Je me permets de me joindre aux autres plumes pour te rassurer.
Je pense qu’on passe tous par ce moment où l’imagination s’amoindrie…en apparence.
J’’étais également comme toi, notamment dans l’adolescence, ma période la plus prolifique dans l’écriture et puis avec l’arrivée de la vie adulte, la prépa…Fin de l’imagination.
J’étais déprimée et consciente que jusque-là je n’avais pas écrit grand-chose de foufou, très inspiré d’Eragon, le seigneur des anneaux, Harry potter…
Et puis quand je me suis remise à l’écriture à 24 ans, j’étais un peu déboussolée et j’ai voulu bien faire : écrire un roman, et surtout le finir. Mais l’inspiration…dur dur de se distinguer.
Du coup j’ai développé quelques astuces, comme les autres :
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l’Histoire est ma principale source d’inspiration. Pour te distinguer tu peux mixer les époques, les cultures, les dates…et faire un truc à ta sauce.
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les films et les livres…Il ne faut pas se leurrer, mêmes les plus grands auteurs (autrices) se sont inspirés des autres.
J’étais en train de relire
l’île du crane d’Anthony Horowitz…Et j’avais oublié à quel point J.K Rowling s’était inspiré de lui…Difficile de le nier : un jeune garçon apprend qu’il est un sorcier et vit chez des parents qui sont méchants (et ressemble étrangement aux Dursley), il fait la rencontre d’un garçon et d’une fille qui vont devenir ses meilleurs amis dans cette école. Il y a un homme qui l’accueille et ressemble à Hagrid, une prof qui prend la relève (comme Minerva) . Dans l’école il y a un miroir très magique, un système de points qui distingue les élèves…Bref je ne vais pas plus loin.
-Perso, je suis un peu tétanisée qu’on se rend compte d’à quel point
je suis une arnaque, je vole des idées partout ! mais est-ce qu’au fond ce n’est pas ça l’imagination ? Si on regarde les chimères sont un mélange d’animaux.
-Enfin, je voudrais dire deux choses :
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l’inspiration pour moi est quelque chose qui a besoin aussi de beaucoup d’ennui. 
Pourquoi enfants nous avions beaucoup d’imagination ? parce que nous n’étions pas sans cesse sollicités par le travail, les études, les factures, les sorties. Et du coup, je me suis aperçue que les moments où j’étais seule, sans sollicitation extérieure (genre en vacances dans un trou pommé) était les moments où mon imagination s’envolait
-Enfin, les moments où on en a marre de son histoire, qu’on veut abandonner qu’on a plus l’excitation des débuts, je pense qu’il faut se poser, arrêter d’écrire pendant un temps. Dans ces moments, j’ai pu ne pas écrire pendant des semaines voire des mois. Mais quand j’ai repris mon histoire, à chaque fois j’avais plein d’idées nouvelles qui surgissaient.
Je pense que c’est pas parce qu’on écrit pas que notre imagination ne fait pas son travail dans son coin. 
Enfin voilà, bon courage pour tout ça, mais ce que tu dis est très naturel. On passe tous par là.
Mine de rien, savoir que je ne suis pas la seule à être passée par ces phases et ces soucis me fait du bien, et je sens la machine à idée déjà relancée. 
