Mettre son oeuvre au placard
Mettre son oeuvre au placard
Je n'ai pas de conseil pour ça, je vais plus à l'encontre de ce que tu dis ! C'est bien de se fixer un objectif, tout ça, mais je te conseille quand même de ne pas bloquer ton inspiration et tes envies comme celles-ci ^^
Mettre son oeuvre au placard
Coucou Zénodote ! Si j'ai un conseil à te donner c'est d'écrire ! Peu importe le but, si le besoin est là, fait le !
La vie est faite de multiples déconvenues, de malheurs, de bonheurs (heureusement) mais l'ensemble t?empêchera souvent d'écrire ou d'avancer dans tes projets. Si tu as le temps surtout n'hésite pas, ne te bride pas, ce serait dommage.
Autre raison, il est très difficile de se remettre dans une histoire que l'on a laissé au placard. Pour mes deux bouquins que je suis en train de ré-écrire cela faisait plus de 5 ans que je n'y avais pas touché. Et bien sans PA, je pense qu'ils seraient tous les deux restés dans un placard justement^^.
Au plaisir de te lire
La vie est faite de multiples déconvenues, de malheurs, de bonheurs (heureusement) mais l'ensemble t?empêchera souvent d'écrire ou d'avancer dans tes projets. Si tu as le temps surtout n'hésite pas, ne te bride pas, ce serait dommage.
Autre raison, il est très difficile de se remettre dans une histoire que l'on a laissé au placard. Pour mes deux bouquins que je suis en train de ré-écrire cela faisait plus de 5 ans que je n'y avais pas touché. Et bien sans PA, je pense qu'ils seraient tous les deux restés dans un placard justement^^.
Au plaisir de te lire
- Rimeko
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Mettre son oeuvre au placard
Hé bien, je plussoie tous les autres, il faut écrire si on en a envie !! Au moins, ça nous fait progresser Et pourtant, je fais partie de ceux ici qui pensent régulièrement à l'édition... Mais je pense que l'important reste de se faire plaisir !
J'ai un roman au placard, mais c'est parce que je faisais un peu de la bouse dessus XD Et j'ai pas le courage de le reprendre...
J'ai un roman au placard, mais c'est parce que je faisais un peu de la bouse dessus XD Et j'ai pas le courage de le reprendre...
Mettre son oeuvre au placard
Merci à tous, décidément ce forum est une vraie, une belle communauté!
Je ne sais pas trop comment structurer ma pensée alors je vous livre un peu en désordre les réflexions que m'inspirent vos réponses:
L'importance que revêt à mes yeux la publication, ce n'est pas tant le fait d'avoir des lecteurs anonymes: là je vous rejoins complètement, c'est plus agréable d'avoir un échange direct avec son lectorat, et PA est la plateforme rêvée pour ça. Mais l'objectif de publication permet de se dépasser, de créer quelque chose dans lequel d'autres (les maisons d'édition, les libraires, les lecteurs eux-mêmes) seront prêts à s'investir, que ce soit d'un point de vue économique ou personnel, et ce pour la qualité-même de l'oeuvre. Comme le disait @Jérôme, l'édition est le parcours du combattant et j'ai envie de réussir un jour à arriver au bout du parcours.
J'ai aussi lu dans un autre topic une réflexion que je trouvais très pertinente (mais je ne me souviens plus du nom de la plume à qui on la doit, désolée ): publier, que ce soit en auto-édition sur internet ou à compte d'éditeur, permet de mettre un point final à son récit. Grâce à l'édition, il y a une sorte de contrat tacite passé entre l'auteur et le lecteur de l'oeuvre publiée: on lui promet qu'il a sous ses yeux la version finale de l'histoire. Sans cela, on peut être tenté de revenir sur son texte, de retravailler ce passage-ci, ce passage-là... Avec ou sans point final, le roman non publié garde à mes yeux un petit goût d'inachevé, et ce petit goût-là peut (j'ai l'impression) m'empêcher de me lancer sérieusement dans un nouveau projet. D'où ma volonté de ranger mon texte au placard si le premier tome n'est pas publié, pour passer à autre chose,.
