Vos questions
Re: Vos questions
Alors moi, je n'engloberais pas tout dans le pluriel et je n'hésiterai pas à dire "son frère et ses soeurs". Ce que je ferai à l'oral aussi, d'ailleurs.
Re: Vos questions
Merci à tou.te.s pour vos réponses !
J'avais opté pour cette solution, étant donné que je n'ai aucune contrainte de longueur et que c'est la formulation qui m'avait paru, à la réflexion, la plus naturelle. Mais si d'aventure je me retrouvais dans cette situation avec une limite de mots/signes, j'écrirais au singulier ce qui l'est. Merci encore tout le monde
- FabrysBesson
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Re: Vos questions
Bonjour @AltinAltin a écrit : ↑01 avr. 2021, 22:43 Merci à tou.te.s pour vos réponses !
J'avais opté pour cette solution, étant donné que je n'ai aucune contrainte de longueur et que c'est la formulation qui m'avait paru, à la réflexion, la plus naturelle. Mais si d'aventure je me retrouvais dans cette situation avec une limite de mots/signes, j'écrirais au singulier ce qui l'est. Merci encore tout le monde
Tout pareil qu'@Aranck
On ne peut accorder le déterminant qu'à partir du moment où les deux mots sont au pluriel.
- Fannie
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Re: Vos questions
Maintenant que j'ai vérifié, je vous donne la preuve par Grevisse. J'ai mis en gras les passages qui nous intéressent.
(576) 1° D'ordinaire, le déterminant se répète devant chacun des noms.
Voici DES fruits, DES fleurs, DES feuilles et DES branches (VERL., Rom. sans par., Green
[Je passe les autres exemples.]
Mais le déterminant peut ne pas se répéter.
- Ordinairement, quand les noms ont le même référent (c'est-à-dire ce qui est désigné par les noms) :
CE collègue et ami. J'ai rencontré DEUX collègues et amis. [...]
... Le second nom est l'explication du premier : L'onagre ou âne sauvage.
- Souvent, quand les noms forment un tout étroitement uni, surtout dans des expressions traditionnelles :
LES officiers, sous-officiers et soldats. LEURS amis et connaissances. LES arts et métiers. LES eaux et forêts. [...]
Les enfants doivent des aliments à LEURS père et mère. LES gendre et belle-fille doivent également (...) des aliments à LEURS beau-père et belle-mère (Code civil, art. 205) [...]
(577) b) Dans le cas, relativement rare, où un seul déterminant sert pour plusieurs noms, l'accord se fait comme pour l'épithète : le déterminant se met d'ordinaire au pluriel ; le genre est celui des noms, si ceux-ci ont le même genre ; sinon, le déterminant est au masculin.
TES père et mère honoreras (version traditionnelle du Décalogue). On lui a demandé SES nom, prénoms et qualités. TOUS les us et coutumes.
Modifié en dernier par Fannie le 04 avr. 2021, 16:01, modifié 2 fois.
Re: Vos questions
Sauf que là, il s'agit de pronoms possessifs qui s'accordent avec leur sujet et en l'occurrence avec un sujet au singulier et un sujet au pluriel qui plus est, de genres différents. Ceci ne fonctionne pas avec l'exemple de @Fannie où "leurs" englobe tout.
On ne peut donc pas faire l'économie d'accorder chaque pronom avec chaque sujet (ou nom).
Je cite donc le texte de @Fannie : "Dans le cas, relativement rare, où un seul déterminant sert pour plusieurs noms, l'accord se fait comme pour l'épithète : le déterminant se met d'ordinaire au pluriel ; le genre est celui des noms, si ceux-ci ont le même genre ; sinon, le déterminant est au masculin."
Et uniquement si ceux-ci sont du même genre, ce qui n'est cas le cas ici
En gros s'il y avait eu deux frères, on aurait pu écrire ses frères et soeurs, mais le fait qu'il n'y en ait qu'un (de frère) empêche tout regroupement, car il n'y a pas qu'un problème de genre, il y a aussi un problème de nombre.
Chépassichuiclaire, là
On ne peut donc pas faire l'économie d'accorder chaque pronom avec chaque sujet (ou nom).
Je cite donc le texte de @Fannie : "Dans le cas, relativement rare, où un seul déterminant sert pour plusieurs noms, l'accord se fait comme pour l'épithète : le déterminant se met d'ordinaire au pluriel ; le genre est celui des noms, si ceux-ci ont le même genre ; sinon, le déterminant est au masculin."
Et uniquement si ceux-ci sont du même genre, ce qui n'est cas le cas ici
En gros s'il y avait eu deux frères, on aurait pu écrire ses frères et soeurs, mais le fait qu'il n'y en ait qu'un (de frère) empêche tout regroupement, car il n'y a pas qu'un problème de genre, il y a aussi un problème de nombre.
Chépassichuiclaire, là
Re: Vos questions
@Aranck, dans l'exemple "SES nom, prénoms et qualités" tu as exactement la même situation que dans ton texte : nom est masculin singulier et qualités féminin pluriel.
Par ailleurs, ce qui est dit c'est que dans le cas ou le genre n'est pas le même pour les deux alors le déterminant devient masculin (ben voyons ), mais en aucun cas il n'est dit que cela rend impossible le pluriel dudit déterminant...
Par ailleurs, ce qui est dit c'est que dans le cas ou le genre n'est pas le même pour les deux alors le déterminant devient masculin (ben voyons ), mais en aucun cas il n'est dit que cela rend impossible le pluriel dudit déterminant...
- Isapass
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Re: Vos questions
J'interprète exactement comme @itchane.
Donc je persiste sur "ses frère et sœurs".
Donc je persiste sur "ses frère et sœurs".
Re: Vos questions
@Isapass et à@itchane Effectivement, en y réfléchissant bien, vous avez totalement raison (mea-culpa), on peut l'écrire de cette façon, mais à l'oral et malgré l'absence de liaison, ça me gêne tellement que je préfère répéter les pronoms possessifs, sinon on s'emmêle les pinceaux (et je pense que je répéterai aussi à l'écrit )
Sinon, il y a le terme de fratrie.... mais bof.
Sinon, il y a le terme de fratrie.... mais bof.
- FabrysBesson
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Re: Vos questions
Merci @Fannie pour ces précisions très utiles !
Je ne pensais vraiment pas qu'on accorderait cet exemple de cette manière. Je me souviens de m'être fait taper sur les doigts lors d'un mémoire
Je ne pensais vraiment pas qu'on accorderait cet exemple de cette manière. Je me souviens de m'être fait taper sur les doigts lors d'un mémoire
- Fannie
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Re: Vos questions
@Aranck, si on peut le faire, ça ne veut pas dire que tu es obligée de le faire toi-même.
Quand je corrige des textes, je laisse parfois passer à contrecœur des choses que je n'écrirais jamais moi-même, mais qu'on ne peut pas considérer comme fausses.
En effet, c'est utile de savoir qu'on peut le faire quand on est proche du maximum de signes autorisés dans un AT.
Quand je corrige des textes, je laisse parfois passer à contrecœur des choses que je n'écrirais jamais moi-même, mais qu'on ne peut pas considérer comme fausses.
En effet, c'est utile de savoir qu'on peut le faire quand on est proche du maximum de signes autorisés dans un AT.
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