Le syndrome de l'imposteurice

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Soah
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Re: Le syndrome de l'imposteurice

Message par Soah »

Gabhany a écrit : 05 oct. 2020, 14:41 Pour moi la difficulté à parler de ses écrits découle du manque de confiance en soi et fait partie de ce syndrome. Je connais des auteurs qui n'ont pas de mal à parler de leur oeuvre, et bien souvent je remarque qu'ils n'ont pas l'air de douter d'eux constamment. Après j'imagine que la limite entre les deux n'est pas évidente à saisir.
@Gabhany Après je me permettais simplement de faire une petite redéfinition, parce que j'ai le sentiment que beaucoup de gens font le raccourcis "j'ai pas confiance en moi, je dois souffrir du syndrome de l'imposteur !" alors que l'on peut très bien manqué de confiance en soi sans pour autant subir le syndrome. Pour prendre un exemple scabreux - et j'espère ne blesser personne ce faisant - c'est un peu comme si des personnes qui ont une une grave entorse pensent qu'ils ont le pied cassé : ça se soigne un peu de la même manière mais au fond, le problème n'est pas le même.

Un des effets pernicieux de la chose - que je n'ai pas cité plus haut - me pousse à travailler sans cesse. Y a pas si longtemps quand je terminais le tome 2 de La Reine, j'écrivais tous les matins (du lundi au dimanche) de 8h à 12h, sans jamais me reposer. Et je culpabilisai quand je prenais dix minutes de pauses. En ce moment, je suis ne vacances écriture, je sais que c'est pour le bien de mes histoires mais je ne peux pas m'empêcher de vouloir travailler, pour compenser, comme si le travail acharné allait masquer le tout.
Quand j'ai réussi le concours de l'ENJMIN - un concours national pour la seule école lié au jeux en france - j'étais persuadée que ce n'était que par chance ou dépit que j'étais là. Je pense encore que c'est le cas. Tout comme je pense que si je suis sélectionnée à des ATs ou autre, c'est du pur pif.

@Litchie > courage, ce n'est pas facile de ce sortir de ce genre de cercle vicieux. D'autant plus quand c'est pour une première publication, je pense que ça doit faire un petit quelque chose "en plus" ^-^"/ Mais j'espère que tu arriveras à torde le cou à la chose !

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Sissi84
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Re: Le syndrome de l'imposteurice

Message par Sissi84 »

Soah a écrit : 05 oct. 2020, 15:53 on peut très bien manqué de confiance en soi sans pour autant subir le syndrome. Pour prendre un exemple scabreux - et j'espère ne blesser personne ce faisant - c'est un peu comme si des personnes qui ont une une grave entorse pensent qu'ils ont le pied cassé : ça se soigne un peu de la même manière mais au fond, le problème n'est pas le même.
C'est tout à fait mon cas. Et comme j'ai déjà subit une quadruple fracture de la jambe, je sais quand j'ai une crampe ;)

J'ai tout de même pensé à ce syndrome et après analyse je me suis aperçue que c'était surtout du découragement de ne pas aboutir à pondre un roman "parfait". Mais en aucun cas je me suis demandé ce que je faisais là, sur ce forum ou pourquoi je continuais à écrire.

Tout ça pour dire qu'au fond, quand on souffre de ce syndrome, n'est-ce pas parce qu’intimement, on a tout simplement l'envie de devenir un écrivain. Écrivain dans le sens de métier "Je ne fais plus que ça de ma vie" ? Je dis ça parce que je n'ai jamais eu cette envie. Écrire est juste un besoin vital ou plus exactement un besoin de transmettre quelque chose par ce média.
Je le fais aussi par le biais de ma peinture, mais incroyablement, alors que j'étais graphiste-illustratrice, je n'ai jamais exposé. Mon syndrome de l'imposteur se révèle pour moi dans les arts graphiques.
C'est pour ça que j'imaginais que le syndrome de l'imposteur pour un.e auteur.e se révélait chez celui ou celle qui veut devenir professionnel.le ou reconnu.e en tant que tel.le.
Mais ce n'est qu'une réflexion personnelle par rapport à ma propre expérience.

