Boku no hero academia
Posté : 18 sept. 2020, 22:14
Je m'étonne de ne pas avoir vu quelqu'un en parler déjà sur ce forum. Pour ma part, j'ai entendu parler de cette série depuis plusieurs années. On la voit généralement comme la série shônen à succès qui a succédé à Naruto.
L'histoire a tout du shônen de base. On suit la vie au lycée de Midoriya Izuku, un jeune adolescent vivant dans une société où l'homme a, grâce à l'évolution, développé des alters, des pouvoirs surhumains. Seulement Izuku n'en a pas, et ne peut donc pas devenir un héros, même si c'est son rêve. Jusqu'au jour où il rencontre son idole, All Might, qui décide de lui transférer son alter après avoir vu de quoi était fait le jeune homme...
Enfin bref, j'ai longtemps mis de côté cet animé. Non pas que je le dénigrais, simplement je me disais que j'étais trop vieux maintenant pour replonger dans une vraie série shônen.
Et puis, étant prof de japonais, je me suis dit qu'il me fallait rester un minimum à la page avec mes élèves, et voir les séries qui ont la cote.
J'ai donc commencé à regarder Boku no hero academia. Et j'ai tout de suite bien aimé dès le départ. J'ai apprécié le caractère du personnage principal, très sensible et pleurnichard, sans être lourdingue. Cependant, je n'étais pas non plus subjugué. Je me disais juste que c'était une bonne série. J'ai terminé la saison 1. Puis, quelques mois plus tard, j'ai attaqué la saison 2. J'ai mis un certain temps à la finir, mais à partir d'un certain moment, je me suis retrouvé aspiré dans l'histoire, et je peux dire maintenant que je suis un fan de cette série.
Plusieurs raisons à cela, mais je vais surtout parler des principales. La première qui me vient à l'esprit, c'est simplement le rythme de la narration et les enjeux des arcs narratifs. Je n'ai pas lu les mangas, je me contente des animés. Cela ne se sent pas forcément dans la saison 1 où tout se met encore en place, notamment au niveau des personnages principaux. Mais la sauce commence vraiment à prendre à partir de la saison 2. Il y a une progression nette et très bien dosée dans la maîtrise des alters des élèves du lycée, ainsi qu'une prise de conscience de plus en plus grande de ce qu'implique la vie de héros.
C'est surtout ce dernier point que je trouve particulièrement bien fait. Au début de l'histoire, Izuku est un simple garçon sans pouvoir qui se contente d'admirer ses idoles de loin, sans aucune conscience véritable de ce qu'est un héros. Et puis, à partir du moment où lui et ses amis sont mis face à des vilains, la conscience du danger et du poids des responsabilités commencent à émerger et à changer les personnages, à les faire mûrir.
Je trouve qu'il y a une vraie différence entre le Izuku du début, et le Izuku de la saison 3. Il est plus adulte, plus sérieux, plus conscient grâce aux souffrances physiques et émotionnelles qu'il a traversées. J'aime cette progression lente, mais perceptible.
Le rythme et l'intensité émotionnelle de l'animé sont eux aussi un véritable atout. On alterne sans problème et sans sentiment d'ennui entre les phases de combat contre les vilains et les phases plus calmes d'entraînement. On a surtout droit à des scènes très bien amenées, que ce soit des combats, ou de simples discussions, qui peuvent faire venir les larmes aux yeux tellement l'atmosphère qui s'en dégage est puissante. (Encore une fois, cette intensité ne se ressent pas trop pendant la saison 1. Mais elle commence vraiment à se faire jour dans la saison 2).
J'ai vraiment l'impression que les personnages sont vivants et évoluent. Et ça, c'est génial.
Et puis en prime, les musiques de l'anime sont particulièrement bonnes, et donnent un véritable ton épique et solennel à l'histoire :
L'histoire a tout du shônen de base. On suit la vie au lycée de Midoriya Izuku, un jeune adolescent vivant dans une société où l'homme a, grâce à l'évolution, développé des alters, des pouvoirs surhumains. Seulement Izuku n'en a pas, et ne peut donc pas devenir un héros, même si c'est son rêve. Jusqu'au jour où il rencontre son idole, All Might, qui décide de lui transférer son alter après avoir vu de quoi était fait le jeune homme...
Enfin bref, j'ai longtemps mis de côté cet animé. Non pas que je le dénigrais, simplement je me disais que j'étais trop vieux maintenant pour replonger dans une vraie série shônen.
Et puis, étant prof de japonais, je me suis dit qu'il me fallait rester un minimum à la page avec mes élèves, et voir les séries qui ont la cote.
J'ai donc commencé à regarder Boku no hero academia. Et j'ai tout de suite bien aimé dès le départ. J'ai apprécié le caractère du personnage principal, très sensible et pleurnichard, sans être lourdingue. Cependant, je n'étais pas non plus subjugué. Je me disais juste que c'était une bonne série. J'ai terminé la saison 1. Puis, quelques mois plus tard, j'ai attaqué la saison 2. J'ai mis un certain temps à la finir, mais à partir d'un certain moment, je me suis retrouvé aspiré dans l'histoire, et je peux dire maintenant que je suis un fan de cette série.
Plusieurs raisons à cela, mais je vais surtout parler des principales. La première qui me vient à l'esprit, c'est simplement le rythme de la narration et les enjeux des arcs narratifs. Je n'ai pas lu les mangas, je me contente des animés. Cela ne se sent pas forcément dans la saison 1 où tout se met encore en place, notamment au niveau des personnages principaux. Mais la sauce commence vraiment à prendre à partir de la saison 2. Il y a une progression nette et très bien dosée dans la maîtrise des alters des élèves du lycée, ainsi qu'une prise de conscience de plus en plus grande de ce qu'implique la vie de héros.
C'est surtout ce dernier point que je trouve particulièrement bien fait. Au début de l'histoire, Izuku est un simple garçon sans pouvoir qui se contente d'admirer ses idoles de loin, sans aucune conscience véritable de ce qu'est un héros. Et puis, à partir du moment où lui et ses amis sont mis face à des vilains, la conscience du danger et du poids des responsabilités commencent à émerger et à changer les personnages, à les faire mûrir.
Je trouve qu'il y a une vraie différence entre le Izuku du début, et le Izuku de la saison 3. Il est plus adulte, plus sérieux, plus conscient grâce aux souffrances physiques et émotionnelles qu'il a traversées. J'aime cette progression lente, mais perceptible.
Le rythme et l'intensité émotionnelle de l'animé sont eux aussi un véritable atout. On alterne sans problème et sans sentiment d'ennui entre les phases de combat contre les vilains et les phases plus calmes d'entraînement. On a surtout droit à des scènes très bien amenées, que ce soit des combats, ou de simples discussions, qui peuvent faire venir les larmes aux yeux tellement l'atmosphère qui s'en dégage est puissante. (Encore une fois, cette intensité ne se ressent pas trop pendant la saison 1. Mais elle commence vraiment à se faire jour dans la saison 2).
J'ai vraiment l'impression que les personnages sont vivants et évoluent. Et ça, c'est génial.
Et puis en prime, les musiques de l'anime sont particulièrement bonnes, et donnent un véritable ton épique et solennel à l'histoire :