L'extrait mystère

[Pandasama]

La fiction mon extrait n’est plus sur PA. Du coup, si quelqu’un veut reprendre le flambeau, qu’il se désigne !

[Gabhany]

Allez je me lance. Voici le nouvel extrait :

Pourtant natif de Ville-Mystère, jamais je n’aurais cru le soleil si traitre. Ici, sur cette vieille route qui fuit l’océan en longs lacets lancinants, les rayons de l’astre brûlent presque ma peau. L’ombre se raréfie. Les végétaux s’absentent de plus en plus du paysage et le fardeau d’absorber toute cette radiance céleste nous revient, à nous seuls pauvres voyageurs. L’odeur de l’air iodé s’est arrêtée en chemin, alors que la lumière montait dans notre dos. Pourtant il semble que le sel ait laissé cette curieuse empreinte qui rend ma bouche pâteuse sous l’effort. La fraîcheur des vents marins me manque. Mon pays et ma cité se trouvent déjà loin, à des milles de notre bivouac. Selon un point de vue pragmatique, nous ne nous situons qu’à deux journées de marche de Ville-Mystère. Cependant, la fatigue et l’émotion tendent à distordre cette distance, à l’allonger jusqu’aux confins de l’infini. De repères, je n’en ai plus en ces lieux qui me sont inconnus.

[Elore]

Je n'ai aucune idée d'où cet extrait vient mais quelle plume !

[Gabhany]

Je suis bien d'accord avec toi @Elore ! Je laisse encore un peu de temps et sinon demain je donne un indice.

[Gabhany]

Comme personne n'a l'air inspiré, je donne un indice : c'est un roman épistolaire.

[Pandasama]

Ça me fait penser à Scævius de @ Hastur

[Gabhany]

Oui bravo @Pandasama c'est ça ! À toi de nouveau ^^

[itchane]

Holala, ce texte est dans ma PAL depuis un moment déjà et tu viens de finir de me convaincre avec ce magnifique extrait que je dois absolument aller faire un tour là-bas !

[Pandasama]

Je passe encore mon tour, je sais pas trop quoi proposer

[HP]

Allez allez, je tente ! (même si j'ai peur que ça ne soit pas assez devinable )

— En fait, enchaîna son ami en se levant, ce n’est pas uniquement pour le plaisir de ta compagnie que je suis venu ; le lieutenant te demande.

— Maintenant ? Pourquoi ?

— Aucune idée, mais ça avait l’air important. Si tu as du mal à te lever, je peux toujours te traîner…

Joignant le geste à la parole, Sabre empoigna ses chevilles. Dague rua, repoussant ses assauts à coups de pieds jusqu’à laisser éclater le rire qui couvait dans sa poitrine.

— C’est bon, je peux faire ça seul, trancha-t-il en se redressant.

— Tu veux de l’aide pour t’habiller, alors ? s’empressa Sabre en battant des paupières avec insistance.

— Tu es plus efficace pour enlever pour mes vêtements que pour me les mettre, le taquina le jeune homme. Mais j’apprécie l’attention. Allez, laisse-moi maintenant, je préfère ne pas faire attendre Couteau.

(je kiiiiiiiiffe ce passage Et si l'auteur.e (nan mais vous avez cru que je le dirais ? ) passe par là, iel reconnaitra sans doute l'origine des noms xD)