Côté classiques, j'ai récemment faites de très belles découvertes
Les Misérables de Victor Hugo (j'ai l'impression d'avoir bassiné tout le forum de mon dévouement pour ce bouquin, huhu). Oh,
Les Misérables ce n'est plus seulement un livre, mais un grimoire de connaissances et réflexions, un dictionnaire sur l'argot parisien, une chevelure emmêlée d'intrigues, un œil critique sur la misère, le plus long poème du monde, un monument de la littérature française, un hymne à la liberté comme une simple et formidable galerie de personnages… Il compte désormais parmi mes livres préférés avec
Cyrano de Bergerac de Rostand. Non pas un coup de cœur, non pas un coup de foudre, mais un coup d'âme
JeannieC. a écrit : ↑11 oct. 2021, 10:38
pour
Victor Hugo (j'ai bien aimé
Les Misérables, mais mes favoris sont de loin
Notre Dame de Paris, et surtout un moins connu :
L'Homme qui rit, l'histoire d'un gamin défiguré qui sert d'attraction de foire au XVIIe siècle).
Il faut vraiment que je lise
L'Homme qui rit, ce roman me donne vraiment trop envie…
Il y a peu, j'ai également découvert le surréalisme dans toute sa splendeur avec
Paroles de Prévert,
L'écume des jours de Vian,
Nadja de Breton et le recueil poétique
Les Yeux d'Elsa d'Aragon que je suis actuellement en train de découvrir… (bon, d'accord, c'est plus trop des dinosaures, mais quand même !)
Nadja surtout, a été comme une main qui s'est glissée jusqu'à mon cœur… Nadja la surréaliste, Nadja la poétesse, Nadja la sincère, Nadja la miséreuse, Nadja la prostituée, Nadja la folle, Nadja la démente… Nadja la féérique ! Pour moi, cette femme qui a réellement existé était un peu comme une créature issue d'un autre monde qu'on avait perdu dans les immenses entrailles de Paris. Une fée égarée, c'est le mot.
Sans être folle, elle avait perdu la raison. Elle ne parlait plus qu'avec le cœur.
Elle me dit son nom, celui qu'elle s'est choisi : "Nadja, parce qu'en russe, c'est le commencement du mot espérance et parce que c'en est que le commencement."
Voilà
De la merveille pure !