je n'aime pas ça*, plutôt que *c'est nul*)
- éviter les mots définitifs (il faut, toujours, jamais, bien, mal, ...)
- garder la relation en tête et prendre son temps (vérifier avec l'autre qu'on a bien compris la même chose, chercher à comprendre les raisons de chacun avant de trancher)
- rester "positif", éviter les négations, garder un équilibre
Bon, je ne garanti pas que je m'y tiens toujours. Mais ça m'aide.
Et je profite de mon passage ici pour remercier @Gabhany et @Isapass pour leurs regards constructifs sur mon premier chapitre.
Je ne résiste pas à l'envie de vous livrer quelques principes de base :
- parler de soi (dire *je n'aime pas ça*, plutôt que *c'est nul*)
- éviter les mots définitifs (il faut, toujours, jamais, bien, mal, ...)
- garder la relation en tête et prendre son temps (vérifier avec l'autre qu'on a bien compris la même chose, chercher à comprendre les raisons de chacun avant de trancher)
- rester "positif", éviter les négations, garder un équilibre
Bon, je ne garanti pas que je m'y tiens toujours. Mais ça m'aide.
Et je profite de mon passage ici pour remercier @Gabhany et @Isapass pour leurs regards constructifs sur mon premier chapitre.
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Alors je profite de la mention d'Eulalie pour dire que moi je suis épatée à chaque fois par la justesse et la pertinence des commentaires que j'ai pu avoir pour moi mais aussi lire sur d'autres ?uvres. C'est hyper précieux ce genre de retours, en bien ou en moins bien.
et @Eulalie, ton regard sur mon texte était tout à fait constructif et bienveillant, et c'est un vrai trésor pour moi, ça m'a appris beaucoup
et @Eulalie, ton regard sur mon texte était tout à fait constructif et bienveillant, et c'est un vrai trésor pour moi, ça m'a appris beaucoup

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> Par contre si on me dit que faudrait que je coupe ou rajoute des scènes, des choses avec lesquelles je ne serai pas d'accord...Alors là, ça passe mal!
Rajouter ou couper des scènes, ce sont des demandes courantes lors de corrections éditoriales. Après, toute la question pour l'auteur, c'est de savoir s'il s'agit de remarques pertinentes ou pas.
Je dois dire que les demandes de mes éditeurs l'ont toujours été, donc je n'ai jamais eu d'état d'âme, mais plutôt des moments de panique du genre "elle a raison sur l'objectif, mais je ne sais pas comment faire !?!". En prenant de la bouteille, j'ai de moins en moins peur de corriger.
Rajouter ou couper des scènes, ce sont des demandes courantes lors de corrections éditoriales. Après, toute la question pour l'auteur, c'est de savoir s'il s'agit de remarques pertinentes ou pas.
Je dois dire que les demandes de mes éditeurs l'ont toujours été, donc je n'ai jamais eu d'état d'âme, mais plutôt des moments de panique du genre "elle a raison sur l'objectif, mais je ne sais pas comment faire !?!". En prenant de la bouteille, j'ai de moins en moins peur de corriger.
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J'ai parcouru quelques messages et j'avoue que je suis assez d'accord avec @Eulalie ; les commentaires "brut" (de pomme), ça a l'avantage d'être dans la franchise, mais je pense qu'il faut savoir modérer son propos. Il y a manière et manière de dire les choses : un "je ne suis pas sûre que ce passage soit utile pour tel, tel, tel et tel raison" est beaucoup plus facile à prendre qu'un "dégage ça, ça sert à rien".
Du côté de l'auteur, lorsqu'on est corrigé par des proches/des amis, il faut aussi arriver à se dire/mettre en condition, que ce n'est pas nous en tant que personne qui sommes jugés, mais notre "produit".
Quand j'ai essayé de corriger le Jardin (mon premier roman, que je laisse pourrir dans un coin), je l'ai d'abord fait avec une amie qui avait de l'expérience en tant que corrigeuse/relectrice de roman pour une ME. Et même si, c'était pas sa faute si j'avais écris des choses pas folles, la manière un peu "rigoureuse" de changer/reformuler des trucs, même avec moi, eh bien je dois dire que ça me faisait un coup au moral. J'avais le sentiment que je lui faisais lire quelque chose de vraiment nul et que, par conséquent, moi aussi, j'étais nulle.
@Glywen > Je pense que ça dépend beaucoup du contexte où on te fait ce genre de remarque. Si au final, ça sert ton intrigue, que c'est pertinent rajouter/couper/changer des choses, je pense que c'est quelque chose de bien. Se nourrir d'autrui, ça peut faire éclore des choses vraiment chouettes dans un récit. Et puis surtout, ça montre que ton lecteur/correcteur est suffisamment investit dans ce qu'il lit pour vouloir y "contribuer"
Je pense que le plus dur au final, dans la correction et dans la gestion de se retrouver blesser, c'est de trouver la/les personnes, qui arriveront à nous faire prendre du recul sur notre propre travail. On a pas tous les mêmes sensibilités, la même vision du monde, mais si ces commentaires peut entrer en résonance créative, c'est vraiment chouette.
Du côté de l'auteur, lorsqu'on est corrigé par des proches/des amis, il faut aussi arriver à se dire/mettre en condition, que ce n'est pas nous en tant que personne qui sommes jugés, mais notre "produit".
Quand j'ai essayé de corriger le Jardin (mon premier roman, que je laisse pourrir dans un coin), je l'ai d'abord fait avec une amie qui avait de l'expérience en tant que corrigeuse/relectrice de roman pour une ME. Et même si, c'était pas sa faute si j'avais écris des choses pas folles, la manière un peu "rigoureuse" de changer/reformuler des trucs, même avec moi, eh bien je dois dire que ça me faisait un coup au moral. J'avais le sentiment que je lui faisais lire quelque chose de vraiment nul et que, par conséquent, moi aussi, j'étais nulle.
@Glywen > Je pense que ça dépend beaucoup du contexte où on te fait ce genre de remarque. Si au final, ça sert ton intrigue, que c'est pertinent rajouter/couper/changer des choses, je pense que c'est quelque chose de bien. Se nourrir d'autrui, ça peut faire éclore des choses vraiment chouettes dans un récit. Et puis surtout, ça montre que ton lecteur/correcteur est suffisamment investit dans ce qu'il lit pour vouloir y "contribuer"
Je pense que le plus dur au final, dans la correction et dans la gestion de se retrouver blesser, c'est de trouver la/les personnes, qui arriveront à nous faire prendre du recul sur notre propre travail. On a pas tous les mêmes sensibilités, la même vision du monde, mais si ces commentaires peut entrer en résonance créative, c'est vraiment chouette.
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Tiens, ces réflexions sur les corrections éditoriales me rappellent [un fameux "grand moment de solitude" de la trop regrettée Gudule](http://gudule.eklablog.com/grands-momen ... a109181880).
Comme quoi, parfois, ce sont aussi les éditeurs qui peuvent se tromper !
Comme quoi, parfois, ce sont aussi les éditeurs qui peuvent se tromper !