Evidemment, il y a plein d'auteurs prolixes ici qui parviennent à mener de front plusieurs projets, mais mon côté monomaniaque aurait du mal à s'y faire Et puis quand je dis "mettre son oeuvre au placard", ça ne veut pas dire que je ferme le tiroir à clé et que je balance la clé, j'ai toujours l'option de revenir dessus un jour! Mais je préfère me dire symboliquement que je n'y touche plus, pas par dépit ou désillusion, juste pour continuer ma route en empruntant d'autres voies littéraires.
Je ne sais pas trop comment structurer ma pensée alors je vous livre un peu en désordre les réflexions que m'inspirent vos réponses:
L'importance que revêt à mes yeux la publication, ce n'est pas tant le fait d'avoir des lecteurs anonymes: là je vous rejoins complètement, c'est plus agréable d'avoir un échange direct avec son lectorat, et PA est la plateforme rêvée pour ça. Mais l'objectif de publication permet de se dépasser, de créer quelque chose dans lequel d'autres (les maisons d'édition, les libraires, les lecteurs eux-mêmes) seront prêts à s'investir, que ce soit d'un point de vue économique ou personnel, et ce pour la qualité-même de l'oeuvre. Comme le disait @Jérôme, l'édition est le parcours du combattant et j'ai envie de réussir un jour à arriver au bout du parcours.
J'ai aussi lu dans un autre topic une réflexion que je trouvais très pertinente (mais je ne me souviens plus du nom de la plume à qui on la doit, désolée ): publier, que ce soit en auto-édition sur internet ou à compte d'éditeur, permet de mettre un point final à son récit. Grâce à l'édition, il y a une sorte de contrat tacite passé entre l'auteur et le lecteur de l'oeuvre publiée: on lui promet qu'il a sous ses yeux la version finale de l'histoire. Sans cela, on peut être tenté de revenir sur son texte, de retravailler ce passage-ci, ce passage-là... Avec ou sans point final, le roman non publié garde à mes yeux un petit goût d'inachevé, et ce petit goût-là peut (j'ai l'impression) m'empêcher de me lancer sérieusement dans un nouveau projet. D'où ma volonté de ranger mon texte au placard si le premier tome n'est pas publié, pour passer à autre chose,.
Evidemment, il y a plein d'auteurs prolixes ici qui parviennent à mener de front plusieurs projets, mais mon côté monomaniaque aurait du mal à s'y faire Et puis quand je dis "mettre son oeuvre au placard", ça ne veut pas dire que je ferme le tiroir à clé et que je balance la clé, j'ai toujours l'option de revenir dessus un jour! Mais je préfère me dire symboliquement que je n'y touche plus, pas par dépit ou désillusion, juste pour continuer ma route en empruntant d'autres voies littéraires.
- Vava-Omete
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'-' et si on te menace avec une cuillère rouillée parce qu'on veut la suite de ton histoire, est-ce que ça te motive ? =D °sort la cuillère°
Très franchement, je trouverai super dommage que tu arrêtes ton histoire. Tout comme @Gueule-de-Loup, ton récit m'a pris au point que j'ai 1. oublié de commenter et 2. oublié de bosser. A mes yeux ça serait du gâchis de s'arrêter là "simplement" parce que tu n'as pas encore trouvé éditeur à ton livre !
Tu imagine si J.K. Rowlings n'avait pas arrêté d'écrire alors même que son premier tome se faisait refuser plus de 30 fois ?!
Ca serai vraiment dommage '.' surtout que le tome 1 est achevé !
