J'ai d'abord pensé que la "sainte inspiration" n'était plus là, et j'ai donc laissé "reposer" mais, avec du recul, ce n'était pas la meilleure chose à faire, au contraire, j'oubliais mon histoire au fur et à mesure du repos. Je sais aujourd'hui qu'un temps de repos maximum pour moi est d'une semaine, au delà, je perds de mes ... capacités ?
Bon, ensuite j'y suis retournée avec les handicaps que ça comprenait et j'ai finalement construit un "plan". De mon côté, je ne suis pas très PC, j'ai grandi dans un monde sans ordinateur, où là la FAC, il n'y avait aucun PC dans un amphi, donc le papier et le crayon reste l'endroit où ma pensée peut divaguer à son aise, sans contrainte de "case". Comme en dissert', j'ai pris des feuilles blanches. Certaines ont pour sujet des thèmes "transversaux" sur le roman, mais dans l'ensemble, il y a un chapitre par feuille. Avec des bouts de phrases, des mots clefs, et tout ce qui doit se passer dans chacun d'entre eux. Mais tout ça reste extrêmement synthétisé, ce qui fait que lors de l'écriture, non seulement, je sais ce que je vais écrire, je sais ce qui sera écrit dans chaque chapitre, mais ça reste large et donc je peux y insérer ce que l'inspiration du moment m'amène. Et je n'ai qu'à vérifier que ça colle avec le reste où bien, à modifier deux-trois trucs pour que ça marche. A partir de ce moment-là, j'ai pu terminer mon roman en trois-quatre mois.
Je ne regrette pas mes tâtonnements, ils m'ont appris comment je devais écrire, mais je pense sincèrement que chacun à sa propre méthode qui lui est personnelle et qui lui convient.
Aujourd'hui, je peux dire que je jardine tout d'abord dans un premier temps et qu'ensuite, très rapidement, il me faut des tuteurs, puis un trame, puis un plan ! Donc je deviens architecte en fait.
