Hello
@Artichaut ! Pour avoir été lauréate sur la première édition du concours, je vais apporter quelques réponses à tes questions ! Concernant la masterclass, ils ne le faisaient pas à l'époque donc je ne peux pas donner de précisions dessus, et chaque année les auteurices parrains/marraines changent donc selon la personne qui dispense la masterclass aussi, la dynamique peut être différente.
Artichaut a écrit : ↑04 août 2024, 08:04
Fallait-il pitcher son livre face à l'éditeurice, rentrer dans le détail, argumenter ? Ou est-ce que ça tenait de la conversation plus informelle ?
Est-ce que à ta connaissance, certains finalistes (ou toi-même) sont en voie d'être édités chez Rageot ?
La conversation avec les éditeurices était assez informelle et dépendait beaucoup de l'éditeur que tu avais en face et de la personne concernée. Ils donnent en général un retour sur ce qu'ils ont aimé dans le texte, peuvent suggérer des pistes, poser des questions ? Tout dépend.
De ce que j'ai perçu, il y a plusieurs types de positionnements de l'éditeurice possibles.
Déjà, ils peuvent avoir aimé un projet mais ne pas forcément envisager de l'éditer. C'est alors un échange qui permet de mieux comprendre comment le manuscrit a été reçu.
Ils peuvent aussi se dire qu'ils veulent voir plus que le premier chapitre et le synopsis. Là, j'ai pu voir plusieurs cas : soit l'auteurice n'avait pas encore de manuscrit terminé et ils étaient invités à l'envoyer plus tard, ou par exemple envoyer la moitié du premier jet. Si ça leur plaisait, ils donnaient des pistes de retravail et de comment ils verraient l'histoire. Par exemple, ça avait été le cas d'une fille de mon année mais les pistes qu'avaient suggérées l'éditrice n'étaient pas alignées avec les intentions de l'autrice. Elle avait alors décidé de ne pas donner suite à leurs échanges pour ne pas dénaturer son texte.
Si le manuscrit était terminé, ils demandaient parfois à le lire. Là encore, chaque cas est différent. Dans de rares cas, il a pu y avoir un contrat à la clé. Pour te donner un ordre d'idée, sur 25 lauréats de mon année, deux ont été édités. L'année suivante, aucun et celle d'après davantage je crois.
Il n'y a pas de règle, donc

mais pour tout le monde, assister à ce rendez-vous a permis d'avoir un échange professionnel autour de nos textes. Il faut dire qu'il n'est pas fréquent d'avoir un retour détaillé lorsqu'on envoie un manuscrit à une maison d'édition, alors avoir cet échange est plutôt précieux. Du moins, c'est ce que j'ai trouvé.
Après, il faut garder en tête qu'être lauréat ne veut pas dire qu'il y a une publication à la clé, ni que l'éditeur s'engagera à avoir une relation long terme avec toi pour travailler un manuscrit en cours d'écriture ou en soumettre de futurs en direct. Ca peut être le cas, comme ça peut ne pas l'être.