Ha c'est marrant, sur un roman j'arrive à m?accommoder genre "bon, à part la fin qui était nulle, sinon le reste était cool".
Tandis que sur une nouvelle, il n'y a pas de "reste", j'ai l'impression que si la fin ne me convient pas, alors je ne comprends même pas le concept, genre, "mais pourquoi tu l'as écrite au fait" ? (sachant que pour moi les non-chutes sont des fins tout à fait valables quand c'est bien fait... pour reprendre la conversation qui précède ^^)
Dans un roman il y a beaucoup d'autres choses à se mettre sous la dent que la fin et qui peuvent plus ou moins compenser... sans pour autant que le résultat ne devienne une référence ou un coup de c?ur bien sûr, pour ça, il faut que TOUT soit bien, mais je peux le trouver *potable* même avec une fin un peu ratée.
Le seul cas qui m'agace et qui vient vraiment tout gâcher pour moi c'est lorsque l'auteur met en place des mystères ou des enjeux tellement grands qu'il se fait lui même finalement dépasser et n'arrive pas à résoudre son propre scénario.
Je vais dire un truc qui fera bondir les puristes s'il y en a, mais les *Sherlock Holmes* me font cet effet là...
Donc ça dépend le type de roman, il y a ceux qui sont construits de telle manière à donner envie de connaître absolument la fin, qui est un enjeu à part entière, et là bien sûr, si elle est nulle, ben c'est vraiment trop frustrant. Mais les romans dont le scénario n'est pas spécialement entièrement tendu vers un seul et unique objectif de fin à la *Fight Club* (qui n'est pas un roman mais on se comprend
), et bien sans pardonner pour autant je peux leur trouver quelques charmes quand même
: )