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jubibby
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Re: Le syndrome de l'imposteurice

Message par jubibby »

Je ne ressens nullement le syndrome de l'imposteur.ice en ce qui concerne l'écriture mais tu as mis le point sur quelque chose qui me parle @Sissi84 : en dehors de PA, je suis en train de monter un projet professionnel dans un secteur que je ne connais pas DU TOUT, et là je dois bien avouer que je me sens comme une arriviste / impostrice. J'ai beau savoir qu'il ne le faut pas, que je peux combler mes lacunes (et que j'ai le temps pour cela), ce sentiment me traverse tout de même l'esprit. Pas au point de me bloquer, heureusement, et dans des proportions beaucoup moins fortes que ce qui a été décrit par d'autres précédemment, j'ai simplement peur de me tourner en ridicule en exposant mon projet.

J'imagine que mon éternel optimisme parvient quand même à prendre le dessus :)
Soah a écrit : 05 oct. 2020, 09:02 j'ai déjà douté/flippé quand j'ai vu des commentaires élogieux sur mes écrits puis ensuite qu'on me liste mes erreurs - annulant du coup les effets positifs de la première moitié de commentaire (j'entends déjà le petit : "ah oui, donc il a été gentil mais enfaite, c'est naze" dans mon cerveau).
Je me sens obligée de rebondir là-dessus @Soah, faisant partie de ces personnes qui ne peuvent s'empêcher de relever des coquilles au fil de sa lecture. Pour ma part, si je les liste, ça n'est nullement pour mettre le point sur les défauts d'un texte. Au contraire, c'est pour aider à le rendre parfait <3

J'ai lu (et suis en train de lire) de super histoires sur PA qui ne sont pas 100% exemptes de fautes (on est humain.e.s, on en fait tou.te.s !) mais cela ne gâche en rien la lecture. Sincèrement, je pense que les autres personnes qui font ça sont dans le même état d'esprit que moi et qu'il faut le prendre comme un encouragement et une aide et non comme une critique :)

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Litchie
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Re: Le syndrome de l'imposteurice

Message par Litchie »

jubibby a écrit : 07 oct. 2020, 10:19
Soah a écrit : 05 oct. 2020, 09:02 j'ai déjà douté/flippé quand j'ai vu des commentaires élogieux sur mes écrits puis ensuite qu'on me liste mes erreurs - annulant du coup les effets positifs de la première moitié de commentaire (j'entends déjà le petit : "ah oui, donc il a été gentil mais enfaite, c'est naze" dans mon cerveau).
Je me sens obligée de rebondir là-dessus @Soah, faisant partie de ces personnes qui ne peuvent s'empêcher de relever des coquilles au fil de sa lecture. Pour ma part, si je les liste, ça n'est nullement pour mettre le point sur les défauts d'un texte. Au contraire, c'est pour aider à le rendre parfait <3

J'ai lu (et suis en train de lire) de super histoires sur PA qui ne sont pas 100% exemptes de fautes (on est humain.e.s, on en fait tou.te.s !) mais cela ne gâche en rien la lecture. Sincèrement, je pense que les autres personnes qui font ça sont dans le même état d'esprit que moi et qu'il faut le prendre comme un encouragement et une aide et non comme une critique :)
Je confirme à 100% ! Je suis d'accord qu'un commentaire 100% élogieux ça fait fortement plaisir à l'égo, mais les critiques négatives (et constructives évidemment) je trouve que c'est ce qui aide à progresser... tant qu'on est d'accord avec bien sûr, on en fait ce qu'on veut après :'D

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Praline
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Re: Le syndrome de l'imposteurice

Message par Praline »