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@keina excellent, surtout la chute !
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Haha comme quoi ^^
Remarque, quand quelqu'un te demande de reprendre l'ensemble de ta *manière* d'écrire, et donc de changer ton style pour le remplacer par autre chose, c'est forcement un peu couillon
La chute m'a aussi beaucoup fait rire ^^
Remarque, quand quelqu'un te demande de reprendre l'ensemble de ta *manière* d'écrire, et donc de changer ton style pour le remplacer par autre chose, c'est forcement un peu couillon
La chute m'a aussi beaucoup fait rire ^^
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Je ne sais pas si la remarque a été faite par quelqu'un (j'ai fait ma feignasse, je n'ai pas remonté l'ensemble du topic) mais, me concernant, le fait d'être dans une sorte d'anonymat bienveillant m'a beaucoup aidée. Je ne connais aucune Plume "en vrai" et je dois dire que ça a joué dans ma décision de partager mes textes ici. Ça ne veut pas dire pour autant que je n'ai pas envie de vous connaitre, attention. Mais savoir que personne ici ne connaissait mon "moi social" était une sorte de sécurité. Je me suis dis que, comme ça, il n'y aurait pas d?à-priori, ni de jugement sur ce que j'écris. L'aperçu que j'ai eu de Plume d'Argent pendant que je tournicotais en invisible a été extrêmement réconfortant et rassurant également
Tout ça pour dire que, lorsque j'écris mes commentaires, j'essaie de me mettre à la place de l'auteur pour formuler mes remarques. Étant donné que je suis une méga stressée du commentaire, c'est un bon étalonnage
Je terminerai en disant qu'au début, recevoir des critiques sur mon texte a été une torture. Non pas que les retours que j'ai eu sur FPA ont été désobligeants, au contraire, mais j'avais tellement peu de recul que j'avais l'impression de me faire assassiner sur le moindre truc. En relisant à tête reposée, je me suis faite cette réflexion : "euh... ben... c'est plutôt positif, en fait". A chaque fois, le point qui a été relevé m'a fait réfléchir avec un point de vue neuf et m'a entrainée vers des pistes que je n'aurais pas forcément exploré.
Commencer avec des commentaires bienveillants m'a armée pour la suite : faire lire mon roman à mon mari
(qui ne me ratera pas
)

Tout ça pour dire que, lorsque j'écris mes commentaires, j'essaie de me mettre à la place de l'auteur pour formuler mes remarques. Étant donné que je suis une méga stressée du commentaire, c'est un bon étalonnage

Je terminerai en disant qu'au début, recevoir des critiques sur mon texte a été une torture. Non pas que les retours que j'ai eu sur FPA ont été désobligeants, au contraire, mais j'avais tellement peu de recul que j'avais l'impression de me faire assassiner sur le moindre truc. En relisant à tête reposée, je me suis faite cette réflexion : "euh... ben... c'est plutôt positif, en fait". A chaque fois, le point qui a été relevé m'a fait réfléchir avec un point de vue neuf et m'a entrainée vers des pistes que je n'aurais pas forcément exploré.
Commencer avec des commentaires bienveillants m'a armée pour la suite : faire lire mon roman à mon mari

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