Très franchement, je trouverai super dommage que tu arrêtes ton histoire. Tout comme @Gueule-de-Loup, ton récit m'a pris au point que j'ai 1. oublié de commenter et 2. oublié de bosser. A mes yeux ça serait du gâchis de s'arrêter là "simplement" parce que tu n'as pas encore trouvé éditeur à ton livre !
Tu imagine si J.K. Rowlings n'avait pas arrêté d'écrire alors même que son premier tome se faisait refuser plus de 30 fois ?!
Ca serai vraiment dommage '.' surtout que le tome 1 est achevé !
- Gueule-de-Loup
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@vava-omete a dit dans [Mettre son oeuvre au placard](/post/21470) :
> '-' et si on te menace avec une cuillère rouillée parce qu'on veut la suite de ton histoire, est-ce que ça te motive ? =D °sort la cuillère°
Désolée, mais... je ne peux rester indifférente à cette phrase... Je m'excuse d'avance.
Et je suis très contente que tu ais suivi mon conseil @Vava-Omete
Les autres, allez lire @Zénodote
> '-' et si on te menace avec une cuillère rouillée parce qu'on veut la suite de ton histoire, est-ce que ça te motive ? =D °sort la cuillère°
Désolée, mais... je ne peux rester indifférente à cette phrase... Je m'excuse d'avance.
Et je suis très contente que tu ais suivi mon conseil @Vava-Omete
Les autres, allez lire @Zénodote
- Vava-Omete
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AAAAAAAAAAAH T____T
Pourquoi j'ai dis ça moi ?!!
°frissons d'horreur°
En même temps quand tu me dis qu'une histoire est très bonne @Gueule-de-Loup je fonce lire en général =D
Pourquoi j'ai dis ça moi ?!!
°frissons d'horreur°
En même temps quand tu me dis qu'une histoire est très bonne @Gueule-de-Loup je fonce lire en général =D
- Rimeko
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@Gueule-de-Loup NON
(Il me semble avoir déjà vu cette vidéo... et probablement déjà à cause de toi... hum...)
(Il me semble avoir déjà vu cette vidéo... et probablement déjà à cause de toi... hum...)
Mettre son oeuvre au placard
@vava-omete la cuillère rouillée ça pourrait marcher, mon vaccin contre le tétanos n'est pas à jour Et puis si en plus tu sors l'argument-massue de JK Rowling, je vais avoir du mal à parer. Plus sérieusement je suis contente que La Ville Sans Vent te plaise, n'hésite pas à poster un "RAS - prochain chapitre steuplaît! " pour que je sache que je ne poste pas dans le vide^^
@Gueule-de-Loup je suis au boulot et je n'ose regarder cette vidéo qui d'après les réactions doit être traumatisante (si tu entends un cri d'horreur venir de la Belgique ce soir, ce sera moi!). En tout cas un grand merci pour la pub que tu me fais
Et sinon je vous promets de réfléchir à nouveau à cette histoire de placard!
@Gueule-de-Loup je suis au boulot et je n'ose regarder cette vidéo qui d'après les réactions doit être traumatisante (si tu entends un cri d'horreur venir de la Belgique ce soir, ce sera moi!). En tout cas un grand merci pour la pub que tu me fais
Et sinon je vous promets de réfléchir à nouveau à cette histoire de placard!
Mettre son oeuvre au placard
Coucou Zénodote,
J'arrive peut-être trop tard, mais tant mis, je me permet quand même de partager ma petite expérience personnelle ici.
J'ai commencé à écrire à 15 ans et j'ai réécris mon premier roman un nombre incalculable de fois. Puis, j'en ai écrit un deuxième, un troisième, un quatrième... et j'en suis à mon dixième manuscrit.