Soah a écrit : 05 oct. 2020, 15:53 Quand j'ai réussi le concours de l'ENJMIN - un concours national pour la seule école lié au jeux en france - j'étais persuadée que ce n'était que par chance ou dépit que j'étais là. Je pense encore que c'est le cas. Tout comme je pense que si je suis sélectionnée à des ATs ou autre, c'est du pur pif.
Alerte au "moi je parle de mon expérience personnelle", désolée par avance :'D

C'est exactement le ressenti que j'ai eu quand ma nouvelle a été publiée grâce au PJE (un concours de nouvelles). Je suis, et je reste, persuadée que cette publication, encore plus au regard du texte des autres lauréats, n'est qu'une méprise. Et, tout comme @Soah, dès que je reçois un commentaire positif sur un texte, je me sens... angoissée, parce que je me dis qu'on cherche juste à me faire plaisir sans me dire la vérité sur mon travail.

Ce syndrome, je le travaillais pas mal avec ma psy parce qu'il touchait à d'autres aspects de ma vie quotidienne, en particulier ma vie professionnelle. J'ai la constante sensation d'être une ignorante par rapport à mes collègues et qu'un jour, les élèves ou les parents d'élèves vont découvrir la supercherie. Enfin, bref, je m'égare...

Ce syndrome fait que je n'arrive absolument plus à écrire depuis que ma nouvelle a été publiée. En l'exposant sur PA, j'ai aussi pris le risque d'avoir des critiques (constructives, je ne les remets pas en cause ;) ) sur mon texte et j'y ai vu là une occasion de me conforter dans mon "illégitimité" en me disant " tu vois ton texte n'est pas du tout abouti, le jury du PJE a eu tort".

Bref :'D Parfois, c'est handicapant, parfois j'arrive à le ranger dans un tiroir, mais on vit avec au quotidien et ça peut être fatigant.

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Raza
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Re: Le syndrome de l'imposteurice

Message par Raza »

Tu peux aussi voir ce sentiment comme une "preuve" de ton niveau d'écriture, si tu te réfères par exemple à l'effet Dunning-Kruger, qui montre que des gens plus incompétents ont tendance à trouver leurs capacités bonnes, et que les gens compétents ont tendance à se sous-estimer. L'idée est simple : si on est incompétent, on n'a même pas idée de l'étendue des choses à savoir, donc on se surestime. Quand on est compétent, on voit beaucoup mieux ses propres lacunes, et donc on a tendance à se sous-estimer. Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Dunning-Kruger

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DylanLuka
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Re: Le syndrome de l'imposteurice

Message par DylanLuka »

Raza a écrit : 10 oct. 2020, 11:03 Tu peux aussi voir ce sentiment comme une "preuve" de ton niveau d'écriture, si tu te réfères par exemple à l'effet Dunning-Kruger, qui montre que des gens plus incompétents ont tendance à trouver leurs capacités bonnes, et que les gens compétents ont tendance à se sous-estimer. L'idée est simple : si on est incompétent, on n'a même pas idée de l'étendue des choses à savoir, donc on se surestime. Quand on est compétent, on voit beaucoup mieux ses propres lacunes, et donc on a tendance à se sous-estimer. Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Dunning-Kruger
On a parlé de ça en cours ! Je suis en Master d'Industrie de la Langue et Traduction Spécialisée (ILTS) mais nos cours cette année sont en tronc commun avec trois, voire quatre autres Masters (moins centrés sur la traduction, d'ailleurs, ils n'avaient pas d'examens d'entrée contrairement à nous). L'un de nos professeurs nous a tous fait passé un sondage sur nos compétences, et en gros, les ILTS se dévalorisaient par rapport à leurs compétences de traduction. Ils s'étaient mis de moins bonnes notes par rapport aux autres Masters. Pourtant, sur les dernières années, les ILTS ont toujours eu les meilleurs résultats aux examens portant sur la traduction.

