« Étudiante en droit, écrivain en herbe, sportive du dimanche et compositrice à temps partiel. » Voici comment je me décrirais afin de capturer ma personnalité dans le moins de caractères possible.
Les études, le sport et la musique sont certes des éléments très importants de ma vie mais évidemment, ils ne sont pas les plus intéressants ici. Cette introduction est faite pour parler d’écriture.
Alors oui, j’écris. Depuis si longtemps que je ne souviens plus de quand ça a commencé, pourquoi et comment. En rangeant la salle de jeu avec ma mère et ma sœur, nous sommes tombées sur un texte qui datait de 2007. J’étais en CP.
J’ai toujours aimé les histoires. Ma mère m’avait acheté un beau carnet du Cambodge en 2009 pour que je puisse m’exprimer. Mon professeur de CM2 avait convoqué mes parents après avoir lu une de mes rédactions pour leur dire que j’avais « quelque chose ». En quatrième, j’apportais mes manuscrits à ma professeure de français pour qu’elle les corrige. Une cinquante de documents Words existaient dans le vieil ordinateur de la maison, avec dans chacun d’eux une idée, un message.
Malgré toutes ces tentatives, je n’avais rien fini. Pourtant j’en rêvais, de ce premier roman. J’ai participé plusieurs fois au NaNoWriMo, publié quelques histoires sur Wattpad pour me motiver – mais rien n’y faisait.
Le déclic est venu enfin, le 06 janvier 2020.
Je n’avais jamais pensé faire un contemporain. Mon genre favori, c’était la fantaisie. J’aimais bien le paranormal aussi. Je me baladais dans mon immeuble de chambres de bonnes et j’entendais les habitants (des bruits d’assiettes ou la douche qui coule) mais moi, je ne croisais jamais personne. Alors j’ai décidé d’écrire l’histoire d’une fille qui vit dans un immeuble hanté. Mais pas par n’importe quels fantômes : par les fantômes de ses proches perdus.
Je voulais l’histoire d’un reconstruction, une romance self-love, un message d’espoir.
Alors, en l’écrivant, le roman a prit un tout autre tournant. Terminée l’ambiance paranormale et les esprits frappeurs. Mais les fantômes du passé, eux, restèrent là.
Ce livre est devenu bien plus personnel. J’y parle de situations compliquées à gérer pour les jeunes et auxquelles j’ai du moi-même faire face. J’y traite de la perte d’un être cher, de divorce, de tristesse, de folie aussi.
Mais ce roman est loin de n'être qu'un drame. C’est une tranche de vie. L’histoire de Victoire qui se relève, qui apprend à vivre au lieu de survivre. C’est l’espoir qu’un jour, ça ira mieux.
Quand les lecteurs fermeront ce livre, j’aimerais qu’ils se sentent bien. Qu’ils se sentent compris et qu’ils réalisent que quoi qu’il arrive, la vie vaut la peine d’être vécue.
Alors, voilà. A Vivre Avec n’est peut-être qu’un premier roman d’une jeune auteure qui n’a fait aucune preuve. Mais c’est aussi l’histoire d’une jeune fille, qui aurait pu être la mienne, qui sera peut-être la vôtre.
J’aimerais insuffler un peu de joie et beaucoup d’espoir, surtout aux jeunes car ils sont le plus touchés par les harcèlements, les suicides, les crises existentielles.
Ce livre est celui que j’aurais aimé lire lorsque j’étais au plus bas. J’espère qu’il saura toucher d’autres personnes autant que moi. Je souhaiterais donc l'envoyer en maison d'édition mais, pour avoir déjà quelques retours et faire de ce texte sa meilleure version possible, j'ai décidé de le partager ici. Si vous me lisez, je vous en remercie.
J'ai hâte aussi de découvrir vos projets. J'aime soutenir les auteurs et échanger avec eux, et les quelques romans que j'ai déjà découvert sur cette plateforme n'ont fait qu'agrandir mon admiration pour les talents qui se cachent ici