Honnêtement, mes 4 premiers romans sont impubliables et je les laisse dans un tiroir, dont ils ne sortiront probablement jamais. En ce qui concerne le 5ème, j'hésite, mais le boulot de correction à faire dessus est tel que je préfère me consacrer à mes derniers projets pour le moment. Le 6ème roman est paru chez une petite maison d'édition et je ne désespère pas de le ressortir un jour après quelques corrections. En ce qui concerne le 7ème, il m'a permis de trouver un super agent et, malgré les refus, je ne désespère pas de le caser un jour. Le 8ème vient de faire l'objet d'un contrat d'édition (hourra !) et j'espère qu'il me servira de bélier pour en caser d'autres. Le 9ème nécessite encore un gros boulot avant de partir chez les éditeurs (le retour de mon agent est positif, mais il souligne plein de choses à compléter et à corriger). Le 10ème est un premier jet que je n'ai pas encore fini.
Désolée de raconter ma vie, ce que je voulais illustrer ici, c'est que parfois le premier manuscrit est le bon, mais parfois il faut en écrire plusieurs avant de trouver un éditeur à son pied. Je pense qu'il est bon de suivre son inspiration, parce que le plaisir d'écrire est plus important que les perspectives éditoriales. Je pense aussi qu'il faut avoir plusieurs projets sous le coude, pour avoir plus de chance d'un placer un, qui servira ensuite de bélier ou de porte d'entrée pour les autres. Je connais beaucoup d'auteurs qui ont placé leur premier roman chez de petites maisons. Ce roman leur sert de tremplin pour atteindre des maisons plus grosses, puis quelques années plus tard, il ressort chez ces maisons plus grosses. C'est le cas de Moana de Silène Edgar, par exemple (publication initale chez les éditions du Jasmin et republication chez Castelmore). Je trouve vraiment génial, pour ma part, qu'un roman puisse avoir plusieurs vies.
J'arrive peut-être trop tard, mais tant mis, je me permet quand même de partager ma petite expérience personnelle ici.
J'ai commencé à écrire à 15 ans et j'ai réécris mon premier roman un nombre incalculable de fois. Puis, j'en ai écrit un deuxième, un troisième, un quatrième... et j'en suis à mon dixième manuscrit.
Honnêtement, mes 4 premiers romans sont impubliables et je les laisse dans un tiroir, dont ils ne sortiront probablement jamais. En ce qui concerne le 5ème, j'hésite, mais le boulot de correction à faire dessus est tel que je préfère me consacrer à mes derniers projets pour le moment. Le 6ème roman est paru chez une petite maison d'édition et je ne désespère pas de le ressortir un jour après quelques corrections. En ce qui concerne le 7ème, il m'a permis de trouver un super agent et, malgré les refus, je ne désespère pas de le caser un jour. Le 8ème vient de faire l'objet d'un contrat d'édition (hourra !) et j'espère qu'il me servira de bélier pour en caser d'autres. Le 9ème nécessite encore un gros boulot avant de partir chez les éditeurs (le retour de mon agent est positif, mais il souligne plein de choses à compléter et à corriger). Le 10ème est un premier jet que je n'ai pas encore fini.
Désolée de raconter ma vie, ce que je voulais illustrer ici, c'est que parfois le premier manuscrit est le bon, mais parfois il faut en écrire plusieurs avant de trouver un éditeur à son pied. Je pense qu'il est bon de suivre son inspiration, parce que le plaisir d'écrire est plus important que les perspectives éditoriales. Je pense aussi qu'il faut avoir plusieurs projets sous le coude, pour avoir plus de chance d'un placer un, qui servira ensuite de bélier ou de porte d'entrée pour les autres. Je connais beaucoup d'auteurs qui ont placé leur premier roman chez de petites maisons. Ce roman leur sert de tremplin pour atteindre des maisons plus grosses, puis quelques années plus tard, il ressort chez ces maisons plus grosses. C'est le cas de Moana de Silène Edgar, par exemple (publication initale chez les éditions du Jasmin et republication chez Castelmore). Je trouve vraiment génial, pour ma part, qu'un roman puisse avoir plusieurs vies.
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