Ca prouve que oui, plus tu es compétent ou connaisseur dans un domaine, plus tu reconnais les subtilités de ce qu'il faut faire ou ne pas faire, plus tu te compares à des professionnels et plus tu te sous-estimes, contrairement à quelqu'un qui s'y connaîtrait moins.

Je pense que c'est pareil pour l'écriture. Mais pour moi, ressentir cela, c'est la preuve que l'on est doué, ou qu'on est en passe de le devenir, et surtout, que l'on est auto-critique (si ça de dit), ce qui est super important, car on a conscience des enjeux ! Avoir un œil critique sur ce que l'on écrit, c'est capital, et ça ne s'apprend pas tout seul.

Après, aussi, j'entends souvent des phrases comme "on est notre plus grand critique / hater" etc. Et quelque part ça ne changera jamais. Il faut juste apprendre et comprendre que l'on peut être critique de soi-même sans pour autant se dévaloriser et se dire que l'on est bon à rien. Et si quelqu'un qui lit ceci est dans ce cas actuellement, je t'envoie des ondes positives ! <3

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respoumpi
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Re: Le syndrome de l'imposteurice

Message par respoumpi »

Oh my god que ça fait du bien de vous lire ! Je me retrouve en partie dans ce que vous décrivez, mais forcément avec ma propre expérience. Je sais qu'il est là, ce vilain petit poilu de syndrome, et je sais qu'il le sera toujours. S'il ne touchait que l'écriture ! Je ne sais pas si je me sentirais mieux en fait. Dans mon IRL je suis prof d'arts plastiques. Et certaines fois, quand je rencontre un ancien parent ou un élève, et qu'on me dit combien j'ai compté, soit en tant que prof d'arts pla, soit comme prof principal, je subis les attaques du petit poilu. Je me dis qu'on parle de quelqu'un d'autre. Évidemment, c'est encore pire lorsqu'il s'agit d'écriture, entre le moment où l'on est super content de ce que l'on a écrit, celui où on se relit, et celui des retours de lectures,... le cerveau et le petit cœur ont le temps de jouer au yoyo tandis que le petit poilu s'en donne à cœur joie. Alors oui, je suis heureuse que vous en parliez, car en effet il s'agit de manque de confiance en soi. Personnellement j'arrive à parler de mes écrits mais plus difficilement de mes intentions, c'est assez curieux, là je bloque, question d'habitude sans doute. Je sais aussi, en ayant une mère écrivain, que le syndrome est lié à cette pensée foireuse que je ne ferai jamais aussi bien qu'elle. Cela dit, le doute (que je différencie du syndrome) existe pour tout créateur, j'ai assez vu mes parents (écrivain et photographe) en souffrir, et ce n'est pas une question d'âge ni de notoriété. Alors ma foi, je me dis qu'il faut apprivoiser la bestiole puisqu'elle a pris ses aises et décidé de rester. Merci en tous cas pour ce topic qui me fait me sentir moins seule. La bise

Eleutheris
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Re: Le syndrome de l'imposteurice

Message par Eleutheris »

Alors…déjà si ça peut vous rassurer, ce n’est pas vraiment à proprement parler un « syndrome » au sens médical du terme. Le syndrome de l’imposteur, c’est un système de pensées, un ensemble de croyances qui réside dans le fait qu’il y a inadéquation entre nous et qui l’on est et, d’autre part, le poste, ou la situation ou les compliments ou la validation que l’on reçoit: « je ne suis pas légitime, j’ai menti, on m’a pris pour quelqu’un que je ne suis pas et si je suis mise à jour, on va me montrer du doigt, me jeter au cachot… »
On pense ne pas être à la hauteur : « je ne suis pas capable mais je suis la seule à le savoir, je vais donc décevoir et être rejetée quand on va le découvrir. »
Ces pensées reflètent que on ne se sent pas responsables de ce que l’on a accompli, notamment ses succès.

