Présentation égocentrique d'Eclat
Posté : 10 avr. 2024, 18:44
La comète Mathilda fusa dans le ciel comme un serpent embrasé rose magenta et bleu cyan. De sa chevelure ondoyante, chamarrée de couleurs rieuses, frémissante d'énergie et pourfendant les nuages innocents, elle observait en écarquillant ses grands yeux roches le petit univers des hommes s'affoler sous l'arrivée ses pieds cosmiques.
Auparavant, elle avait salué les étoiles d'un petit sourire enfantin. Quant aux filles de Séléné, elles étaient abasourdies de constater à quel point Mathilda provenait d'un lieu aussi lointain et décoré de vide que le leur était proche et drapé de bleu ciel.
La comète ferma les yeux, résignée, sentant sa mort inexorable venir lui chatouiller pernicieusement l'épiderme rocailleux.
Elle expira de l'oxygène pour la première fois, de ses lèvres pleines, remplies par l'espace impérial et les astéroïdes grelottants de solitude, inspira ensuite, en relâchant une trainée de poussière cosmique parme clair dans l'atmosphère, et ferma lentement ses yeux pleins de grisaille chatoyante, des couleurs fières des majestueuses nébuleuses millénaires, si diversifiées qu'impossible à observer depuis le petit œil humain pédant.
La comète Mathilda observa du coin des cils les immenses buildings de verre bâtis tout en hauteur, où des milliers de salariés, de travailleuses, s'amoncelaient inexorablement en cadavres de l'affreux monde professionnel, décimés par la tâche impossible et le salaire trop peu élevé.
Malheureusement, les Hommes ne sont pas des machines.
Mathilda détourna prestement le regard. Il lui fallait quelque chose de moins laid pour constituer ses dernières images de vie, avant de périr en mille morceaux d'espace caillouteuse.
Ses pupilles dilatées tombèrent soudain sur une fleur splendide et délicate, dont les pétales rosées luisaient d'or et de cristaux de sel himalayens, transportées par l'éclat du soleil et du vent porteur de petits miracle.
Une larme aussi légère qu'une goutte de rosée à peine venue au monde s'effondra sur le visage de la vieille comète Mathilda.
Une ombre sur le cadran temporel passa entre deux infinis mouvements d'aiguilles.
Dans le ville désespérément moderne, un immense cratère se formait, et la fleur s'incarnait en une femme gracile.
Dans une clarté rare, une luminosité salvatrice.
La femme toucha le bout de son nez, et se nomma Éclat.
Auparavant, elle avait salué les étoiles d'un petit sourire enfantin. Quant aux filles de Séléné, elles étaient abasourdies de constater à quel point Mathilda provenait d'un lieu aussi lointain et décoré de vide que le leur était proche et drapé de bleu ciel.
La comète ferma les yeux, résignée, sentant sa mort inexorable venir lui chatouiller pernicieusement l'épiderme rocailleux.
Elle expira de l'oxygène pour la première fois, de ses lèvres pleines, remplies par l'espace impérial et les astéroïdes grelottants de solitude, inspira ensuite, en relâchant une trainée de poussière cosmique parme clair dans l'atmosphère, et ferma lentement ses yeux pleins de grisaille chatoyante, des couleurs fières des majestueuses nébuleuses millénaires, si diversifiées qu'impossible à observer depuis le petit œil humain pédant.
La comète Mathilda observa du coin des cils les immenses buildings de verre bâtis tout en hauteur, où des milliers de salariés, de travailleuses, s'amoncelaient inexorablement en cadavres de l'affreux monde professionnel, décimés par la tâche impossible et le salaire trop peu élevé.
Malheureusement, les Hommes ne sont pas des machines.
Mathilda détourna prestement le regard. Il lui fallait quelque chose de moins laid pour constituer ses dernières images de vie, avant de périr en mille morceaux d'espace caillouteuse.
Ses pupilles dilatées tombèrent soudain sur une fleur splendide et délicate, dont les pétales rosées luisaient d'or et de cristaux de sel himalayens, transportées par l'éclat du soleil et du vent porteur de petits miracle.
Une larme aussi légère qu'une goutte de rosée à peine venue au monde s'effondra sur le visage de la vieille comète Mathilda.
Une ombre sur le cadran temporel passa entre deux infinis mouvements d'aiguilles.
Dans le ville désespérément moderne, un immense cratère se formait, et la fleur s'incarnait en une femme gracile.
Dans une clarté rare, une luminosité salvatrice.
La femme toucha le bout de son nez, et se nomma Éclat.