Si vous voulez savoir si vous êtes sujette à ce syndrome, il existe un test : c’est une vingtaine de phrases que l’on note de 1 à 5 selon que l’on se reconnaît ou non dans cette situation. https://paulineroseclance.com/impostor_phenomenon.html


Ces pensées ne sont pas un problème en soi mais la difficulté c’est qu’on pense que ce que l’on imagine est vrai : genre, croire qu’on a eu de la chance d’avoir été publié ou d’avoir réussi quelque chose. Cela concerne souvent des choses / projets / challenges qui se situent en dehors de notre zone de confort.

La plupart du temps, quand on se rend compte qu’on a pas les compétences pour réaliser quelque chose, on va apprendre et s’entrainer, jusqu’à obtenir ces compétences mais pendant qu’on fait ça, notre cerveau en profite pour faire ressortir tous nos doutes. C’est pour cela qu’on refuse parfois certains défis : « si je réalise tel projet alors que je n’ai pas toutes les compétences, on va me démasquer et je vais ressentir de la honte. »
Et ça peut mener jusqu'à l’élaboration de stratégies d’évitement pour ne pas montrer qu’on ne sait pas ou qu’on doute. Alors que le plus simple c’est justement d’aller chercher cette compétence, de communiquer avec ceux qui la possèdent, de s’entrainer, d’échouer même, pour enfin se sentir légitime une fois les compétences acquises.

Ceci étant dit: est-ce que vous avez envie que ces pensées dirigent votre vie et vous empêchent d’atteindre vos objectifs ? Non, évidemment.

Ce que vous pouvez faire, c’est vous poser face à un papier et vous demander : ok, pourquoi je ne serais pas légitime ? Qu’est-ce qu’il me manque ? Vous listez tout et vous faites le point.

1) Quelles sont les preuves tangibles de ce vous avez relevé ?
2) Est ce qu’il n’y a pas un contre-exemple face à ce que vous avancez ? Genre vous vous dites: « mes personnages n’ont pas de profondeur », si vous reprenez tous vos écrits, est-ce que cela est vrai à chaque fois ?

Déjà, en répondant à ces questions vous allez réaliser que votre cerveau est capable de vous sortir un sacré paquet de raisons débiles et fausses pour que vous ne sortiez pas de votre zone de confort, que vous ne vous lanciez pas dans « ce que vous ne maitrisez pas ». Une fois les prétextes fallacieux rayés, accrochez-vous à ce qui reste et passez à l’action. Il y a vraiment quelque chose que vous ne savez pas faire, très bien : Est-ce que vous avez besoin d’être formé ? Est-ce que vous avez besoin d’être conseillé ? Qui peut vous aider? Quels sont les exercices, les éléments sur lesquels vous pouvez bosser ?

L’avantage de mener cette démarche, c’est que vous êtes dans un état d'esprit qui vous tire forcément vers le haut. Alors que sinon, vous allez donner du crédit à vos pensées pourries, et vous allez faire marche arrière ou vous décourager. Et rester à regarder vos rêves au lieu de les réaliser. Considérez l’échec comme le fait de ne pas obtenir le résultat escompté, et non comme la remise en cause de tout ce que vous êtes. Et arrêtez de croire que les gens compétents n’ont pas de doute. Tout le monde flippe. Sauf Victor Hugo et les boloss qui vous draguent dans le métro. ;)
Et n’attendez pas des autres qu’ils vous disent que vous méritez votre succès, il n’y a que vous pour vous offrir cette chance. <3

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Cherry
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Re: Le syndrome de l'imposteurice

Message par Cherry »

@Eleutheris merci de clarifier ce syndrome ! Ces derniers temps, j'entendais beaucoup de gens en parler autour de moi. J'ai lu plusieurs post sur instagram qui parlait de ce sujet mais la notion n'était pas très claire.
Ce syndrome affecte l'une de mes amies alors ton post m'aide beaucoup :) merci

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